Vendredi 5 décembre 2014 à 20h00 Auditorium du Pharo
Le chef israélien Yaron Traub dirigera l’orchestre philharmonique de Marseille et le violoncelliste Alexander Knyazev pour un concert hors les murs donné à l’auditorium du Palais du Pharo.
Cette soirée donnera à entendre
les Danses de Galanta du compositeur hongrois Zoltan Kodaly
En partenariat avec l’Opéra de Marseille pour cette nouvelle saison musicale, nous vous proposons de gagner des places pour ce concert exceptionnel.
C’est ici et maintenant
Auditorium du Pharo
58, boulevard Charles Livon
13007 Marseille
La Fiesta des Suds
Du 15 au 18 octobre 2014
à Marseille, Dock des Suds
Défense de dormir ! C’est par cette injonction, de toute évidence joyeuse, que l’équipe artistique de la Fiesta des Suds, nous invite à venir goûter sa 23ème édition au Dock des Suds à Marseille.
Année après année, cette fête qui met en avant la mixité et le partage des musiques et des genres, nous autorise à un bain d’insouciance et de bonheur collectif.
Une Fiesta des minots en préambule le 15 octobre, suivie de 3 soirées denses en réjouissances dont un final en nuit blanche, qui jouera les after jusqu’au dimanche midi.
La Fiesta se réinvente et agite les couleurs du Sud.
A la proue de ce navire, Bernard Aubert veille à faire perdurer l’esprit de la fête et de rassemblement :
A l’heure où certains veulent nous enfermer dans une esthétique, une communauté, un clan, nous, nous savons à la Fiesta que notre planète n’est faite que de croisements, de mixes
et d’attirance vers Son autre. J’aime les pépites, dit-il, les dynamiteurs de sons, les alchimistes, les funambules, les trublions, les retours gagnants, les divas incendiaires des dancefloor,
les passionarias, les inclassables !
Cette profession de foi en tête, chacun devrait y trouver son compte car à la Fiesta on ne fait pas que le plein de musiques actuelles mais aussi d’arts visuels, de gastronomie et d’éco-attitude.
Jusqu’au 4 janvier 2015 aux Carrières de Lumières Les Baux-de-Provence
Il faudrait être fou pour rester insensible à l’explosion de couleurs à laquelle nous expose le nouveau spectacle des Carrières de Lumières. Klimt et Vienne, un siècle d’or et de couleurs traverse 100 ans de peinture viennoise : un véritable voyage initiatique pour qui ne connaît pas cette période picturale qui ouvre la voie vers la modernité.
De Gustav Klimt à Egon Schiele en passant par Hans Makart, le précurseur néo-classique et Fritz Hundertwasser, l’héritier fantasque, c’est toute l’école symboliste de Vienne du début du 19ème à laquelle on rend hommage aux Baux-de-Provence. L’or et les motifs décoratifs, caractéristiques des oeuvres de Klimt, resteront un phare de cette révolution artistique. Le spectacle présente ainsi les oeuvres qui ont fait la singularité et le succès de Klimt : sa période dorée, ses portraits et ses paysages.
Culturespace, gestionnaire du site prestigieux des anciennes carrières des Baux-de-Provence depuis 2011, a mis au point une installation numérique à la pointe de la technologie qui repense radicalement notre rapport à l’art et à sa diffusion. Cent vidéoprojecteurs pilotés par des serveurs graphiques qui projettent des images sur les parois verticales de la carrière et, au sol, un tapis d’images.Tout un dispositif visuel et sonore qui invite le visiteur à une expérience sensorielle tout à fait convaincante. C’est un trio italien – Gianfranco Iannuzzi, Renato Gatto et Massimiliano Siccardi – à qui l’on doit cette prouesse de technologie et d’inventivité baptisée AMIEX Art Music & Immersive Experience. A leur actif, ils comptent déjà plusieurs réalisations aux Carrières de Lumières mais aussi au Palais des Papes à Avignon ou au Val de Grâce à Paris.
Nicolas Mathey, technicien vidéo, fait partie de l’équipe qui, tous les jours, surveille de près les 100 vidéos-projecteurs et les serveurs qui leur sont dédiés. Aucun bobo n’échappe sa surveillance et il n’est pas rare de devoir monter dans une nacelle qui l’emmène à 15 mètres de haut au chevet des machines.
