22 Oct

Nouvelle émission !Tout nouveau, tout beau !

Chroniques du Sud – Rencontres
Une fois par mois, le samedi à 16h15.
puis en replay

 

L’entretien

Nathalie Mascaro reçoit un invité qui se livrera en toute intimité.
Cette semaine, pour la première de cette nouvelle émission, c’est au tour du barman préféré des français, Laurent Kérusoré, alias Thomas Marci depuis 2005 dans Plus Belle la Vie, de  livrer ses secrets au micro de Nathalie. Son enfance, ses passions, son parcours et son goût pour la gastronomie. Un tête-à-tête durant lequel notre invité dévoilera ce que l’on sait de lui, mais surtout ce que l’on ne sait pas.

©H.Lavigne et P.Nosetto

 

Le portrait

Dans ce numéro également, vous pourrez faire plus ample connaissance avec Adrien Maeght, président de la fondation éponyme de Saint-Paul de Vence et Keisuke Matsushima, «samouraï de la cuisine fusion», installé à Nice depuis 10 ans et détenteur d’une étoile au Michelin.

L’agenda

Viviane Karsenty vous livrera enfin l’agenda des expos à ne pas rater.

Rendez-vous samedi 25 octobre à 16h15.

06 Oct

Les coulisses de la SPA à Marseille

 

SPA, les animaux au coeur, un  reportage de Vincent Desombres
Chroniques du Sud – Coulisses par Vincent Desombres
A voir samedi 11 octobre à 16h15 puis en replay sur le site de l’émission.

 

La SPA de Marseille est le deuxième refuge animal de France. On y reçoit environ 700 animaux, chiens et chats majoritairement. Pour leur venir en aide, des hommes et des femmes
– une trentaine d’employés – se mobilisent : animaliers et vétérinaires éducateurs canins mais aussi bénévoles sans lesquels le confort des pensionnaires serait mis à mal.
En effet, chaque chien a droit à 1/4 d’heure de promenade par semaine et les bénévoles sont là au quotidien.


Chroniques du Sud, les coulisses de la SPA par france3provencealpes

Chaque année, en France, 100 000 animaux sont abandonnés. Le refuge de Marseille, dirigé par Anne Puggioni, déborde. Pour pouvoir fonctionner, il est financé par des aides publiques et des fonds privés ; une trentaine de salariés y travaillent. Chroniques du Sud vous propose une plongée dans ce refuge du coeur, à la rencontre de personnes, salariés ou bénévoles, dont la passion des animaux rejoint le dévouement.

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Aider et soigner les animaux abandonnés est un combat de tous les jours à la SPA de Marseille.

8 h du matin, Hans Demerger, responsable des animaliers, fait sa tournée afin de vérifier que tout est en ordre. Son rôle : nourrir les animaux et assurer la propreté des box. Vêtue d’une blouse bleue marine, le docteur Puechguiral vérifie l’état de santé de chaque nouvel arrivant, qui sera ensuite mis en quarantaine. Si au bout de 8 jours son propriétaire n’est pas venu le chercher, il deviendra la propriété de la SPA, qui pourra alors le proposer à l’adoption.

A quelques kilomètres de là, Stéphane est chargé de récupérer les animaux dans la rue, de jour comme de nuit.
Dans un des deux parcs du refuge, Carole Haingue et Delphine Gasquet promènent nos amis quadrupèdes. Mireille Brest, elle, a créé un blog pour faciliter l’adoption. Marie-Jo Lebrun et Marie-Christine Sailly s’occupent des chats, les nourrissent, les câlinent. Frédéric Hamon, « l’homme qui murmure à l’oreille des chiens », travaille sur le comportement un peu difficile de certains chiens pour faciliter leur adoption. Tous et toutes font partis de la centaine de bénévoles, à la grande majorité féminine, qui offrent  de leur temps.

Certains animaux vivent ici depuis parfois 10 ans, une situation que jugent intolérable ces femmes et ces hommes dévoués.Pour responsabiliser les maîtres, les adoptions sont désormais payantes : 200 euros pour un chien tatoué, vacciné qui bénéficie d’un suivi sanitaire gratuit de quinze jours.

