27 Fév

Un rendez-vous interactif

Jeudi 27 février à 19:30
En direct sur notre site 

A l’occasion des prochaines élections municipales, France Télévisions s’associe avec Google et son outil Hangout pour permettre aux internautes de poser des questions en direct et en vidéo à un candidat, lors de débats organisés par les rédactions régionales de France 3.

France 3 Provence-Alpes organise son premier débat interactif avec l’un des candidats en lice pour la mairie de Marseille : Patrick MENNUCCI – PS / EELV
30 à 40’ de questions réponses avec 4 ou 5 internautes qui se sont inscrit sur la plateforme #mondebat2014
Rubin Sfadj, avocat
Annick Lépine, sans profession
Catherine Lesage, étudiante
Michel Brack, photographe

A suivre dès 19:30

Le prochain hangout aura lieu le 7 mars et invitera les internautes à débattre avec Jean-Claude Gaudin

24 Fév

Colomba à l’opéra de Marseille

Représentations du 8 au 16 mars 
Places à gagner pour le 11 mars, 20:00

 

Colomba, considéré comme l’un des chefs-d’oeuvre de Prosper Mérimée avec Carmen, a pour thème la vendetta corse. Ce texte écrit au retour d’un voyage sur l’île effectué au cours de l’année 1840, lui ouvrira les portes de l’Académie française.

Pianiste de jazz, arrangeur célèbre, compositeur de musique de films, Jean-Claude Petit prête son talent à l’opéra. En 2007, il avait dirigé une première oeuvre lyrique populaire : « Sans famille », plus proche cependant de la comédie musicale. Aujourd’hui c’est un véritable opéra de 2h15′, avec Marie-Ange Todorovitch dans le rôle-titre, auquel il se consacre.

L’orchestre de l’opéra de Marseille sera dirigé par Claire Gibault

« Ce travail est un acte d’amour pour le chant lyrique, l’île de Corse et sa singularité et pour la Méditerranée berceau de notre civilisation. Le langage musical est résolument  »actuel », avec l’acquis de toute la musique du 20ème siècle, en respectant le principe de mélodies pouvant être  »entendues » par le plus grand nombre, sans passéisme, avec une écriture orchestrale contemporaine, complexe harmoniquement dans une tradition qui va de Ravel et Debussy jusque Messiaen et Dutilleux« .


Jean-Claude Petit – la Matinale par francemusique

En 2010, une équipe de Culture Box avait rendu visite à Marie-Ange Todorovitch dans son repaire savoyard. 
Rencontre avec une artiste bien dans son époque.

Le 1er mars à 15:00, Foyer de l’Opéra
L’opéra vous invite à assister à une conférence donné par Jean-Claude Petit autour de sa création.
Entrée : 3 euros dans la limite des places disponibles.
Toutes les infos utiles 

 

Distribution 
Marie-Ange TODOROVITCH, Pauline COURTIN, Lucie ROCHE, Cécile GALOIS, Jean-Philippe LAFONT, Francis DUDZIAK, Jean-Noël BRIEND, Cyril ROVERY, Bruno COMPARETTI, Mikhael PICCONE, Jacques LEMAIRE

17 Fév

Danse : nouvelle scène contemporaine

Au Pavillon Noir, Aix-en-Provence
Du 11 au 28  mars 2014

Le mois de Mars au Pavillon Noir, centre chorégraphique dirigé par Angelin Preljocaj à Aix-en-Provence sera le mois de l’avant-garde internationale en matière de danse.