Mais au-delà de son rôle technique indispensable, il peut aussi, comme ses collègues, donner à un public souvent très curieux, des explications sur le fonctionnement du dispositif mis en place. En effet, en poste aux Carrières depuis quelques années, il a suivi de près le montage des 3 derniers spectacles que l’on doit au trio italien.
Avec un nombre de visiteurs en constante augmentation, Les Carrières de lumières ont réussi le pari, grâce à ce concept original de diffusion culturelle, de devenir le passage obligé des tours-opérateurs qui sillonnent la région. Allemands, canadiens, suisses, américains ou français, très peu d’entre eux boudent leur plaisir.
Petits réactions en vo, saisies au vol dans le mistral qui n’épargnait pas les carrières ce jour-là.
Accéder rapidement à la biographie des concepteurs :
France 3 Provence-Alpes est partenaire de l’événement Parier sur l’intelligence et la curiosité du téléspectateur, donner envie de découvrir, de connaître, de rencontrer, vivre la connaissance comme une aventure… tels sont les leitmotivs de France 3 !
Du 11 au 13 avril à Aix-en-Provence. Le temps d’un long week-end, le festival s’installe à la Cité du Livre.
Autour d’une grande librairie consacrée à la bande dessinée, plus d’une cinquantaine d’artistes internationaux et de professionnels du livre sont invités Rencontres pour une dédicace ou un café, interviews en public, ces trois jours sont un moment privilégié pour favoriser les échanges entre les auteurs et leur public. Tête chercheuse de nouveaux traits et rendez-vous de talents accomplis depuis déjà 11 ans, le festival a fait sien le principe d’installer à la même table les éditeurs les plus imposants et les entreprises alternatives les moins diffusées.
Jean-Yves Le Naour était l’invité de Muriel Gensse sur France 3 Provence-Alpes. Il évoque « la faute au Midi » qui constitue une injustice faite aux poilus provençaux totalement absente des livres d’histoire.
France 3 Provence-Alpes, est fière de soutenir l’initiative des Rencontres du 9ème Art et vous propose de participer à un tirage au sort pour gagner un album parmi ceux proposés ci-dessous. Pour jouer cliquez sur ce lien
La Faute à Midi, soldats héroïques et diffamés /Jean-Yves Le Naour et Alexandre Dan
Le livre revient sur un épisode marquant de la première guerre mondiale. En Août 1914, lors de la première grande bataille, des méridionaux sont lancés baillonnette au canon contre les allemands qui les écrasent sans pitié avec leur artillerie. Le maréchal Joffre désignera les provençaux comme les coupables d’une défaite qui fit 10 000 morts.
Docteur Radar / Tueurs de savants par Noël Simsolo
Dans le rôle du méchant machiavélique, le Docteur Radar. Dans celui de l’enquêteur déterminé et perspicace, le gentleman-détective Ferdinand Straub. Entre eux, une lutte acharnée et, dans leur sillage, des morts en pagaille et des secrets en veux-tu en voilà…
Yuna – La prophétie de Winog par Jacques Lamontagne /Ma Yi Trois druides considèrent une jeune fille comme étant l’élue, celle qui pourra sauver les trois royaumes de leur sombre destin. Une nouvelle série heroïc-fantas-classique, néanmoins captivante…On ne décroche pas une seconde du récit parfaitement concocté par Jacques Lamontagne, jusqu’alors, surtout connu pour ses dessins (Les druides).Le dessinateur chinois, Ma Yi nous ravit avec ses créatures fantastiques, ses chimères plongées dans une forêt menaçante mais aussi par ses scènes d’action. Un classique du genre, efficace, qui donne envie de savoir si Yuna et son équipe empêcheront le machiavélique Kaour de détruire les trois royaumes et de mettre la main sur Caladbolg, l’épée légendaire forgée par des fées…
Du 20 au 22 mars se tiendra à Marseille au Dock des Suds la 10ème édition du Babel Med Music, forum international des musiques du monde. Rendez-vous d’échanges commerciaux et professionnels qui rassemble, une fois par an, quelques 2500 participants autour de nombreuses tables rondes thématiques, l’évènement vise aussi à valoriser auprès d’un large public (15 000 personnes attendues) des artistes émergents.
