03 Nov

Activision, des premiers jeux sur Atari 2600 au rachat de King et de son Candy Crush

Les mascottes du jeu vidéo Candy Crush prennent la pose lors de l'introduction en bourse de King Digital Entertainment Plc, à la bourse de New York, le 26 mars 2014. (Photo d'illustration) REUTERS/Brendan McDermid

Les mascottes du jeu vidéo Candy Crush prennent la pose lors de l’introduction en bourse de King Digital Entertainment Plc, à la bourse de New York, le 26 mars 2014. (Photo d’illustration) REUTERS/Brendan McDermid

Est-ce vraiment une grosse surprise ? Le débat est peut-être moins là que dans le virage pris par l’éditeur de la saga Call of Duty, dont le dernier opus, Call of Duty : Black Ops III, s’apprête à sortir à la fin de la semaine, le 6 novembre prochain. Mais voilà, une autre actualité donc, met déjà Activision Blizzard sous le feu des projecteurs, dans la rubrique économie cette fois, et non dans la rubrique culture (les jeux vidéo sont considérés comme des produits culturels, NDLR) car c’est officiel, l’éditeur a annoncé avoir avalé King l’éditeur de Candy Crush, le jeux aux célèbres bonbons « so tasty », pour la modique somme de 5,9 milliards de dollars.

Activision, dont on retrouve l’origine vers la lointaine Atari 2600, prend donc le virage du jeu sur mobile. La rachat de King Digital Entertainment fait de l’éditeur un géant encore plus grand, fier de compter « plus d’un demi-milliard d’utilisateurs actifs dans 196 pays » et disposant d’un portefeuille comprenant « 10 des marques les plus emblématiques au monde » dans le secteur des jeux vidéo, selon un communiqué.

Pour Activision, ce rachat, qui devrait être bouclé d’ici au printemps 2016 -après le feu vert des actionnaires et des autorités compétentes- devrait permettre de diversifier ses sources de revenus en exploitant l’expertise de King dans les micro-paiements à l’intérieur des jeux mobiles, les fameux « achats intégrés », et élargir son audience à un public plus diversifié, réunissant des joueurs chevronnés comme amateurs, hommes comme femmes, et vivant dans des pays développés comme sur des marchés émergents.

Rappelons qu’Activision Blizzard, compte, outre les différents épisodes des « Call of Duty », la licence « Warcraft » et celles de « Diablo », « Skylander » ou encore « Destiny ».

28 Nov

Des bonnes affaire avant Noël : c’est parti pour le Black Friday !

Le Black Friday nous vient tout droit des Etats-Unis.

Le Black Friday nous vient tout droit des Etats-Unis.

Vous n’avez pas pu passer à côté vu la quantité de prospectus distribués dans les boîtes aux lettres par les grandes enseignes, c’est aujourd’hui le « Black Friday ». Ou plutôt le début d’une période ultra courte de bons plans un peu partout et pour tous les types de produits.

L’idée nous vient tout droit des Etats-Unis, où le Black Friday est le jour d’après Thanksgiving (4e jeudi du mois de novembre). L’opération se passe donc, comme son nom l’indique, le vendredi, et dure initialement 24h. Elle permet aux consommateurs que nous sommes d’acheter dans la majorité des cas des cadeaux de Noël à moindre frais, ou tout simplement de se faire plaisir, en épargnant un peu son porte-monnaie.

Les produits les plus prisés : tout ce qui touche au High-tech. C’est normal, le high tech a la côte au pied du sapin ! Téléviseurs ultra HD, casques audio, smartphones ou appareils photos derniers cri, consoles de jeux, tout y passe et les affaires sont souvent alléchantes. Aux Etats-Unis, on peut economiser jusqu’à 150 voire 200$ sur une Xbox One, ce qui fait la console de dernière génération à -50%. Attention, il n’y en aura pas pour tout le monde…

