01 Déc

Législatives 2017 : pas de vote à la primaire d’investitures pour le maire PS de Clermont-Ferrand

Olivier Bianchi (@MaxPPP)

Olivier Bianchi (@MaxPPP)

Le 8 décembre prochain, les militants socialistes sont appelés à choisir qui seront leurs candidat(e)s dans les différentes circonscriptions à l’occasion des prochaines élections législatives (11 et 18 juin 2017). On sait déjà qu’un élu socialiste, majeur, du Puy-de-Dôme, ne se prononcera pas ce jour-là.

Bien qu’il soit à jour de cotisation et adhérent depuis au moins le 8 juin 2016, comme le stipulent les règles instaurées par le Parti Socialiste, Olivier Bianchi n’ira pas voter. Sa voix n’ira donc à aucune des trois candidates à la candidature sur la 1e circonscription du Puy-de-Dôme : Cécile Audet, Marion Canalès et Anna Aubois.

A cause d’un calendrier (ou grâce à ?) qui l’envoie à Paris pour une réunion importante (et calée de longue date) de l’ANRU, le maire de Clermont-Ferrand ne pourra pas dire dans l’urne qui de ses deux adjointes ou de la conseillère régionale Auvergne Rhône-Alpes il préfère.

Après 19 ans (elle a été élue pour la première fois en 1997), la socialiste Odile Saugues a décidé de ne pas se représenter sur la 1e circonscription du Puy-de-Dôme. Le PS a annoncé que ce territoire d’élection serait réservé à une candidature féminine, ce que conteste Bertrand Pasciuto, le maire de Cournon-d’Auvergne et… suppléant de la députée sortante. L’élu socialiste a d’ores et déjà annoncé qu’il serait « candidat aux élections législatives quoi qu’il arrive« .

20 Sep

Le socialiste Olivier Bianchi « avocat » de Laurent Wauquiez dans « Les Grandes Gueules » sur RMC

wauquiez_bianchi-wpOlivier Bianchi n’est pas du genre à avoir la langue dans sa poche, il en a une nouvelle fois fait la démonstration, mardi matin, sur l’antenne de RMC. Le maire socialiste de Clermont-Ferrand était l’invité de l’émission « Les grandes gueules » qui abordait la question du démantèlement de la jungle de Calais et la répartition des migrants sur le territoire métropolitain.

Le premier édile du chef-lieu du Puy-de-Dôme a confirmé qu’il était prêt à accueillir les réfugiés. A Clermont-Ferrand, les structures d’hébergement sont prêtes et « on peut accueillir une vingtaine, une trentaine, une quarantaine de personnes, sans grande difficulté », a confirmé Olivier Bianchi. Il rappelle au passage que sa commune a déjà accueilli 16 personnes, majoritairement syriennes, en 2015, « dans une ville de 150 000 habitants et une aire urbaine de 400 000, ça n’a pas été une invasion, ça n’a pas bouleversé la situation de la ville ».

Si il ne souhaite pas, en revanche, qu’il y ait « 500 ou 800 personnes qui arrivent sur Clermont-Ferrand », Olivier Bianchi estime que « la solidarité devra être faite par tous » et « associer les élus locaux ». « Tout ça se prépare avec les territoires, ça ne peut pas être une décision qui vient d’en haut mais ça ne peut pas être non plus être aux territoires de commencer à dire -nous allons résister, nous disons non- », a-t-il poursuivi. Dire non, justement, c’est la position d’un autre élu auvergnat, Laurent Wauquiez.

Le président du parti Les Républicains et de la région Auvergne-Rhône-Alpes, première région concernée par la répartition des migrants de la « jungle » de Calais, a déclaré récemment qu’il s’agissait d’une « folie ». « La question dans notre région est la même que partout en France : c’est s’opposer », avait-il vivement réagi le 14 septembre sur RTL, craignant de voir se « multiplier des Calais partout ». Attaqué, y-compris dans son propre camp, après ses propos, Laurent Wauquiez sait maintenant qu’il peut trouver un peu de réconfort du côté de Clermont-Ferrand.

Au début de son intervention sur RMC, Olivier Bianchi a d’abord corrigé une vision parisienne de la vie politique en Auvergne qui voulait voir des tensions sur fond d’influence régionale entre Clermont-Ferrand et le Puy-en-Velay. « Mes relations sont plutôt bonnes comme maire de Clermont-Ferrand avec Laurent Wauquiez », a précisé l’élu. Plus tard, sur la question des positions du président de Région par rapport au démantèlement de la « jungle » de Calais, parfois retranscrites avec quelques raccourcis par « Les Grandes Gueules », Olivier Bianchi a lui-même rétabli la vérité, prenant d’une certaine manière la défense de son voisin auvergnat : « Wauquiez, il a dit deux choses. D’abord, il lance un pétition, donc il anime un débat. Et deux, il a dit -je suis prêt à donner des moyens juridiques aux communes qui refuseront-, il n’a pas dit qu’il empêchait tous les maires de prendre des décisions. Heureusement encore, je reste souverain à Clermont-Ferrand. »

Une séquence que vous pouvez écouter ici.