Revoir le reportage en replay

Le refuge de Marseille
24 rue d’Eguison
13010 Marseille
04 91 80 38 89
spa.marseille@wanadoo.fr
http://marseille.spa.asso.fr

22 Jan

Dans les Coulisses de La Timone

Samedi 25 janvier à 16:15 sur France 3 Provence-Alpes
puis en replay sur notre site web dès la fin de sa diffusion

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Cette semaine, Chroniques du Sud – Coulisses – vous emmène dans le plus grand centre hospitalier de la région en plein coeur de Marseille, le très fameux établissement de La Timone. Une véritable ville dans la ville qui abrite 5000 personnes, dont 900 médecins qui y prennent en charge chaque jour quelques 1000 patients.

Que se passe-t-il lorsque la porte du service se ferme ? Quelle humanité subsiste au delà de cette formidable machinerie en fonctionnement continu ?
Autant de questions qui sont au coeur du documentaire de Valérie Simonet et qu’elle a bien voulu évoquer pour nous.

 

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Entretien

PZ : Pourquoi vous être intéressée à l’hôpital de La Timone ?

VS : Alors, tout d’abord, La Timone c’est  le premier hôpital de notre région et le deuxième hôpital français après La Pitié-Salpêtrière à Paris.
Nous avons eu envie d’aller voir ce que devient cet hôpital à un moment un peu crucial de sa vie, c’est-à-dire celui où il va déménager une partie de ses activités dans un bâtiment ultra-moderne, construit au sein-même de La Timone. Le principe de l’émission étant d’être là où le téléspectateur – le patient que l’on est tous potentiellement – ne se trouve pas, nous allons découvrir ce qui se passe lorsque la porte de l’hôpital est refermée. 
Avec les caméras de France 3, nous avons été en complète immersion et  avons vécu une semaine au rythme du  service de chirurgie vasculaire du Pr Piquet.
Comme nous étions dans un service de chirurgie de pointe, nous avons suivi une intervention au bloc opératoire, pour rendre compte du rôle de chacun – les infirmières, comment travaillent-elles, le professeur de chirurgie qui s’apprête à opérer, bref, des moments rares auquel personne n’assiste en temps normal. Evidemment on a pu comprendre le fonctionnement du service – comment travaillent ensemble les équipes – infirmières, aide-soignantes et médecins.

Un des volet important que l’on va découvrir dans ce film c’est que La Timone, à l’instar de tous les hôpitaux de l’Assistance publique de Marseille ont déjà déménagé une partie de leur activité hors de l’hôpital : dans une immense usine située dans les quartiers Nord qui a ouvert en avril 2013. C’est un énorme navire dans lequel on va retrouver les cuisines des cinq hôpitaux marseillais, leurs services de blanchisserie mais surtout, toute la stérilisation ainsi que les magasins généraux où l’on trouve ce qui est indispensable pour le bon fonctionnement d’un service hospitalier.

Et puis, nous faisons vivre également le déménagement de ce service puisque nous étions présents le jour où il avait lieu. On déménage des meubles bien sûr, du personnel mais aussi des malades. Et cela a donné lieu à un ballet de lits qui sont passés d’un bâtiment des années 70 à un tout nouveau bâtiment prêt à accueillir tout au long de l’année 2014, tous les services de chirurgie cardiaque et vasculaire ainsi que la réanimation et les urgences du centre-ville de Marseille. Un bâtiment donc promis à une très grande fréquentation.

Il me tenait à coeur de faire un parallèle entre toute cette machinerie hyper moderne qui est à l’oeuvre autour de l’hôpital et l’aspect fondamentalement humain qui l’essence même de l’activité hospitalière : comment on accueille un patient, comment on le reçoit, comment on le soigne avec cette question sous-jacente : est-ce que cette ultra modernité ne vient pas mettre de la distance entre le soignant et le malade ?

PZ : C’est peut-être le Professeur Piquet, le garant de cette humanité ?

VS : C’est un peu notre héros ! Il n’a pas du tout la personnalité du grand mandarin réputé inatteignable et qui fait trembler tout le monde ! C’est un homme qui a beaucoup d’humour, beaucoup d’empathie. A un moment, il m’a prise par la main et m’a dit : « Venez, je vais vous montrer quelque chose, hors caméra » et il m’a présentée à une famille dont le petit enfant de 5 ans avait été sauvé par le service après plusieurs AVC. Cela montre la dimension très humaine de ce personnage qui finalement soigne aussi bien un petit enfant de 5 ans que des gens beaucoup plus âgés. Preuve aussi de la qualité humaine de ce grand personnage de la médecine c’est l’attachement de l’ équipe qui l’entoure depuis plus de 10 ans.