Mais quid du Black Friday en France ? Ce qui est sympa, c’est que chez nous, les enseignes ont eu la bonne idée de faire des opérations qui durent 24h… plus quelques jours pour certains. Restons sur les produits high tech puisque c’est notre domaine ici… Des enseignes comme la Fnac, Amazon, Auchan ou encore Rue du Commerce et Cdiscount pour ne citer qu’eux, font des remises qui méritent le détour. Vous pourrez y dénicher ainsi jusqu’au 30 novembre -pour les magasins ouverts le dimanche (ou les boutiques en ligne)- et même jusqu’au 1er décembre (Darty) : 15% sur les iPhone 6 (fnac), des téléviseurs 3D Full HD jusqu’à -30% (cdiscount), des pack consoles PS4 + jeux (GTA V ou Far Cry 4 ou Drive Club) à 399€ (fnac, amazon, cdiscount…), un pack Xbox One + Assassin’s Creed Unity et Assassin’s Creed Black Flag à 369€ (idem)… La Wii U aussi est vendue en pack avec Mario Kart 8 à 272,54€ chez Amazon et Cdiscount (289€ à la fnac)…

Bref, vous l’aurez compris, aujourd’hui et même ce week end, scrutez la bonne affaire en boutique ou en ligne…

 

18 Sep

Quand détecteurs de fumée et thermostats deviennent sexy…

Le Nest Learning Thermostat pourraient réaliser des économies de l'ordre de 13-31 % au niveau du chauffage

Le Nest Learning Thermostat pourraient réaliser des économies de l’ordre de 13-31 % au niveau du chauffage

Comment révolutionner le marché des détecteurs de fumée et autres thermostats en les rendants attirants ? Ce challenge -car c’en est véritablement un- saugrenu pour beaucoup avouons-le, a été relevé par l’entreprise américaine Nest. Peu connue encore du grand public français, Nest a pourtant réussi à faire installer ses produits dans plus de 130 pays. Tout en étant commercialisés uniquement aux Etats-unis, au Canada et au Royaume Uni. Aujourd’hui, jeudi 18 septembre, Nest débarque en France ! (Et aussi en Belgique, en Irlande et aux Pays-Bas).

Le détecteur de fumée qui apparaît souvent comme une verrue sur votre plafond -pour les quelques personnes qui en ont installé un dans leur domicile- n’a pas évolué depuis une cinquantaine d’années. Alors que la loi obligera chaque foyer à installer un détecteur de fumées à compter du 8 mars 2015, la question est simple : comment révolutionner un des marchés les moins sexy de l’industrie ? En apportant un design sympa et des fonctionnalités actuelles, comme la connectivité par exemple… Un détecteur de fumée connectée et intelligent, capable de communiquer avec d’autres appareils de la maison et votre smartphone ou votre tablette, il fallait y penser… Et c’est ce l’idée qu’ont eu les ingénieurs de Nest. Vive la Silicon Valley et ses bonnes idées 😉 (l’entreprise est basée à Palo Alto).

Dans le genre, c’est un peu une révolution. Commençons par Nest Protect, le détecteur de fumée et de monoxyde de carbone. En France, plus de 250 000 feu se déclarent chaque année ds les foyers. Soit un toutes les 2 minutes.

Le detecteur de fumée et de monoxyde de carbone Nest Protect

Le Nest Protect vise à faire baisser ce chiffre, en offrant une expérience utilisateur tout a fait inédite. Cet appareil, capable de détecter la fumée et le monoxyde de carbone, communique avec des couleurs et avec des mots, vous envoie des messages et des rapports sur votre iBidule, marqué d’une pomme ou fonctionnant sous Android. Le progrès est pour tous. Quoique. A 109€, ca fait tout de même cher le détecteur de fumée. Les discours marketing vous diront qu’un appareil qui peut sauver des vies n’a pas de prix. Certes. Mais face aux appareils nettement moins sexy qui inondent le marché et s’échangent à une quinzaine d’euros, il va falloir trouver sa place. Mais Nest Protect dispose tout de même de sérieux arguments. Le premier, c’est sa détection du monoxyde de carbone. Ensuite, c’est la possibilité de savoir exactement d’où vient l’alerte, et quel est le danger. Car si vous avez plusieurs détecteurs, ils communiquent entre eux… Il dispose également d’une fonctionnalité de veilleuse, qui s’allume lors de votre passage dans le couloir en pleine nuit par exemple. Discret et efficace pour éviter de marcher sur les petits cubes de Lego abandonnés par votre petit dernier. Vos pieds lui seront reconnaissants. Enfin, il sait reconnaître la vapeur de la fumée. Utile dans une cuisine ou une salle de bain. Mais c’est surtout sa connectivité qui le démarque. Couplé à votre smartphone, où que vous soyez, vous saurez ce qui a été detecté chez vous : fumée, mouvement… le tout avec un visuel très travaillé. Normal quand on sait que de nombreux salariés de Nest ont été extirpés de l’enterprise Apple. « L’expérience utilisateur », comme ils l’appellent, ils connaissent…

Nest Protect, disponible en version pile ou filaire, 109€ ttc

Le deuxième produit disponible à partir d’aujroud’hui est le Nest Learning Thermostat. Tout est dans son nom. C’est un thermostat qui va au fil des jours apprendre votre mode de vie pour adapter votre chauffage dans votre maison.