Dans le sillage de la Fiesta des Suds qui fait vibrer l’automne marseillais tous les ans depuis deux décennies, le Babel Med Music s’est imposé au départ comme une évidence culturelle, économique et éthique, venant prolonger un évènement pré-existant. A la barre de ce navire, Bernard Aubert, qui partage la direction artistique de l’événement avec Sami Sadak, nous raconte le début de l’aventure.
Le Contexte
Créé à la demande des professionnels, cet espace d’échange qu’est le Babel Med Music, donne à celui qui s’y inscrit, la possibilité d’explorer des enjeux, des problématiques liées à la profession, par le biais de tables rondes réunissant spécialistes et utilisateurs avisés.
« En 2004, la crise du disque a déjà eu lieu, les nouvelles technologies sont là mais les contours économiques de ce nouveau mode de production/diffusion sont encore à cerner : comment les musiques vont être achetées, payées, comment cela va revenir à l’artiste. Il y a de gros enjeux autour de cette problématique et ils dépassent largement notre festival mais notre projet peut être l’endroit où cette problématique se discute, où l’on essaie d’élaborer ce que sera la musique de demain. Et surtout en l’appuyant sur le spectacle vivant qui fait vivre 90% des musiciens et leur assure la survie. » B.Aubert
Chaque année, au premier jour du printemps, Marseille attire une nuée d’organisateurs de festivals. Le Babel Med Music, qui a vu juste en s’implantant dans la cité phocéenne, est LEUR grande fête. Festival d’Oslo, de Londres, de New-York mais aussi des structures plus petites qui viennent également acheter du spectacle. Chaque année ils sont environ 5 à 700 qui viennent ici joindre le plaisir de la fête à celui du travail. Echange, discussion, découverte et signatures de contrats.
« Il faut savoir qu’un groupe qui passe à Babel Med Music signe, en moyenne, entre 30 et 40 spectacles de plus que ce qu’il aurait fait sans venir ici. Donc c’est intéressant au niveau des artistes mais bien évidemment également du point de vue des directeurs de festivals. » B.Aubert
Parmi eux, Ruben Paz, leader du groupe Chévéréfusion, saxophoniste et flûtiste de la Havane qui a choisi Marseille comme port d’attache, offrant son héritage afro-cubain aux influences jazz et world-music les plus dansantes. Déjà programmée à la Fiesta en octobre 2013, sa formation qui avait chauffé le « dance floor » du Dock des Suds, donne rendez-vous samedi 22 en fin de soirée, à tout ce qui compte, dans la région, d’amateurs de salsa.
Mais pourquoi avoir choisi Marseille quand on vient de La Havane ?
Les coups de coeur du Directeur.
Avec 30 concerts et plus de 200 artistes programmés sur 3 jours, chacun saura faire son choix en fonction de ses affinités électives mais un petit conseil n’étant jamais de trop, Bernard Aubert vous livre son trio de coeur.
L’avenir du Babel Med Music
Avec près de 1200 propositions d’artistes cette année, il y a fort à parier que les années à venir ne soient pas en deça, d’autant plus que l’évènement s’internationalise. L’organisation reçoit aujourd’hui des propositions de Laponie, du Pérou, d’Ouzbékistan ou de New-York. Autant de signes qui donnent raison aux professionnels qui n’ont pas du tout envie que le Babel Med s’arrête. Au contraire, ils plebiscitent un développement qui ajouterait un volet dédié aux nouvelles technologies, répondant en cela à une demande très forte des artistes et des professionnels de renforcer leur présence sur ces plateformes mondiales.
Le Babel Med Music se tiendra du 20 au 22 mars au Dock des Suds à Marseille Le site officiel du Babel Med Music 2014 Le site du forum Babel Med 2014
Représentations du 8 au 16 mars Places à gagner pour le 11 mars, 20:00
Colomba, considéré comme l’un des chefs-d’oeuvre de Prosper Mérimée avec Carmen, a pour thème la vendetta corse. Ce texte écrit au retour d’un voyage sur l’île effectué au cours de l’année 1840, lui ouvrira les portes de l’Académie française.
Pianiste de jazz, arrangeur célèbre, compositeur de musique de films, Jean-Claude Petit prête son talent à l’opéra. En 2007, il avait dirigé une première oeuvre lyrique populaire : « Sans famille », plus proche cependant de la comédie musicale. Aujourd’hui c’est un véritable opéra de 2h15′, avec Marie-Ange Todorovitch dans le rôle-titre, auquel il se consacre.