Entretien réalisé par Pernette Zumthor 

Les Coulisses de la Timone sera diffusé samedi 25 janvier à 16:15 
puis en replay sur le site web de l’émission.

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11 Déc

Dans les coulisses de l’hypercommerce

Samedi 14 décembre 16:15  sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur
et en replay sur notre site web dès la fin de la diffusion.

Cette semaine, Chroniques du Sud – Coulisses – vous emmène dans le ventre de l’un des plus grands hypermarchés de France, Carrefour Vitrolles, temple de la consommation de masses. Vingt-mille m² de surface utile à deux pas de Marseille, deux millions et demi de clients par an, attention ! Gigantesque !

Vincent Desombre tourne depuis le début de la saison les volets coulisses de l’émission Chroniques du Sud. Après s’être concentré sur l’envers du luxe côté hôtellerie et gastronomie, le voici dans une sujet plus « popu » mais où tout se voit en XXL.

Entretien avec Vincent Desombre

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PZ : Vous vous êtes plongé pour faire ce film dans l’un des plus grands hypermarchés de France. A l’heure où il est fréquent de se poser la question de l’hyper consommation, comment avez-vous perçu ce monde de la grande distribution? Sans complexe? Alimenté par une clientèle toujours fidèle au poste ?

VD : J’ai été en effet assez surpris de constater que la grande distribution n’est  pas aussi « has-been » que cela. On a beau, pour certains, faire nos courses dans des commerces de proximité qui affichent label équitable etc. ces grands supermarchés résistent très bien à cette tendance minoritaire, il faut le dire. Ce qui frappe au premier abord, c’est le gigantisme : 20 000 m², des chiffres toujours astronomiques et pour n’en citer qu’un : une tonne de bananes vendue tous les jours. En ce moment, 30 000 clients arpentent les rues de cette véritable ville. Il faut se défaire d’une idée un peu caricaturale que l’on a des hypermarchés où le client tient lieu de vache à lait. Ce n’est pas si simple que cela. Certes, l’hyper est une entreprise dont le but – on ne s’en cache pas –  est de vendre et d’augmenter le chiffre d’une année sur l’autre. Du simple vendeur au directeur, c’est la culture du chiffre décomplexée. Mais pour autant, les choses ont évolué et, si l’on pouvait dans les années 70 « fourguer » n’importe quelle marchandise à bas prix, il n’en est pas de même aujourd’hui. Il y a un réel souci de qualité et de traçabilité des produits. La viande, le poisson font l’objet d’une surveillance particulière. Le client est plus attentif qu’il y a 30 ou 40 ans et les grandes surfaces – a fortiori de cette taille – se sont adaptées. Parmi les 70 000 références présentes dans les rayons, la fourchette est large et chacun peut y trouver son « bonheur ».

PZ : Qui sont les clients de ces hyper marchés ? Des proies faciles ? Des amoureux du « magasinage » comme on dit au Québec ?

VD : C’est vous et moi. Il faut rappeler que selon un sondage, 9 français sur 10  font leurs courses en grande surface. Ce n’est donc pas anecdotique. On est dans la logique du : « on fait le plein  pour la semaine ». J’ai remarqué pas mal de personnes âgées et d’ailleurs, j’ai rencontré et suivi pendant le reportage un couple de retraités qui fréquentait cet endroit depuis 42 ans, année de sa création. Ils se souvenaient avec émotion de leur première visite : on leur avait donné un plan pour qu’ils ne se perdent pas dans les rayons. Eh bien ces gens-là, ils font attention mais en même temps ils sont cœur de cible et en sont conscients. Le jour où je les ai suivis, ils étaient venus pour acheter de la pâte à pizza pour l’anniversaire de leur petite-fille ; ils sont repartis le caddie rempli. En fait, ils se font plaisir en faisant leurs courses et se lâchent un peu financièrement.Tentés tout le temps mais en même temps consentants.
La meilleure preuve de leur objectivité tient dans une citation que m’a livrée monsieur : « Comme dit Oscar Wilde, je résiste à tout sauf à la tentation ».