Du 11 au 28 mars 2014, l’équipe artistique propose un temps fort dans le but de présenter les tendances de la scène contemporaine par des artistes incontournables.
A voir, revoir ou découvrir absolument !
France 3 Provence-Alpes vous propose de gagner des places pour l’une de ces soirées. Cliquez ici

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mages : Gadi Dagon, Pierre Ricci, Danielle Voirin, YK Projects

Avec La belle indifférence, Gaëlle Bourges propose un tableau vivant librement inspiré des nus couchés de la peinture occidentale.
Spectacle les 11 et 12 mars à 20:30

Roy Assaf,danseur et chorégraphe installé à Tel Aviv,considéré comme l’une des figures montantes de la scène israélienne, présente un double programme.
Six years later, un duo d’une beauté fracassante et The Hill, un trio impétueux à la douce virtuosité.
Spectacle le 14 mars à 20:30 et le 15 mars à 19:30

Lauréat de Danse l’Afrique Danse à Bamako, Qudus Onikeku, de nationalité nigériane, a collaboré avec Sidi Larbi Cherkaoui mais aussi Georges Lavaudant.
Il interprète Qaddish la pièce qu’il a créée au dernier Festival d’Avignon
Spectacle le mardi 18 mars à 20:30

Jérôme Brabant et Hiroaki Umeda sont réunis en une soirée autour de la force magnétique du corps.
Jérôme Brabant, dans Heimat  la tête et le corps affublés de cônes piquants en papier blanc revisite les codes du maloya, chant et danse traditionnels des esclaves de l’Ile de La Réunion
Avec Hiroaki Umeda, il se dégage une énergie électrisante.Dans While going to a condition, a gestuelle empreinte de poésie, possède une force magnétique unique quand son corps désarticulé quitte l’immobilité pour la fluidité.
Spectacle le jeudi 20 mars à 20:30

Radhouane El Meddeb, artite associé au Centquatre à Paris, se met dans la peau d’une femme, le temps d’un solo, laissant affleurer la féminité qui l’habite, comme un subtil écho au printemps arabe.
Spectacle le samedi 22 mars à 19:30

Christian Rizzo est une figure atypique de la danse contemporaine française : fondateur d’un groupe de rocker puis styliste il se tourne rapidement vers la danse et la performance.
Dans Sakian Göze çöp Batar (C’est l’oeil que tu protèges qui sera perforé), il présente son fameux solo à la beauté rare et précieuse. Son écriture développe un rapport musical au corps, sa danse « bugge », doute ou bien s’abandonne.
Spectacle le mardi 25 mars à 20:30

Halory Goerger et Antoine Defoort refont le monde dans 8m2 avec Germinal, fresque loufoque déglinguée.
Spectacle les 27 et 28 mars 2014 à 20:30

 


SPOT PAVILLON NOIR scène contemporaine par france3provencealpes

06 Fév

« Shake it out », une pièce dansée sur l’identité européenne

Au Pavillon Noir les 20 et 21 février 2014

Le projet

Le projet de Christian Ubl, chorégraphe d’origine autrichienne était de créer un corpus commun à cinq interprètes, entre poésie, utopie et expression artistique, un langage chorégraphique et plastique chargé d’empreintes personnelles et de marques folkloriques librement revisitées. En convoquant les origines et l’héritage immatériel de la danse il voulait oser un autre regard sur l’identité européenne.
Plateau nu, tapis blanc, forêt de drapeaux à valeur de signal ou de marque, lumières tranchantes, costumes décalés et espaces sonores abstraits sont quelques-uns des éléments fondateurs de cette pièce en trois mouvements pour quatre danseurs, un compositeur, un batteur.

 

La modernité c’est la tradition en action

En embrassant, tout en les revisitant, les traditions européennes (danse, habitudes, coutumes), Christian Ubl cherche si un langage unique peut en résulter, s’il est possible de cheminer vers une esthétique et une forme chorégraphique où l’abstraction fait resurgir une matière-corps partagée par cinq danseurs.

En tant qu’autrichien qui vit et travaille en France, ce chorégraphe est tiraillé entre son identité d’origine et celle d’adoption. Il ressent fortement leur enchevêtrement, deux identités clairement différenciables et présentes dans un seul corps. Cette dualité l’a amené à s’interroger sur l’existence d’une identité européenne et sur les valeurs, les critères et les codes au travers desquels on pourrait la définir.