L’orchestre de l’opéra de Marseille sera dirigé par Claire Gibault
« Ce travail est un acte d’amour pour le chant lyrique, l’île de Corse et sa singularité et pour la Méditerranée berceau de notre civilisation. Le langage musical est résolument »actuel », avec l’acquis de toute la musique du 20ème siècle, en respectant le principe de mélodies pouvant être »entendues » par le plus grand nombre, sans passéisme, avec une écriture orchestrale contemporaine, complexe harmoniquement dans une tradition qui va de Ravel et Debussy jusque Messiaen et Dutilleux« .
En 2010, une équipe de Culture Box avait rendu visite à Marie-Ange Todorovitch dans son repaire savoyard. Rencontre avec une artiste bien dans son époque.
Le 1er mars à 15:00, Foyer de l’Opéra L’opéra vous invite à assister à une conférence donné par Jean-Claude Petit autour de sa création. Entrée : 3 euros dans la limite des places disponibles. Toutes les infos utiles
Distribution Marie-Ange TODOROVITCH, Pauline COURTIN, Lucie ROCHE, Cécile GALOIS, Jean-Philippe LAFONT, Francis DUDZIAK, Jean-Noël BRIEND, Cyril ROVERY, Bruno COMPARETTI, Mikhael PICCONE, Jacques LEMAIRE
Le projet de Christian Ubl, chorégraphe d’origine autrichienne était de créer un corpus commun à cinq interprètes, entre poésie, utopie et expression artistique, un langage chorégraphique et plastique chargé d’empreintes personnelles et de marques folkloriques librement revisitées. En convoquant les origines et l’héritage immatériel de la danse il voulait oser un autre regard sur l’identité européenne. Plateau nu, tapis blanc, forêt de drapeaux à valeur de signal ou de marque, lumières tranchantes, costumes décalés et espaces sonores abstraits sont quelques-uns des éléments fondateurs de cette pièce en trois mouvements pour quatre danseurs, un compositeur, un batteur.
La modernité c’est la tradition en action
En embrassant, tout en les revisitant, les traditions européennes (danse, habitudes, coutumes), Christian Ubl cherche si un langage unique peut en résulter, s’il est possible de cheminer vers une esthétique et une forme chorégraphique où l’abstraction fait resurgir une matière-corps partagée par cinq danseurs.
En tant qu’autrichien qui vit et travaille en France, ce chorégraphe est tiraillé entre son identité d’origine et celle d’adoption. Il ressent fortement leur enchevêtrement, deux identités clairement différenciables et présentes dans un seul corps. Cette dualité l’a amené à s’interroger sur l’existence d’une identité européenne et sur les valeurs, les critères et les codes au travers desquels on pourrait la définir.
Au cœur du dispositif : le drapeau comme objet et installation, détourné de sa valeur symbolique et protocolaire; le folklore qui charge les corps de substances originelles et chorégraphiques.
Une répétition publique est prévue le 18 février à 18:00. L’occasion peut-être de percer le mystère du travail de création en cours.
Lucia di Lammermoor, l’oeuvre tragique de Gaetano Donizetti, préfigure le romantisme italien et offre aux amateurs de belcanto les plus belles pages de son histoire. Parmi les passages les plus connus de l’oeuvre, on reconnaîtra la longue « scène de la folie » où Lucia sombre dans une démence irréversible et le grand sextuor de l’acte II, page maîtresse de l’ouvrage qui annonce à lui seul les grands ensembles de Giuseppe Verdi. Au moment de la création de Lucia di Lammermoor, cela fait déjà quatre ans que Donizetti attend de connaître le succès à Paris. Seul Anna Bolena créé en 1831, reçoit un accueil digne de ce nom.
C’est « Lucia » dont la première a lieu le 26 septembre 1835 au Teatro San Carlo de Naples qui lui offre un véritable triomphe et la consécration tant attendue : il a su, comme personne avant lui, produire l’opéra romantique par excellence, l’œuvre dont toutes les facettes font étroitement écho à la sensibilité de l’époque. Pour preuve, c’est une représentation de Lucia que Flaubert décrit dans Madame Bovary et Tolstoï dans Anna Karenine. Cet ouvrage fera le tour du monde et sera joué, du vivant de l’auteur, jusqu’à la Havane ou Santiago du Chili.