31 Août

Le député socialiste du Cantal, Alain Calmette, plutôt en phase avec Emmanuel Macron

En avril 2016, sur le plateau de La Voix Est Libre, l’émission politique de France 3 Auvergne, Alain Calmette n’avait pas hésité à afficher son intérêt pour Emmanuel Macron. Alors que les prises de positions de celui qui occupait alors le fauteuil de Ministre de l’économie dérangeaient déjà à gauche, le député socialiste du Cantal estimait alors que ses initiatives étaient « de bon aloi ». « Il essaie, peut-être avant d’autres, de rebooster la politique en essayant d’avoir un discours optimiste, non pas fataliste », expliquait Alain Calmette. 

Il y a des progressistes dans les deux camps, il y a des conservateurs dans les deux camps.

A la question de savoir s’il pourrait être un soutien du mouvement « En marche ! » lancé le 6 avril 2016 par Emmanuel Macron, Alain Calmette avait répondu par l’affirmative, ajoutant « sans problème ». Il reconnait chez lui une capacité à vouloir « rebooster » la politique en faisant tomber certains clivages. Comme lui, l’élu auvergnat estime qu’il existe un autre clivage que celui opposant la gauche à la droite, « je veux parler du clivage entre progressistes et réformateurs », disait-il alors. « Il y a des progressistes dans les deux camps, il y a des conservateurs dans les deux camps ».

Quant à savoir si Emmanuel Macron ferait un bon Président de la République, Alain Calmette le pense mais il estime qu’il « a le temps devant lui ».

07 Avr

Wauquiez à Queyranne : « La campagne est finie, sortez de votre amertume »

Invité du journal télévisé de France 3 Auvergne, jeudi à 12 heures, Laurent Wauquiez a répondu à Jean-Jack Queyranne, son prédécesseur à la présidence de la région Rhône-Alpes. Dans une tribune publiée par le site du Monde (6/4/16), le conseiller régional socialiste a profité des « 100 jours » du nouveau patron de la région pour attaquer « ce populisme de droite qui se répand en Europe (…) qui trouve en Laurent Wauquiez un apprenti sorcier et en Auvergne-Rhône-Alpes un laboratoire« .

LeMonde-Queyranne

Sortez de votre amertume, sortez de votre aigreur

C’est avez le sourire que Laurent Wauquiez a réagi sur l’antenne télévisée de France 3 Auvergne en invitant son adversaire socialiste aux dernières élections régionales à sortir de son « amertume » et de son « aigreur« . « La campagne est finie« , lui a rappelé l’homme à la parka rouge. Au passage, le président auvergnat de la région a dressé un petit bilan de son action depuis sa prise de fonction le 4 janvier. « Effectivement, on a pris des décisions, on a baissé les indemnités des élus, parce qu’avant il y avait du gaspillage« , a-t-il dit, « on fait des économies, on remet l’argent sur des projets, on s’occupe de défendre l’emploi de chez nous et j’assume de dire que je suis là pour défendre l’emploi dans ma région« . Enfin, Laurent Wauquiez avoue qu’il « assume ces idées très sereinement et très tranquillement« .

 

05 Fév

Le socialiste Gérard Filoche live tweet son voyage en car de Vierzon à Montluçon et se fait allumer par le 1er secrétaire fédéral du PS de l’Allier

000_DV1335251-filocheGérard Filoche n’a pas sa langue dans sa poche, encore moins quand il s’agit d’égratigner Emmanuel Macron. La loi Macron est pour le socialiste une « loi régressiste, la pire loi que la gauche ait proposé », c’est ce qu’avait dit le membre du bureau national du PS en janvier 2015.

Jeudi, alors qu’il se rendait à Montluçon pour assister à une réunion de l’union départementale de la CGT de l’Allier, il a une nouvelle fois pris la mouche contre « son ami » Macron. Pourquoi ? Parce qu’après avoir été de Paris à Vierzon en trains, Gérard Filoche est monté à bord d’un car pour un voyage de 3 heures entre Vierzon et Montluçon.

filoche-macron

Au fil du parcours, le fils de cheminot a eu tout le loisir de dire ce qu’il pensait des voyages en « autocar Macron ». « Ça tangue, ça secoue, y a pas de prise » dans cette « diligence à diesel », raconte-t-il dans ses tweets. Enfin, il finit par exprimer son soulagement d’être arrivé après son aventure provinciale mais « brisé, moulu » avec un « mal aux fesses ».