Au cœur du dispositif : le drapeau comme objet et installation, détourné de sa valeur symbolique et protocolaire; le folklore qui charge les corps de substances originelles et chorégraphiques.

Une répétition publique est prévue le 18 février à 18:00. L’occasion peut-être de percer le mystère du travail de création en cours.

 

Le site du Pavillon Noir
Le site de Christian Ubl 

30 Jan

LE grand oeuvre de Donizetti à l’Opéra de Marseille

Lucia di Lammermoor, l’oeuvre tragique de Gaetano Donizetti, préfigure le romantisme italien et offre aux amateurs de belcanto les plus belles pages de son histoire.
Parmi les passages les plus connus de l’oeuvre, on reconnaîtra la longue « scène de la folie » où Lucia sombre dans une démence irréversible et le grand sextuor de l’acte II, page maîtresse de l’ouvrage qui annonce à lui seul les grands ensembles de Giuseppe Verdi. 
Au moment de la création de Lucia di Lammermoor, cela fait déjà quatre ans que Donizetti attend de connaître le succès à Paris. Seul Anna Bolena créé en 1831, reçoit un accueil digne de ce nom.

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C’est « Lucia » dont la première a lieu le 26 septembre 1835 au Teatro San Carlo de Naples qui lui offre un véritable triomphe et  la consécration tant attendue : il a su, comme personne avant lui, produire l’opéra romantique par excellence, l’œuvre dont toutes les facettes font étroitement écho à la sensibilité de l’époque. Pour preuve, c’est une représentation de Lucia que Flaubert décrit dans Madame Bovary et Tolstoï dans Anna Karenine. Cet ouvrage fera le tour du monde et sera joué, du vivant de l’auteur, jusqu’à la Havane ou Santiago du Chili.

L’opéra de Marseille qui n’avait pas reçu Lucia depuis 2007, propose ici une création en coproduction avec l’opéra de Lausanne dans une mise en scène de Fréderic Bélier-Garcia et sous la direction musicale d’ Alain Guingal. Les rôles titres seront joués alternativement par Zuzana Markova et Burcu Uyar pour le rôle de Lucia et Giuseppe Gipali et Arnold Rutkowski pour Edgardo.

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Mady Mesplé, inoubliable

 

28 Jan

Marseille : des épaves qui en disent long

L’Histoire engloutie sous la mer, un film de Valérie Simonet et René Heuzey
samedi 11 octobre à 15h20 sur France 3 Provence-Alpes
et en replay pendant un mois sur notre site web dès la fin de la diffusion.
Entretien avec sa réalisatrice, ci-dessous

Notre-Dame de La Garde veille sur la rade de Marseille mais malgré la dévotion des gens de mer, nombreux sont les navires qui reposent sous les eaux. A gratter le sable de la rade, on remonte l’histoire d’un port riche de 26 siècles de péripéties. Autour des îles comme  au pied du phare Planier, première vigie qui annonce l’approche de la côte, reposent des dizaines d’épaves, depuis les premiers bateaux à voile, en bois, qui amenèrent les Phocéens sur les rives du Lacydon, jusqu’aux cargos contemporains aux flancs en acier et aux moteurs puissants ou les avions de la dernière guerre mondiale. Une histoire figée dans le sable et la vase et  en miroir celle d’un port de commerce florissant.

Images extraites du film

En donnant la parole aux survivants des naufrages, gardiens de phare, sauveteurs et pêcheurs ; en mettant en scène des historiens, archéologues, un descendant de grand armateur ; en exhumant des dizaines de photos, d’archives filmées et de documents, Valérie Simonet raconte la saga d’un port de commerce qui a forgé la destinée d’une ville singulière.

Fille de la Méditerranée, plongeuse occasionnelle et marseillaise qui plus est, Valérie Simonet voue une passion contagieuse pour tout ce qui touche à la mer.
En découvreuse insatiable, c’est les yeux pétillants qu’elle a mené l’enquête comme si chaque trouvaille constituait pour elle un trésor inestimable.
Dans cette plongée à la rencontre de notre histoire enfouie, elle s’est adjoint le talent du cinéaste René Heuzey, spécialisé dans le tournage d’ images sous-marines.
Quel meilleur endroit que la digue du large à Marseille, pour évoquer ensemble les tours et détours de la chasse au trésor que fut ce tournage ?