PZ : Vous a-t-on facilité les choses à Carrefour-Vitrolles ?

VD : On nous a ouvert les portes très facilement. Au départ, on devait travailler avec un autre groupe qui a tardé à nous donner sa réponse. C’était un jour oui, un jour non. Là, la réponse a été immédiate. Avec les précautions d’usage, à savoir la présence d’une attachée de presse à nos côtés mais on ne peut pas dire qu’ils aient empêché quoi que ce soit. En revanche, forts d’une mauvaise expérience l’an passé avec un autre média qui les avaient piégés pour tenter d’obtenir des images choc, ils ne nous ont pas permis d’aborder les questions liées à la sécurité, à l’argent, aux caméras de surveillance.

PZ : Qu’est-ce-qu’on apprend en plongeant dans les coulisses de ce grand Barnum ?

VD : Ce qui me plaît dans mon métier, c’est la rencontre avec les gens. Et là, je dois dire que j’ai rencontré la fameuse « France qui se lève tôt ». Ils sont 600 employés qui travaillent pour certains dès 3h00 du matin pour des salaires pas vraiment mirobolants. Il y a une pression constante mais qu’ils intègrent eux-mêmes, c’est-à-dire qu’ils sont dans la culture de la performance à l’américaine. En même temps, ils ne sont pas malheureux et trouvent leur équilibre là-dedans. Et il y a des indices de cette « bonne santé » : beaucoup d’employés sont là depuis longtemps -20, 25 ans, parfois – et ont une véritable possibilité d’évolution. Le responsable des produits frais, par exemple, l’un des gros postes de l’enseigne, a débuté comme poissonnier il y a 20 ans. 
En fait, ce sont de vrais bosseurs. Ils remontent les manches. C’est l’esprit de la « boutique ».

 

Propos recueillis par Pernette Zumthor

 

25 Nov

Chroniques du Sud à Sainte-Agnès dans le 06

Samedi 30 novembre 16:15  sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur
et en replay sur notre site web dès la fin de la diffusion.

 

Carine Aigon, productrice et animatrice du volet Découverte de l’émission voulait prendre de la hauteur, les drones ne lui suffisant plus…
Qu’à cela ne tienne ! c’est dans le village le plus haut perché d’Europe qu’elle est allée planter son piolet de découvreuse.

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Ce village de Saint-Agnès, non seulement se niche à 750 mètres d’altitude, mais il se paie le luxe d’un panoramique époustouflant sur la grande Bleue.
De quoi nous rendre jaloux de ses quelque 200 âmes qui, elles, ont l’air de nager dans le bonheur !

J’ai tendu mon micro à Carine qui a eu le coup de foudre pour ce bout de paradis.


Carine Aigon, interview pour Chroniques du Sud par france3provencealpes

 

Dès votre arrivée à Saint-Agnès dans les Alpes-Maritimes, vous ressentirez une vraie douceur de vivre. Laissez-vous guider à travers le village par ses habitants.
Avec Jean-Claude Rosier vous prendrez de la hauteur en le rejoignant au château fort du village. Puis, au détour des ruelles, poussez la porte de la boutique de Frédéric Pelissier, maître-verrier et de sa compagne Chrystine, plasticienne-coloriste. Un univers ou se mêlent la lumière et l’ombre …..
Avec Bruno Ray, vous pénétrerez  dans le fort de Saint-Agnès, un fort de la ligne Maginot : 2000 m2 creusés à même la roche.

Carine AIGON vous a préparé encore bien  d’autres surprises.
Alors, moteur ! action ! ça tourne samedi à 16h15 sur France 3

 

13 Nov

Verdon, une vie rêvée

Samedi 17 novembre à 16:15 sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur
dans Chroniques du Sud – Découverte 
et en replay sur notre site web dès la fin de la diffusion.

A la découverte d’un des plus beaux canyons d’Europe.

En serpentant dans  la roche calcaire pendant des millénaires, la rivière a creusé les fameuses Gorges du Verdon sur une trentaine de kilomètres.
Paradis des randonneurs, kayakistes et autres grimpeurs durant l’été, Carine Aigon a choisi de partir à la découverte de celles et ceux qui y vivent toute l’année, cachés dans un écrin de tranquillité et de nature sauvage.