Le Nest Learning thermostat

 Compatible avec des systèmes de chauffage au gaz, au fiou ou encore au sol hydraulique, c’est sa simplicité d’utilisation qui est assez déconcertante. On tourne sa molette vers la droite pour augmenter la température, on la tourne vers la gauche pour la baisser. Et le tour est joué : le thermostat, en plus de se plier à vos envie, sait s’adapter au type de chauffage de votre maison pour obtenir la température souhaitée à l’heure voulue. Car c’est aussi une des fonctionnalités intéressantes du produit : la programmation. Depuis l’appareil -ça, les concurrents savent aussi le faire- mais aussi via l’application dédiée qui permet d’accéder à toutes les données et les réglages de l’appareil. Objectif visé : des É-co-no-mies ! Eh oui, il faut savoir que le chauffage représente 60% de la facture d’électricité soit environ 1600€ par an en moyenne. Avec un appareil de ce type, capable de couper le chauffage quand il ne détecte pas votre présence (oui, il dispose aussi d’un détecteur de présence) ou durant la nuit, quand vous partez en voyage… mais à l’inverse qiu sait que la maison doit être chaude à 18h quand les bambins rentrent de l’école… les économies peuvent aller jusqu’à 30%. Maxime Véron, directeur marketing des produits Nest, nous a précisé que pour Paris, dans un appartement de type 3 pièces avec 2 chambres, c’est 15% d’économie. Pas mal. De quoi rembourser rapidement l’appareil la première année (il coûte 219€ à la base) et se faire plaisir ensuite… 😉 D’ici là, vous aurez appris à maîtriser les rapports énergétiques mensuels envoyés sur votre boîte mail, l’historique de 10 jours, et vous vous serez amusés à amasser le plus de feuilles car vous aurez été le plus écolo de votre région. Bref… didactique et écologique. On aime. Ses points faibles ? Un prix pas assez serré -le prix de l’innovation- surtout quand on ajoute la centaine d’euros de l’installation d’un pro recommandée (la liste des installateurs agréés Nest sur le site du fabricant). Mais la bonne initiative, c’est le petit cadeau pour les premiers acheteurs puisque jusqu’au 24 septembre, l’installation est offerte par Nest.

Nest Learning Thermostat, 219€ ttc. En option : le socle pour thermostat, 35€ ttc

Un véritable écosystème…

Enfin, à noter que le fabricant a lancé un label « Works with Nest », qui correspond à un programme de partenariat avec des produits des fabricants comme Jawbone, Whirlpool, LIFX, Mercedes, Logitech, Google…

Bref, matériel et logiciel, apps et services… Nest vise en réalité à devenir un véritable écosystème qui permettra de rendre votre maison « consciente », tout en promettant de préserver vos données personnelles liées à son utilisation. Heureux quand on sait que l’entreprise a été rachetée il y a quelques mois par Google. D’ailleurs, Nest est même allé jusqu’à embaucher des hackers pour vérifier qu’il n’était pas possible de s’infiltrer sur ses réseaux…

06 Août

Brevets : Samsung et Apple font la paix, sauf aux Etats-Unis

Depuis des années, Apple et Samsung luttent l’un contre l’autre à force de produits innovants et de brevets.

Samsung et Apple ont décidé d’abandonner leurs poursuites judiciaires réciproques concernant les brevets, sauf aux Etats-Unis, a annoncé mercredi le géant sud-coréen de l’électronique.

« Samsung et Apple sont convenus de renoncer à tout contentieux entre les deux entreprises en dehors des Etats-Unis » où les enjeux se montent à plusieurs centaines de millions de dollars, a indiqué Samsung dans un communiqué.