Entretien avec Valérie Simonet


Entretien avec Valérie Simonet par france3provencealpes

 

Le film L’Histoire engloutie sous la mer sera diffusé le 15 février à 15:20 sur France 3 Provence-Alpes
et en replay pendant un mois sur notre site web dès la fin de la diffusion.
Une coproduction Pointe Sud productions, Ligne de Mire productions et France Télévisions

 

Un duo de professionnels au « cv » éloquent pour révéler les secrets de Marseille.

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La bio de Valérie Simonet

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La bio de René Heuzey

 

23 Jan

Pêcheurs d’Oursins, les derniers des Mohicans

un film de Valérie Simonet
Jeudi 17 avril à 18h00 à l’Alcazar, Marseille (entrée libre)
Première diffusion samedi 25 janvier sur France 3 Provence-Alpes
.

Valérie Simonet est enfant du pays. La Méditerranée coule dans ses veines tout comme elle s’en est nourrie dès le plus jeune âge.
Quand on est d’ici, on a une histoire intime avec les choses de la mer et il est un met des plus délicat au goût de sel et d’algues, dont aucun Méditerranéen n’imaginerait pouvoir se passer. Pourtant, le mal couve : les oursins disparaissent et, pire encore, les pêcheurs d’oursins se font de plus en plus rares. Seraient-ils plus frileux ? … cette pêche se pratiquant aux jours les plus froids.

Fille, petite-fille et arrière petite-fille de pêcheurs d’oursins amateurs, Valérie Simonet s’est émue de cette situation et a mené l’enquête auprès de ses amis de toujours, ceux qui n’ont jamais raccroché la « fourchette ». L’équipement de l’oursinier comprend une sorte de harpon en forme de fourchette et un panier en maille. Elle a rencontré de jeunes fervents, prêts à relever le défi de la plongée en eau froide pour le bonheur de cette pêche miraculeuse. En questionnant des scientifiques penchés sur le chevet des échinodermes, elle a porté l’espoir d’un renouveau, car pour elle, le lien est là, fort et vivant avec ces fonds marins qui l’ont vu naître.

Nous nous sommes vues sur la Digue du Large à Marseille. Le temps était radieux, les vagues n’en faisaient qu’à leur tête en s’écrasant sur les blocs de béton qui constituent la digue. Elle m’a parlé de son film malgré un clapot très sonore…

 

Pêcheurs d’oursins, les derniers des Mohicans… par france3provencealpes

 

 

Pêcheurs d’oursins, les derniers des Mohicans est une coproduction
Pointe Sud ProductionLigne de Mire Production et France Télévisions.

Diffusion samedi 25/01/204 à 15:20
En replay pendant un mois sur le site web des documentaires

22 Jan

Dans les Coulisses de La Timone

Samedi 25 janvier à 16:15 sur France 3 Provence-Alpes
puis en replay sur notre site web dès la fin de sa diffusion

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Cette semaine, Chroniques du Sud – Coulisses – vous emmène dans le plus grand centre hospitalier de la région en plein coeur de Marseille, le très fameux établissement de La Timone. Une véritable ville dans la ville qui abrite 5000 personnes, dont 900 médecins qui y prennent en charge chaque jour quelques 1000 patients.

Que se passe-t-il lorsque la porte du service se ferme ? Quelle humanité subsiste au delà de cette formidable machinerie en fonctionnement continu ?
Autant de questions qui sont au coeur du documentaire de Valérie Simonet et qu’elle a bien voulu évoquer pour nous.

 

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Entretien

PZ : Pourquoi vous être intéressée à l’hôpital de La Timone ?