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Rencontre insolite avec Véronique Quinot et son troupeau de vaches de l’Aubrac. Avec Sylvain Henriquet, l’équipe de Chroniques du Sud prend de l’altitude pour se rapprocher du «vautour fauve», un grand planeur, pour un face-à-face privilégié avec les oiseaux. Enfin, retour sur la terre ferme et direction La Palud-sur-Verdon, pour y découvrir la vie rêvée de Luce et de Laurent Martin, qui proposent la découverte de leur yourte et de leur tipi.

Présenté par: Carine Aigon
Réalisé par : David Boutin

 

 

Crédits photos : Daveon/Maarjara/Koen/Djiva, via CC Flickr

22 Oct

Les coulisses de la gare Saint-Charles, un film de Maxime Giacometti

Diffusion sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur, samedi 26 octobre à 16:15
En replay sur notre site web

Trente-cinq mille passagers par jour, cent cinquante trains, une vingtaine de boutiques, la gare  de Marseille est la plus  importante du sud de la France.
On y passe, mais on ne voit pas l’organisation que demande la gestion du trafic.
Une véritable tour de contrôle ferroviaire régule le trafic, un  immense garage se charge de l’entretien des trains, une police de la SNCF assure la sécurité, un service d’entretien nettoie en quelques minutes les wagons entre chaque voyage.

Chronique du sud vous fait rentrer  là où on n’a pas accès en temps normal.
L’occasion de découvrir l’envers d’un monde que l’on fréquente tous les jours.

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Interview du réalisateur

PZ : Maxime Giacometti, vous avez réalisé pour l’émission Chroniques du sud, un documentaire sur la Gare St-Charles. C’est un sujet que vous avez proposé ou bien répondiez- vous à une commande ?

MG : En fait c’est une commande  que l’on m’a faite et elle a rencontré mon enthousiasme car je dois dire que moi-même, qui n’avais pas revu la gare depuis longtemps, j’ai été très surpris par sa transformation et l’idée m’a séduit car c’est un vrai sujet.

 PZ : Qu’est-ce qui fait de la gare Saint-Charles un cas à part entière ? En quoi est-elle différente d’une gare de grand passage comme le serait la Part-Dieu à Lyon ou Lille-Europe ?

MG : Alors, déjà la gare Saint-Charles de Marseille est la plus grande gare du Sud de la France, voire de la France, hors Paris. Elle est immense, située en plein centre-ville et intrinsèquement liée à l’histoire de Marseille. Il y a un avant et un après St-Charles. Pour essayer de se rendre compte des transformations qu’elle a subies, il faut revenir à l’époque où  le TGV l’a placée à 3 heures de Paris. Du jour au lendemain, c’est une ville qui s’est quasiment embourgeoisée. Des cadres sup’ ont commencé à venir passer le week-end, l’immobilier a flambé, etc. Avant le TGV, on mettait une nuit de train pour relier Paris à Marseille et avant que la gare ne soit créée en 1848, il fallait compter une semaine de diligence. Imaginez cette révolution-là !

 PZ : Comment avez-vous abordé le sujet ? Plutôt du point de vue des usagers ou de celui des cheminots et des autres métiers liés à ce monde bien particulier ?

MG : On pourrait faire un film tout entier consacré à l’histoire de la gare mais il s’avère que ce film-là s’inscrivait dans le contexte du volet Coulisses de la série Chroniques du Sud.
Donc, on s’est concentré sur ces coulisses, c’est-à-dire tous les endroits où les usagers n’ont pas accès, tout ce qui ne se voit pas.
La gare Saint-Charles c’est : 300 agents SNCF, des kilomètres de couloirs, tout le sous-sol de la gare transformé en un véritable gruyère sur trois étages, un poste d’aiguillage qui vaut un film à lui tout seul. Imaginez une espèce de vaisseau spatial avec un mur gigantesque qui permet de suivre la circulation des trains dans un rayon de 15 kms autour de la gare – déjà à voir, c’est absolument extraordinaire. Eh bien, on apprend que ce poste-là, qui répond au nom de Mistral, a été le prototype des postes d’aiguillage en France et en Europe.