« Cet accord ne prévoit aucun agrément concernant les licences » qui permettrait à l’un d’utiliser les brevets de l’autre, « et les entreprises maintiennent les poursuites en cours devant les tribunaux américains », a-t-il ajouté. Les grands groupes technologiques ont multiplié ces dernières années les plaintes les uns contre les autres pour violation de brevets. La bataille la plus âpre est celle que se livrent devant les instances judiciaires d’une dizaine de pays Samsung, numéro un mondial des téléphones portables, et son dauphin, l’américain Apple.

Apple a déposé une première plainte contre son concurrent en 2011 et depuis la guerre s’est propagée à de nombreux pays dont la France, la Corée du Sud, l’Allemagne, le Japon, l’Italie, les Pays-Bas, la Grande-Bretagne et l’Australie.

Aux Etats-Unis, Apple, qui accuse le sud-coréen d’utiliser massivement ses inventions dans ses produits, a déjà obtenu à plusieurs reprises l’interdiction de modèles de smartphones de Samsung devant la Commission américaine du commerce international (USITC).

Samsung reproche également à l’américain d’enfreindre ses droits technologiques et commerciaux. En mai, un tribunal californien a condamné Samsung à verser 120 millions de dollars à Apple dans l’un des dossiers jugés, une fraction seulement des deux milliards de dollars réclamés par Apple pour l’ensemble des infractions qu’il reproche au sud-coréen.

Pour Samsung, la facture provisoire des procès américains se monterait désormais à environ un milliard de dollars.

(Source : AFP)

04 Déc

Free casse les prix de la 4G, faut-il pour autant s’abonner ?

L’espace abonné du Free Center parisien, à proximité de la place de la Madeleine, dans le 8e arrondissement de la capitale. © AFP PHOTO / KENZO TRIBOUILLARD

L’offre est alléchante sur le papier : 20 Go de données en 4G pour le même prix qu’un abonnement 3G, à savoir moins de 20 euros, c’est osé. Orange, SFR et Bouygues, qui ont lancé la bataille de la 4e génération début octobre, sont prévenus : Free qui a tardé à entrer dans la danse ne veut pas jouer les seconds rôles…

L’opérateur le montre d’entrée avec une offre qui a pris le monde de la téléphonie de court : contre 19,99€ (15,99€ pour les abonnés Freebox); Iliad, la maison mère de Free, rend la technologie de la 4G accessible à tous. Ou au moins en fait la promesse. Car c’est là que ça risque de couper… Si Free a peut être tout compris en terme de marketing et en cassant les prix d’un marché qui avait tendance à prendre les consommateurs pour des vaches à lait (A près de 20€, Free diviserait ainsi jusqu’à cinq la facture pour les consommateurs), il faut tout de même avoir un réseau d’une densité qui permette de l’utiliser. Et oui, c’est bien d’avoir les clés d’une Porsche, mais vaut mieux avoir de l’essence dans le réservoir.

Free ne couvre en effet que 25% de la population française en 4G. Soit 700 antennes sur tout le territoire là où il en faudrait déjà 500 pour couvrir correctement la capitale. Intox alors ? Free prévient déjà que le réseau est en cours de déploiement et qu’il « va rapidement croître avec la mise en place de plusieurs centaines de nouveaux sites 4G dans les prochaines semaines ». Dans les prochains mois serait sans doute plus juste.

Mais alors pourquoi lancer une telle offre maintenant alors que le réseau ne semble pas encore vraiment prêt ? Simplement parce que Noël est une des période les plus propices au renouvellement de portables et au changement de formules d’abonnement. Or Free ne pouvait sans doute pas rester plus longtemps à regarder les usagers opter pour des abonnements 4G chez la concurrence. Pour freiner l’exode, rien de tel qu’une annonce comme celle-ci. Avec le bémol pour ceux qui seront d’emblée séduit, de mettre à rude épreuve leur patience afin de profiter de façon optimum de la qualité d’un service balbutiant.