VS : Alors, tout d’abord, La Timone c’est  le premier hôpital de notre région et le deuxième hôpital français après La Pitié-Salpêtrière à Paris.
Nous avons eu envie d’aller voir ce que devient cet hôpital à un moment un peu crucial de sa vie, c’est-à-dire celui où il va déménager une partie de ses activités dans un bâtiment ultra-moderne, construit au sein-même de La Timone. Le principe de l’émission étant d’être là où le téléspectateur – le patient que l’on est tous potentiellement – ne se trouve pas, nous allons découvrir ce qui se passe lorsque la porte de l’hôpital est refermée. 
Avec les caméras de France 3, nous avons été en complète immersion et  avons vécu une semaine au rythme du  service de chirurgie vasculaire du Pr Piquet.
Comme nous étions dans un service de chirurgie de pointe, nous avons suivi une intervention au bloc opératoire, pour rendre compte du rôle de chacun – les infirmières, comment travaillent-elles, le professeur de chirurgie qui s’apprête à opérer, bref, des moments rares auquel personne n’assiste en temps normal. Evidemment on a pu comprendre le fonctionnement du service – comment travaillent ensemble les équipes – infirmières, aide-soignantes et médecins.

Un des volet important que l’on va découvrir dans ce film c’est que La Timone, à l’instar de tous les hôpitaux de l’Assistance publique de Marseille ont déjà déménagé une partie de leur activité hors de l’hôpital : dans une immense usine située dans les quartiers Nord qui a ouvert en avril 2013. C’est un énorme navire dans lequel on va retrouver les cuisines des cinq hôpitaux marseillais, leurs services de blanchisserie mais surtout, toute la stérilisation ainsi que les magasins généraux où l’on trouve ce qui est indispensable pour le bon fonctionnement d’un service hospitalier.

Et puis, nous faisons vivre également le déménagement de ce service puisque nous étions présents le jour où il avait lieu. On déménage des meubles bien sûr, du personnel mais aussi des malades. Et cela a donné lieu à un ballet de lits qui sont passés d’un bâtiment des années 70 à un tout nouveau bâtiment prêt à accueillir tout au long de l’année 2014, tous les services de chirurgie cardiaque et vasculaire ainsi que la réanimation et les urgences du centre-ville de Marseille. Un bâtiment donc promis à une très grande fréquentation.

Il me tenait à coeur de faire un parallèle entre toute cette machinerie hyper moderne qui est à l’oeuvre autour de l’hôpital et l’aspect fondamentalement humain qui l’essence même de l’activité hospitalière : comment on accueille un patient, comment on le reçoit, comment on le soigne avec cette question sous-jacente : est-ce que cette ultra modernité ne vient pas mettre de la distance entre le soignant et le malade ?

PZ : C’est peut-être le Professeur Piquet, le garant de cette humanité ?

VS : C’est un peu notre héros ! Il n’a pas du tout la personnalité du grand mandarin réputé inatteignable et qui fait trembler tout le monde ! C’est un homme qui a beaucoup d’humour, beaucoup d’empathie. A un moment, il m’a prise par la main et m’a dit : « Venez, je vais vous montrer quelque chose, hors caméra » et il m’a présentée à une famille dont le petit enfant de 5 ans avait été sauvé par le service après plusieurs AVC. Cela montre la dimension très humaine de ce personnage qui finalement soigne aussi bien un petit enfant de 5 ans que des gens beaucoup plus âgés. Preuve aussi de la qualité humaine de ce grand personnage de la médecine c’est l’attachement de l’ équipe qui l’entoure depuis plus de 10 ans.

Entretien réalisé par Pernette Zumthor 

Les Coulisses de la Timone sera diffusé samedi 25 janvier à 16:15 
puis en replay sur le site web de l’émission.