PZ : Vous levez le voile sur certains métiers  dont on n’imagine sans doute pas l’existence ou alors on en a une image faussée ?

MG : Le chef de Gare, par exemple… Dans l’imagerie collective, on retient ce « p’tit gars » sur le quai de la gare qui gère à la fois les arrivées et les départs des trains, une imagerie à la Lucky Luke, quoi… En fait, il s’avère que l’équivalent du chef de gare aujourd’hui, à Saint-Charles, c’est une équipe de 60 personnes, dirigées par un chef d’escale qui, lui-même, travaille avec deux autres personnes ! Cette personne-là est installée dans un bureau à l’arrière de la gare, connectée à 150 caméras qui lui permettent de contrôler tout ce qui s’y passe. Elle communique en permanence avec le poste d’aiguillage et avec les chefs de service qui accueillent et lancent les trains. Ce service-là étant indépendant du service de l’aiguillage, lui-même indépendant de celui de la sécurité, il faut considérer l’organisation de la gare comme pleins de petits univers qui se croisent et s’entre-croisent. Le  film que j’ai fait montre le talent et l’énergie qu’il faut pour que les trains arrivent à l’heure.

PZ : On peut imaginer l’importance que revêt la question de la sécurité dans un lieu aussi fréquenté que la gare Saint-Charles. Qu’avez-vous découvert de cet univers-là ?

MG : La sécurité à la gare Saint Charles est une préoccupation majeure. Pas moins de quatre service patrouillent sur les quais : L’armée, la police nationale, des vigiles privés et la police ferroviaire qu’on appelle aujourd’hui la Sûreté Générale ou « Suge ». C’est la première fois à Marseille que la « Suge » autorise des caméras à la suivre toute une journée.

Dans le film, on peut voir leur quotidien et nous avons eu la chance de participer à deux opérations particulières : une arrestation à la gare de Saint Antoine dans les quartiers Nord de Marseille et un filtrage sur les quais de la gare Saint Charles. Le filtrage est cette nouvelle mesure de la SNCF qui bloque l’accès au train 2 minutes avant le départ. Une situation qui entraîne souvent des tensions très fortes…

 PZ : Y a-t-il au cours de ce tournage, une séquence que vous avez eu plus de plaisir à tourner ?

MG : Ah oui, incontestablement ! c’est la visite d’une véritable caverne d’Ali-Baba : le service des objets trouvés ! C’est un endroit assez génial à observer dont je ne soupçonnais pas du tout l’existence. On y reçoit pas moins de 300 objets par mois – et pas que des valises – oui, bien sûr, des valises mais aussi des ordinateurs, des téléphones  portables, des clés de voitures, des clés de maison. Et tous ces objets qui sont restitués, pour 50 % d’entre eux, sont une incroyable matière pour un film en soi : comment ils sont récupérés, analysés pour éviter tout danger, les enquêtes que l’on mène pour tracer les propriétaires et puis la joie de ces mêmes propriétaires, lorsqu’ils récupèrent leur bien. Voilà, c’est une séquence du film que j’ai eu plaisir à tourner, oui.

 

Propos recueillis par Pernette Zumthor-Masson

 

 

 

02 Oct

Propos sur un tournage avec Carine Aigon

Un samedi sur deux, à 16:15Chroniques du Sud vous fait la promesse de découvrir les plus beaux endroits de Provence-Alpes et de Côte-d’Azur, comme vous ne les avez jamais vus. Cette semaine, Carine nous emmène au coeur du Luberon, entre Gordes, Oppède et Lacoste.

Productrice et animatrice de l’émission, Carine Aigon place l’échange avec ses invités au coeur de son métier. D’une émission à l’autre, quels liens se tissent, quels plaisirs se jouent ? Nous lui avons tendu le micro pour qu’elle nous livre un peu d’elle-même et de son travail.

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PZ :Carine, après une pause d’une année, vous avez repris pour l’émission Chroniques du Sud, vos habits de guide en région Provence-Alpes Côte d’azur. Je voudrais commencer ce petit entretien par une question personnelle : avez-vous plaisir à reprendre la présentation à l’antenne ?

 CA : J’ai un réel plaisir à reprendre la présentation parce que cela me permet d’aller jusqu’au bout de l’exercice. Rencontrer les gens en repérage est une chose mais, après, aller jusque devant la caméra avec eux et les porter, oui, j’y prends un réel plaisir.