L’opéra de Marseille qui n’avait pas reçu Lucia depuis 2007, propose ici une création en coproduction avec l’opéra de Lausanne dans une mise en scène de Fréderic Bélier-Garcia et sous la direction musicale d’ Alain Guingal. Les rôles titres seront joués alternativement par Zuzana Markova et Burcu Uyar pour le rôle de Lucia et Giuseppe Gipali et Arnold Rutkowski pour Edgardo.
Au mois de février, le Pavillon Noir met à son programme de la danse traditionnelle indienne et japonaise. Qu’elles se nomment Odissi ou Kamigata-mai, ces traditions ont leurs maîtres contemporains qui vouent tout leur talent à les ré-enchanter.
Sutra
Arushi MUDGAL, reprend dans Sûtra, les oeuvres créatives de trois générations de chorégraphes en danse Odissi. Apparue dans la région d’Orissa, à l’est de l’Inde, cet art fut essentiellement pratiqué par les devadâsî, danseuses des temples dédiées à la divinité, mais aussi par de jeunes garçons, les gotipua. Quoi qu’il en soit, l’Odissi évoque avant tout une vision indienne de la féminité.
Présente dans les festivals du monde entier, Arushi Mudgal a notamment été invitée en 2008 par Pina Bausch pour se produire au festival de danse de Düsseldorf. Etoile montante de l’Odissi, elle est fascinante de jeunesse et de virtuosité. Sa grâce enthousiasme publics et medias.
Entretien
Extrait
SUTRA se jouera les 4 et 5 février à 20:30
Keiin YOSHIMURA, est passée maître dans l’art du Kamigata-mai, une danse apparue au cours du 16ème siècle à Osaka et Kyoto, fondée sur les danses traditionnelles que sont le Kabuki, le Nô ou le Kyogen. Pendant cette période et durant les deux siècles que durera l’ère EDO, le Japon, à l’abri de conflits majeurs, verra fleurir des traditions devenues ancestrales comme l’arrangement floral, Ikebana, la cérémonie du thé, Chanoyu, l’art de l’estampe, Ukiyo ou encore le poème minimal que l’on connait sous le nom de Haiku. Le Kamigata-mai, né de cette même période faste est essentiellement pratiqué par des femmes qui y apportent sensibilité et délicatesse. Il se joue dans de petits espaces intimes propices à l’expression des sentiments profonds, à la différence du Kabuki plus dynamique, voire turbulent dédié à des audiences plus larges.
Keiin Yoshimura, accompagnée d’un danseur et d’un chanteur Jiuta, figure incontournable de la chanson populaire de la région de Kamigata, vit son art comme un poème spirituel sur la beauté originelle.
Entretien
Extraitde « Yashima »
Le spectacle se jouera le 7 février à 20:30 et le 8 février à 19:30
Du 29 janvier au 1er février, le théâtre de La Criée présente la nouvelle création de Jean Bellorini, figure montante de la jeune génération théâtrale. En mettant en scène La Bonne Ame du Se-Tchouan de Brecht, il s’attaque à un « monument » du théâtre du 20ème siècle achevé en 1940 ; un texte d’interrogations face à l’existence de l’homme, un texte politique associé au mystère de la poésie…
Jean Bellorini a rêvé un spectacle simple, drôle et terrible aussi. Une danse, un bal, porteur d’une grâce légère et d’une force violente. Des chansons et un esprit de fanfare porté par une troupe débordante et créative une grande famille de 18 comédiens et Macha Makeïeff pour en imaginer les costumes.
Créée à Zurich en 1943, La Bonne Ame du Se-Tchouan, appartient au cycle des grandes pièces écrites par Brecht en exil – Mère Courage, Maître Puntila, La Résistible ascension d’Arturo Ui. […] Il suffit qu’un jeune metteur en scène de 30 ans – Jean Bellorini – la revisite pour qu’elle retrouve ses couleurs de fable épique et lyrique, magnifique et bouleversante, désespérée et joyeuse. Voire de conte tragique et merveilleux. Le spectacle dure plus de trois heures. On ne les voit pas passer, incapable de résister à ce même bonheur déjà éprouvé lors des précédents spectacles de Jean Bellorini. Le bonheur de vivre des belles et grandes histoires racontées sur le mode naïf, riches d’images poétiques et de pure émotion. Ce qui n’interdit pas la réflexion. La définition du théâtre populaire ?
La Croix
Jean Bellorini dans l’Humeur Vagabonde de Kathleen Evin Ecouter l’émission