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20 Jan

Huit heures pour l’orientation

Dans une société où la performance est devenue une norme, le casse- tête du choix d’une filière pour le jeune ado est en passe de devenir le sujet d’angoisse favori des français. Quelle idée folle, dangereuse et étriquée que de répéter à nos enfants qu’hors les maths, point de salut ! Non seulement ce genre de ritournelle risque fort de tourner à la fabrique de névrosés mais elle anéantit d’emblée dans un jeune esprit, ce qui est facteur d’épanouissement : l’imagination.

 

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Une initiative qui « paie »

La Provence réitère cette année une initiative qui a porté ses fruits l’année dernière, preuve s’il en fallait que la cause n’est pas perdue : d’une part elle édite, en partenariat avec l’Onisep, un hors-série sur les métiers dans lequel sont répertoriées les « filières qui marchent », d’autre part, elle ouvre une « hotline » où les « candidats » aux infos pourront dialoguer avec des professionnels de l’orientation. Toutes questions que sont en droit de se poser les élèves et leurs parents parfois tout aussi désorientés. 
Quel métier ? Quelles études ?
Comment aider votre enfant à trouver un métier d’avenir ?
Quelles écoles pour devenir aide-soignante ou électricien ?
Quelles formations pour travailler sur le web ou dans l’environnement ?
Comment devenir infirmière, avocat, cuisinier, pompier, chauffeur de bus, paysagiste, enseignant, gendarme, opticien, sage-femme, ingénieur ?et des centaines d’autres métiers.

Le rendez-vous


Mercredi 22 janvier de 10:00 à 18:00 au 04 91 84 49 93
Dix conseillers d’orientation-psychologues et des spécialistes de l’ONISEP et d’Aix-Marseille Université seront à leur écoute.

 

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Le site de La Provence 

16 Jan

Danse : La tradition en mouvement

Au mois de février, le Pavillon Noir met à son programme de la danse traditionnelle indienne et japonaise.
Qu’elles se nomment Odissi ou Kamigata-mai, ces traditions ont leurs maîtres contemporains qui vouent tout leur talent à les ré-enchanter.

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Arushi MUDGAL, reprend  dans Sûtra, les oeuvres créatives de  trois générations de chorégraphes en danse Odissi.
Apparue dans la région d’Orissa, à l’est de l’Inde, cet art fut essentiellement pratiqué par les devadâsî, danseuses des temples dédiées à la divinité, mais aussi par de jeunes garçons, les gotipua.
Quoi qu’il en soit, l’Odissi évoque avant tout une vision indienne de la féminité.

Présente dans les festivals du monde entier, Arushi Mudgal a notamment été invitée en 2008 par Pina Bausch pour se produire au festival de danse de Düsseldorf.
Etoile montante de l’Odissi, elle est fascinante de jeunesse et de virtuosité. Sa grâce enthousiasme publics et medias.

 

Entretien

Extrait

SUTRA se jouera les 4 et 5 février à 20:30

Keiin YOSHIMURA, est passée maître dans l’art du  Kamigata-mai, une danse apparue au cours du 16ème siècle à Osaka et Kyoto,  fondée sur les danses traditionnelles que sont le Kabuki, le Nô ou le Kyogen.
Pendant cette période et durant les deux siècles que durera l’ère EDO, le Japon, à l’abri de conflits majeurs, verra fleurir des traditions devenues ancestrales comme l’arrangement floral, Ikebana, la cérémonie du thé, Chanoyu,  l’art de l’estampe,  Ukiyo ou encore le poème minimal que l’on connait sous le nom de Haiku. Le Kamigata-mai, né de cette même période faste est essentiellement pratiqué par des femmes qui y apportent sensibilité et délicatesse. Il se joue dans de petits espaces intimes propices à l’expression des sentiments profonds, à la différence du Kabuki plus dynamique, voire turbulent dédié à des audiences plus larges.

Keiin Yoshimura, accompagnée d’un danseur et d’un chanteur Jiuta, figure incontournable de la chanson populaire de la région de Kamigata, vit son art comme un poème spirituel sur la beauté originelle.

Entretien


Extrait de « Yashima » 

Le spectacle se jouera le 7 février à 20:30 et le 8 février à 19:30