04 Jan

Municipales 2014: 1 002 habitants au 1er janvier, Chassenard découvre la parité


Afficher Chassenard, Allier sur une carte plus grande

A Chassenard, cette petite commune de l’Allier située à quelques hectomètres du département de la Saône-et-Loire, la prochaine élection municipale sera celle du changement. Pas forcément de maire puisque Michel Lassot est candidat à sa propre succession, non c’est plutôt dans la méthode que des pratiques vont être revues…et pour cause… Continuer la lecture

03 Jan

Clermont-Ferrand : Quand Jean-Pierre Brenas faisait le vœu d’un projet ambitieux pour la ville avec… Gilles-Jean Portejoie

Jean-Pierre Brenas vient d’adresser ses vœux aux Clermontois. Dans cette vidéo, la tête de liste « Union des Républicains Clermontois » (UMP – Centristes) pour les prochaines élections municipales fait état des nombreux projets qu’il a pour la ville. Ainsi, il souhaite que Clermont-Ferrand soit une ville « plus fraternelle, plus dynamique, moins dépensière, et plus sûre« . Il évoque les grandes lignes de son programme en pointant du doigt le bilan de l’équipe sortante, en particulier ses dépenses de communication et la hausse des impôts qui « ont doublé en douze ans« .

Entre les vœux de 2014 et ceux de 2013, le discours n’a pas vraiment changé, l’argumentaire non plus. Il faut dire que, l’an passé, Jean-Pierre Brenas préparait déjà son entrée dans la bataille municipale. Le chef de file de l’opposition au sein du Conseil Municipal de Clermont-Ferrand souhaitait alors que « 2013 soit l’année qui prépare le redressement » de la ville. Non, rien n’a changé… Ah ! Si ! En 2013, Jean-Pierre Brenas voulait écrire « un projet ambitieux pour la ville » avec… Gilles-Jean Portejoie.

Dans les jours qui viennent, peut-être quelques semaines, nous devrions savoir si ce vœu va être exaucé…à moins qu’il ne soit plus d’actualité…

02 Jan

Municipales à Clermont-Ferrand: « le tout à l’ego » – l’édito de Jean-Paul Vincent

Jean-Paul VincentD’abord élaborer un programme conforme à ses idées, puis rassembler les hommes et les femmes susceptibles et désireux de l’incarner le temps d’un  mandat et enfin partir en campagne… C’était, pensiez-vous, la chronologie rationnelle d’une élection municipale ? Naïfs que vous êtes !

Susceptibles les candidats le sont toujours, ô combien ! Et désireux, oui, d’arriver au pouvoir à n’importe quel prix… Sauf le leur qu’ils font monter. Résultat: les individus ont pris le pas sur les idées. D’abord les listes, les programmes, on verra plus tard ! A Clermont-Ferrand comme dans d’autres grandes villes.

L’échange d’idées a laissé la place au troc ! Mes électeurs contre des sièges !

Cette pré-campagne, celle de la désignation des têtes de liste et de la constitution de ces listes, aura donné lieu à un curieux spectacle, un vrai mercato, un marché persan du « tout à l’ego ». Bataille d’egos qui a fait capoter le tandem PS Bianchi-Martinet que tout le monde donnait gagnant haut la main il y a seulement quelques mois. Bataille d’egos qui fait qu’aujourd’hui encore la droite n’a toujours pas de tête de liste désignée. Bataille d’egos, peut-être aussi, qui a fait exploser le Front de Gauche.

Et les idées dans tout ça ? Les idées ? Quelles idées ? Oubliées les idées… L’échange d’idées a laissé la place au troc ! Mes électeurs contre des sièges ! A toi l’agglo, à moi la ville ! A moi le canton, à toi la circonscription ! J’exagère à peine. Cette distribution des prix se joue en coulisse des prochaines municipales. Et ceux qui sont jusqu’ici restés fermes sur leurs idées et leurs positions ont encore le temps d’ici le 6 mars, date limite de dépôt des listes, d’entrer dans ce jeu de chaises musicales.

L’électeur pourrait bien alors se tourner vers ceux qui, eux, campent toujours sur leurs idéologies, utopiques ou nauséabondes, c’est selon.

Dans ces conditions, comment ces équipes vont-elles pouvoir faire campagne ? On peut craindre le pire, que dans le débat électoral proprement dit, les idées et les programmes soient là encore mis de côté au profit d’une campagne d’insultes et de règlements de compte, chacun faisant payer à l’autre ses trahisons. Ça vole déjà très bas sur Twitter !

Et le citoyen dans tout ça ? Quels repères lui restent-ils ? Plus d’idées, seulement des individus presque tous inconnus de la plupart du grand public. Alors, comment choisir ? On voudrait le dégoûter de la politique et l’envoyer à la pêche les 23 et 30 mars qu’on ne s’y prendrait pas autrement. L’électeur pourrait bien alors se tourner vers ceux qui, eux, campent toujours sur leurs idéologies, utopiques ou nauséabondes, c’est selon. Et, au soir du second tour, les candidats, élus ou battus, nous rediront, une fois de plus : « Ce soir les électeurs nous ont adressé un message. A nous d’en tenir compte et de faire de la politique autrement ».

Pour la politique autrement, c’est quand vous voudrez !