PZ : Notre région regorge de sites exceptionnels dont on n’a semble-t-il jamais épuisé les ressources. Il y a 15 jours, vous nous emmeniez à la découverte des Iles au large de Marseille et cela nous a donné l’occasion d’appréhender de fabuleux paysages vus du ciel. Cette semaine vous nous proposez de percer le mystère des pierres de lumière du Luberon. Aura-t-on le plaisir de survoler la région ? Et est-ce que cette mise en images est partie intégrante du concept de l’émission ?

CA : En effet, ce sera la spécificité de Chroniques du Sud – Découverte. La thématique de l’émission étant les plus beaux endroits de Provence-Alpes et de Côte d’Azur, comme vous ne les avez jamais vus, chaque émission vous permettra de voir, vu du haut, les lieux que nous irons visiter en cours d’émission à terre.
Ce sera un échange permanent entre le ciel et la terre. En l’occurrence, pour cette émission qui se tourne dans le Luberon, on partira de toutes les carrières de pierre, du château et des ruelles du village de Lacoste pour arriver, avec nos invités, dans l’antre des différents lieux visités.

 PZ : Alors justement, les prises de vues aériennes faisant partie du concept de cette nouvelle émission, quel cheminement vous a conduits à travailler avec l’entreprise Drone Concept ?

CA : Je travaille avec une équipe de réalisateurs dont le principal souci est de se renouveler dans la réalisation de leurs projets et, de fait, ils sont à l’affût des technologies qui pourraient les servir. Lorsque Gilles Machu, notre délégué régional, a mis le projet sur la table, nous y avons réfléchi ensemble et le nom de Walter Roman, de Drone Concept s’est naturellement imposé pour la partie vues aériennes. Pour ceux qui ne le saurait pas, un drone est un petit avion téléguidé par des professionnels – c’est important de le préciser, car on ne s’improvise pas pilote de drone. Cela exige, au-delà de la connaissance de l’appareil, une certaine dextérité pour rendre à l’image le naturel d’un vol et nos pilotes sont assermentés pour le faire. Et très sympathiques…

PZ : Vous, la passionnée de cuisine que l’on connaît puisque vous avez co-présenté pendant 8 ans La Cuisine d’à côté et donc écumé la région à la recherche des perles rares du savoir culinaire, trouvez-vous dans cette émission d’aventures entre terre et mer, un prolongement aux découvertes entreprises à l’époque ?

CA : Dans toutes les émissions que j’ai présentées, le fil conducteur n’était pas forcément la thématique mais c’était avant tout la rencontre avec l’autre. Il est vrai que la cuisine a été mon mode d’expression pendant plusieurs années. Donc je dirais que le lien entre les deux expériences c’est le partage, quel qu’il soit. Je n’exclus absolument pas d’aller rencontrer un chef si l’occasion se présente et si c’est intéressant pour le développement de cette nouvelle émission.
Cuisine, vin, patrimoine, terre, mer, air, c’est la relation qui prime pour moi. Animer seule une émission ne présente aucun intérêt pour moi : c’est la relation humaine qui m’intéresse dans tous ces projets.

 PZ : Une anecdote à propos de Luberon, pierre de lumière ?

CA : Et bien, je vous parlais de relation humaine, justement… Sur ce tournage, j’ai rencontré un jeune homme qui s’appelle Bruno Pitot. Petit-fils de carrier, c’est un amoureux fou de Lacoste dont il est un guide passionné et, pour nous, pour vous,  il a été très généreux. Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu dans les yeux d’un invité autant de plaisir à vouloir nous faire plaisir dans l’échange. Une très belle rencontre vraiment, qui m’a beaucoup émue et je sais que le plaisir était réciproque.
Je ne voudrais pas non plus parler de Bruno sans évoquer Stéphane Roucheton, notre tailleur de pierre et guide dans les carrières. Tous deux n’avaient jamais fait de télévision et nous avons eu des échanges formidables et sur l’échelle de la valeur humaine, cela n’a pas de prix ! Je suis très heureuse d’avoir pu ainsi les mettre en avant !