Qui sortira gagnant alors ? Eh bien au final, c’est vous, consommateur ! Et c’est peut-être là le coup de force de Free qui, en arrivant sur le marché de la téléphonie mobile, renouvelle la révolution qu’il avait initiée en débarquant sur Internet : on casse les prix en en proposant toujours plus, là où tous les concurrents avaient pris l’habitude de surfacturer sans état d’âme le moindre service. Et se sont retrouvés contraints de devoir s’aligner… Sous peine de vous voir fuir et, in fine, pour le plus grand bonheur de votre portefeuille.>

30 Oct

Paris Games Week 2013 / Emmanuel Martin, DG du SELL : «Aujourd’hui, le jeu vidéo est total»

Emmanuel Martin est Délégué Général du SELL. (photo O.Couvreur)

Emmanuel Martin est Délégué Général du SELL. (photo O.Couvreur)

A l’occasion de la Paris Games Week 2013, nous avons interviewé Emmanuel Martin, Délégué Général du SELL. Il nous parle du succès de l’industrie vidéoludique, « qui a pesé 2,5 milliards d’euros en 2012 et dont les chiffres « sont multiplié par deux à l’arrivée d’un nouveau cycle de consoles », de l’arrivée des nouvelles Sony PS4 et Microsoft Xbox One justement, « des consoles qui nous font entrer véritablement dans le multi-écran » et enfin des habitudes des Français en terme de jeux vidéos. Notre pays est en effet celui où on joue le plus en Europe !

>> L’interview d’Emmanuel Martin en intégralité :

 

Paris Games Week 2013 : le jeu vidéo fait son show à la Porte de Versailles

La Paris Games Week se hisse désormais dans le Top 5 des salons grands publics français, avec 212.000 visiteurs en 2012. L’édition 2013 se déroule du 30 octobre au 3 novembre à la Porte de Versailles, à Paris.

Jusqu’au 3 novembre, le monde du jeu vidéo investit la Porte de Versailles, à Paris, à l’occasion de la Paris Games Week 2013, véritable vitrine de l’industrie vidéoludique. L’occasion pour les 220.000 gamers attendus d’essayer les nouveauté et aussi de prendre en mains -enfin!- les XBox One et PS4.

Fleur Pellerin, ministre de l’innovation et de l’économie numérique et Dominique Bertinotti, ministre de la famille, en visite guidée le soir de l’avant première de la Paris Games Week 2013 qui ouvre ses portes ce mardi… tout un symbole. Celui du jeu video entré dans une nouvelle dimension.

Lire la suite sur France 3 Paris

06 Sep

Samsung et Sony dégainent leurs nouveautés en attendant l’iPhone 5S (et 5C) d’Apple

Le Sony Xperia Z1, le nouveau smartphone de Sony, présenté il y a quelques jours à l'occasion du salon électronique IFA 2013 à Berlin.

L’IFA, grand messe mondiale de l’électronique, ferme ses portes après trois jours d’annonces de nouveaux produits et d’innovations.

Parmi les annonces les plus importantes, on peut citer Sony et son nouveau smartphone Xperia Z1, un smartphone étanche haut de gamme doté d’un appareil photo aux performances dignes d’un reflex. Il dispose en effet d’une lentille Sony G maintes fois récompensée et d’un capteur CMOS pour mobile de… 20,7 millions de pixels ! Excusez du peu… On est certes pas encore au niveau du Nokia Lumia et ses 40 mégapixels, mais en a-t-on vraiment besoin ?

Autre produit qui nous a marqué, à la fois parce qu’il était attendu depuis longtemps mais aussi parce que c’est un mastodonte qui le lance dans un marché encore confidentiel mais appelé à changer nos habitudes numériques : la Samsung Galaxy Gear, la fameuse montre connectée du fabricant coréen. Elle arrive certes après Sony (encore eux) et sa SmartWatch 2 (pour 2e génération) mais avant celle que beaucoup attendent également : l’hypothétique iWatch d’Apple.

La Samsung Galaxy Gear sera disponible dès le 25 septembre en France, autour de 300€.

« Rassurez-vous tout de même : ces montres intelligentes donnent aussi l’heure. Ouf. »

Ces montres connectées à votre téléphone vous permettent de lire vos messages, de répondre à vos appels, de gérer facilement vos notifications directement sur votre poignet… bref tout à portée de doigt pour une expérience numérique encore plus intuitive et ergonomique. Qu’on nous promet. Car nous nous ferons une idée bien précise après avoir testé la Galaxy Gear qui, espérons-le, n’a pas été sortie en hâte pour couper l’herbe sous le pied du rival californien pommé. Déjà sur internet, quelques sites spécialisés grognent quand au design pas très réussi, à la compatibilité limitée et au prix élevé de la Galaxy Gear. Rassurez-vous tout de même : ces montres intelligentes donnent aussi l’heure. Ouf.