Jean-Paul Vincent (@JPVincentF3Auv)

Municipales 2014: Le Front National devrait présenter six listes en Haute-Loire

Pierre Cheynet (source fn)

Pierre Cheynet (source fn)

En Haute-Loire, le Front National devrait être présent dans six communes aux prochaines élections municipales de mars 2014, selon son secrétaire départemental Pierre Cheynet. A l’heure actuelle, deux listes seraient en cours de constitution au Puy-en-Velay et à Brioude, trois listes « Rassemblement Bleu Marine » seraient aussi en course à Sainte-Sigolène, Saint-Maurice-de-Lignon (listes complètes) et à Pradelles (liste en cours). A Saint-Maurice-de-Lignon, la liste sera conduite par Fabien Albertini, un prothésiste-dentaire quadragénaire. A Brioude, c’est un employé communal quinquagénaire, Christian Thérond, qui a été choisi comme tête de liste. En revanche, il n’y a toujours pas de nom pour Sainte-Sigolène et Le Puy (où il faut rassembler 33 noms pour former une liste).

Enfin, Pierre Cheynet, membre du comité central du parti de Marine Le Pen, présentera vendredi sa propre candidature à Aurec-sur-Loire sur une liste « ni front national, ni rassemblement bleu Marine, mais une liste d’intérêt communal et de rassemblement de l’opposition« , a-t-il tenu à préciser.

Gérard Rivollier (France 3 Auvergne, bureau du Puy-en-Velay)

Clermont-Ferrand: l’UMP ironise sur l’alliance PS/PCF

L’annonce du mariage entre le socialiste Olivier Bianchi et le communiste Cyril Cineux (dont l’infidélité faite au Front de Gauche est mal digérée par ses ex-camarades) dès le premier tour de l’élection municipale à Clermont-Ferrand n’a pas manqué, on pouvait s’en douter, de faire réagir la Droite locale. Au lendemain de l’officialisation de cette union qui aboutira, en cas de victoire, sur sept élus communistes dont deux adjoints au maire, Frédéric Bonnichon, le maire UMP de Chatelguyon a ironisé sur la « cohérence d’image » dans une ville qui a conservé une avenue de l’URSS. Continuer la lecture

16 Déc

Clermont-Ferrand: Michel Fanget et Gilles-Jean Portejoie, c’est déjà fini ?

Gilles-Jean Portejoie (à gauche) et Michel Fanget (à droite), le 7 novembre 2013

Gilles-Jean Portejoie (à gauche) et Michel Fanget (à droite), le 7 novembre 2013

C’était en novembre. Le 7 très exactement. Dans un bar clermontois, le MoDem de Michel Fanget et Gilles-Jean Portejoie soutenu par l’UDI annonçaient faire équipe pour reprendre la mairie aux socialistes. A l’époque, les deux hommes n’avaient pas encore arrêté l’identité de la tête de liste et avaient décidé de ne pas s’exprimer. Depuis…rien…Jusqu’à ce qu’on apprenne il y a quelques jours que l’ancien premier adjoint de Serge Godard serait sur le point de conclure un accord alambiqué avec l’UMP Jean-Pierre Brenas, l’un conduisant la liste, l’autre devenant maire en cas de victoire. Continuer la lecture

Clermont-Ferrand: le PS et le PC ensemble dès le 1er tour des Municipales !

Le Parti Socialiste et le Parti Communiste ont annoncé la constitution d’une liste commune à Clermont-Ferrand dès le premier tour des élections municipales en mars prochain. Le PCF a donc décidé de rompre le pacte du Front de Gauche en signant un protocole d’accord avec le socialiste Olivier Bianchi. « Un protocole de trois pages qui porte sur trois points essentiels: la démocratie, les transports et la jeunesse » explique Cyril Cineux, conseiller municipal communiste et secrétaire départemental du parti. Continuer la lecture

13 Déc

Municipales : appliquer la parité à Job, c’est du boulot !

En Auvergne, environ 230 communes (sur un total de 1310 communes) comptent plus de 1000 habitants. Elles devront présenter des listes paritaires lors des prochaines municipales. Cela représente une difficulté dans certains villages, comme Job (Puy-de-Dôme). Le maire, qui hésite à se représenter, peine à constituer une liste de 15 personnes. Et les femmes sont les moins faciles à recruter, trop occupées disent-elles par leur travail et leur vie de famille. « Elles ont envie de bien faire » note Antoine Rolhion qui a la surprise de voir ses quatre conseillères municipales démissionner au cours de son mandat. L’une a déménagé. Les trois autres ont estimé ne pas être suffisamment disponible pour assumer leur fonction.

Il y a pourtant de la place pour les femmes en politique assure Ginette Raynaud, présidente de l’association des femmes élues du Puy-de-Dôme : « il faut aménager les réunions » par exemple, afin que les femmes puissent mener leurs différentes activités de front. « Cela demande quelques sacrifices, c’est sûr, mais cela demande aussi beaucoup d’organisation », reconnaît le maire de Job qui organise des réunions d’information afin de convaincre certain(e)s de ses administré(e)s de s’engager en politique !

Reportage : Céline Pauilhac, Jean Jazeix, Franck Aussourd, Patricia Raclet.
Intervenants : Antoine Rolhion (maire de Job), Ginette Raynaud (pdte association des femmes élues du Puy-de-Dôme).

Plus de reportages sur la parité dans l’émission
La Voix Est Libre spéciale Municipales : « Où sont les femmes ? ».
Samedi 14 décembre à 11h, sur France 3 Auvergne.

12 Déc

Municipales à Clermont-Ferrand : le coup de pouce de François Baroin à Jean-Pierre Brenas

Bien décidé à occuper le terrain à droite pour la campagne des municipales, l’ancien ministre de l’Économie et des finances multiplie les déplacements. Et puisque François Baroin possède une maison dans la Creuse, c’est presque en voisin que le député-maire de Troyes est venu assister à Clermont-Ferrand à la première réunion publique de Jean-Pierre Brenas. Pour ce rendez-vous politique important, le candidat peut également compter sur le soutien du vice-président de l’UMP, Brice Hortefeux.