 

Propos recueillis par Pernette Zumthor

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Sur les chemins de la pierre, Carine  vous ouvrira les portes du village des Bories, un véritable monde minéral de pierre sèche ainsi que celles de la carrière monumentale d’Oppède pour les pierres de taille. Stéphane Roucheton, spécialiste de la maçonnerie ancienne sera notre guide. 
Petit-fils de carrier, Bruno Pitot nous contera l’histoire de son grand-père et de l’impact des carrières sur le village de Lacoste.
Au coeur de ce village, une école internationale d’art accueille plus de 2000 étudiants chaque année. Rencontre avec son directeur Kirt Wood.
On fêtera en 2014 le bicentaire de la mort du marquis de Sade. Une visite exceptionnelle vous sera proposée par Jean-Pascal Hesse, collaborateur de Pierre Cardin, propriétaire du  château du divin marquis.

Une émission réalisée par Chrystel Chabert

Samedi 5 octobre à 16:15 sur France 3
Pour revoir l’émission après sa diffusion, cliquez ici 

 

11 Sep

Les Coulisses du Zoo de La Barben vues par David Bouttin

Samedi 14 septembre à 16h15, France 3 Provence-Alpes vous propose le premier numéro de sa nouvelle émission Chroniques du Sud qui se déclinera, tout au long de la saison, en deux volets. L’un, consacré à la découverte d’un site, d’un événement et l’autre à leurs coulisses.
Pour cette rentrée, le film PAR AMOUR DU ZOO réalisé en co-production avec Comic Strip propose une plongée dans l’envers du décor d’un parc animalier, celui de La Barben. Aux manettes de la réalisation de ce documentaire, David Bouttin qui nous livre ici quelques impressions.

David Bouttin, réalisateur

PZ : Vous qui aviez collaboré à quelques numéros d’Empreintes du Sud l’an passé, en quoi la démarche entreprise aujourd’hui pour Chroniques du Sud est-elle différente ?

DB : L’année dernière, avec Empreinte du Sud émission à laquelle j’ai collaboré on parlait du terroir, du pays. C’était de la balade, de la rencontre et de la découverte. Cette année on est en coulisses, on est dans le secret de fabrication pour autant qu’on nous le dévoile. Ainsi ce sont les coulisses d’un grand restaurant de Monaco, de Marineland ou d’ un Ferry pour la Corse qui bientôt seront sujets de ces documentaires. Mais le  premier film se consacre au Zoo de la Barben, le plus grand parc animalier de la région Provence.

PZ : Comment avez-vous abordé ce tournage ?

DB : Pour tourner ce film au zoo de La Barben, l’approche était plus documentaire que magazine : il nous fallait trouver les bons personnages, ceux  qui font vivre le lieu par l’émotion qu’ils dégagent. En fait, ce sont les soigneurs animaliers qui remplissent le mieux ce rôle, au sein du parc, de par leur contact permanent avec les animaux. On les a suivis dans leur travail au quotidien de même que les super-soigneurs que sont, la biologiste et le chef d’exploitation ou les vétérinaires.
Quand on visite un zoo, on a l’habitude de voir les animaux seuls, comme donnés en pâture à des spectateurs.  Il y a presque quelque chose de déshumanisé dans cette façon de les aborder tandis qu’en coulisses, on a la chance de partager la « visite » avec des familiers des animaux, préoccupés avant tout de respecter chaque individu. C’est très différent et évidemment très attachant.

PZ : Y-a-t-il eu des surprises, des situations drôles ou plutôt dangereuses au cours de ce tournage ?

DB : On a eu le loisir de vivre des situations totalement inattendues comme,
nettoyer l’œil d’un rhinocéros, attraper un walabi pour lui faire une piqûre, couper les ongles d’un éléphant, mettre des gouttes dans la bouche d’un serpent, autant de gestes que les soigneurs de La Barben effectuent au quotidien et dont on offre la primeur à nos téléspectateurs.

Propos recueillis par Pernette Zumthor

Par Amour du ZOO

Réalisation David Bouttin
Image Didier Magnan
Son Bertrand De Vals
Montage Barabara Chiarazzo
Produit par Thierry Aflalou

Une co production France Télévision Comic Strip

La Bande annonce de Par Amour du zoo


Chroniques du Sud 1 Les coulisses du zoo de La… par france3provencealpes