Quid d’Apple, donc ? Absent des grands rendez-vous électroniques mondiaux pour mieux se démarquer avec ses traditionnelles Keynotes, la marque de Cupertino a donné rendez-vous à la planète techno et à ses fans le 10 septembre prochain. Avec pour précision sur l’invitation envoyée à la presse américaine que l’événement promet «d’illuminer la journée de chacun». On aime la sobriété d’Apple quand elle communique ;-). Si l’on se base sur les rumeurs, la firme à la pomme devrait dévoiler deux modèles d’iPhone. Le 5S, évolution du modèle actuel, verrait ses composants améliorés et l’intégration d’un capteur d’empreinte digitale pour une sécurité renforcée.

Le nouveau challenge d’Apple : entrer dans la bataille du milieu de gamme

L’autre modèle attendu – et la nouveauté est peut-être là – est l’iPhone 5C. (C pour couleur ?). Ce modèle, en plastique coloré, permettrait à Apple de proposer un iPhone milieu-de-gamme. Ne dîtes pas iPhone Low-Cost, Apple reste Apple et c’est comme les portions de frites chez McDo, il en existe des Moyennes, Grandes ou Maxi, mais pas de Petites… Bref, ce modèle 5C permettrait à Apple d’entrer dans la bataille du milieu de gamme en proposant un mobile autour de 300-350€ sans engagement. Une petite révolution, et surtout un moyen de récupérer une belle part de marché, l’iPhone étant jusqu’à présent positionné uniquement dans le haut du panier et pas forcément à portée de toutes les bourses. Si les pommes tombaient de l’arbre contre quelques euros seulement, ça se saurait…

Apple donnera sa traditionnelle Keynote de rentrée le 10 septembre, pour présenter son nouvel iPhone et iOS7

04 Sep

Clapet de fin pour Nokia, qui cède son activité téléphonie à Microsoft

Steve Ballmer, directeur général de Microsoft, avec son homologue de Nokia Stephen Elop lors de la présentation du Nokia Lumia 900 utilisant la technologie Windows Phone, en janvier 2012 à Las Vegas.

Nokia raccroche. L’ex numéro un de la téléphonie, qui a raté le virage des smartphones, a donc vendu sa division téléphonie pour 5,44 milliards d’euros. Alors certes, on attendait la nouvelle depuis près d’un an. Mais la réalité se vit au jour le jour et cette cession sonne comme un constat d’échec pour la firme finlandaise, qui va devoir se réinventer.

Nokia, à qui l’on doit pour beaucoup nos premiers contacts avec les téléphone mobiles, va donc permettre à Microsoft d’adopter le modèle Apple, en maîtrisant aussi bien le produit et son OS, de la conception à la production, jusqu’à la commercialisation. Comme une dernière chance pour les Windows Phone dont les ventes peinent à décoller.

Car l’entreprise de Redmond s’offre du même coup l’expertise des 32.000 employés du constructeur finlandais qu’elle absorbe. Excusez du peu. En effet, si Nokia a manqué le coche pour les smartphones et n’a jamais réussi à combler le retard qu’il avait sur Samsung et Apple, force est de constater qu’il a continué à innover. Trop tard sans doute, mais les faits sont là : Microsoft se donne les moyens de contre-attaquer les iPhones et autre Galaxy S…

Quid de Nokia donc ? Cette opération permet à la maison finlandaise de survivre à travers le géant américain. Car ses compte était dans le rouge et même l’écarlate, ses parts de marché ayant sombré dans une proportion inverse au nombre de pixels de ses capteurs photo embarqués. L’approche en 2011 pour que Nokia adopte l’OS de Microsoft n’était qu’un premier pas. La cession de l’activité téléphonie est un chapitre qui se clôt.

L’avenir se fera peut-être, avec le départ dans un an du PDG de Microsoft Steve Ballmer, sous l’égide de Stephen Elop, le DG de Nokia qui n’est autre qu’un ancien de… Microsoft.

Quoiqu’il en soit, Nokia sauve son expertise et se donne une seconde chance sur le juteux marché des smartphones, et Microsoft fait un peu de même. Un mariage de raison en quelque sorte, qui sera transparent pour le consommateur. Peut-être un ingrédient essentiel à un renouveau réussi.