Mais voilà, Gérard Filoche aurait dû vérifier qu’il était bien à bord d’un bus Macron avant de les attaquer billes en tête sur son chemin. En fait, il était à bord de l’Autocar n°14281 de la… SNCF parti de Vierzon à 10h18 avec une arrivée prévue à Montluçon à 12h55. Ce petit détail lui a été rappelé par un de ses « camarades » socialistes, et pas n’importe lequel puisqu’il s’agit du premier secrétaire fédéral du PS de l’Allier.

Si tu veux être utile, lâche twitter et rejoins nous dans nos combats pour le monde réel. – Nicolas Brien, 1er secrétaire fédéral du PS de l’Allier

Sur sa page Facebook, Nicolas Brien pousse lui aussi un « coup de gueule » car il « ne supporte plus ces apparatchiks parisiens qui viennent en province comme d’autres vont au zoo ». « Non, le car que tu as pris n’a rien à voir avec Emmanuel Macron et tout à voir avec les politiques d’abandon des chemins de fer de province que droite et gauche ont laissé la SNCF mener depuis 30 ans au profit des juteuses autoroutes à péage », écrit le jeune conseiller municipal de Montluçon.

Au fil des mots, le ton monte : « Non, les élus de ce territoire que tu méprises ne restent pas les bras ballants et se battent depuis des mois (…) pour que cette galère ne soit plus qu’un mauvais souvenir ». Enfin, Nicolas Brien porte le coup de grâce : « Camarade, respecte-nous. Et si tu veux être utile, lâche twitter et rejoins nous dans nos combats pour le monde réel. »

Brien-filoche

22 Jan

Flexibilité du travail, rapprochement avec le centre et la droite, Laurent Wauquiez… Le socialiste René Souchon parle sans retenue dans La Voix est Libre

Souchon-LVEL-220116Il restera dans l’histoire comme ayant été le dernier président de la région Auvergne avant que celle-ci ne fusionne avec sa voisine Rhône-Alpes. Le socialiste René Souchon est resté à la tête du Conseil régional pendant plus de 9 ans, succédant en février 2006 à Pierre-Joël Bonté, décédé en cours de mandat.

Après une longue carrière politique qui l’a d’abord vu devenir maire d’Aurillac en 1977, Ministre délégué, secrétaire d’Etat puis député du Cantal en 1986, il a décidé de prendre du recul en ne briguant pas un nouveau mandat en décembre dernier. Invité de La Voix est Libre le 23 janvier sur France 3 Auvergne, René Souchon parle sans retenue pendant 45 minutes n’épargnant personne, pas même son propre camp.

Le travail le dimanche c’est inéluctable aujourd’hui.

« Il faut refonder le Parti Socialiste« , dit René Souchon. Celui qui a désormais une activité de consultant depuis qu’il est libéré de son mandat a quelques idées pour son parti à qui il rappelle qu’on « a changé d’époque » (un message qui vaut également pour l’autre bord). « On continue dans tous les partis, et le PS en particulier, à décliner les mêmes recettes pour aller de l’avant qu’il y a dix ou quinze ans, mais ça ne marche plus« , assure-t-il.

Au passage, il adresse une petite pique au monde syndical, pas exempt de tout reproche à ses yeux non plus et qui doit aussi envisager d’évoluer pour adapter son mode de pensée à un monde qui change. « Les syndicats doivent se refonder complètement », dit René Souchon pour le moins circonspect quand il voit l’attitude de certains syndicats sur le travail le dimanche, « ils peuvent faire ce qu’ils veulent, le travail le dimanche c’est inéluctable aujourd’hui« .

Il faut préserver les droits et les intérêts des travailleurs mais permettre la flexibilité et la souplesse absolument indispensables.

Pour lutter contre le chômage et relancer l’emploi, là encore René Souchon estime qu’il faut briser des tabous, certes en conservant les valeurs fondamentales du socialisme mais en les déclinant « à la lumière des contraintes du monde actuel« . « On ne peut plus continuer avec les rigidités comme celles que l’on a mais, d’un autre côté, on ne peut pas précariser les salariés. Il faut préserver les droits et les intérêts des travailleurs mais permettre la flexibilité et la souplesse absolument indispensables ». Voilà un discours que ne renierait pas Emmanuel Macron, pas même quelques figures du centre et de la droite.

D’ailleurs, René Souchon pense que le moment est peut-être venu de mettre en place « un contrat de législature« . « On peut se mettre d’accord avec certains centristes voire certains hommes et femmes de droite sur un certain nombre de réformes« . Juppé, Raffarin, Souchon, même combat ?

[Laurent Wauquiez] est en train de transformer le Conseil régional en chambre d’enregistrement.

Au cours de l’émission, René Souchon a bien évidemment été interrogé sur les premiers pas du nouveau président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Au cours de la campagne électorale, il n’avait pas hésité à parler du « nouveau souffle » de Laurent Wauquiez comme étant « du vent du passé« . Des propos qu’il maintient trois semaines après la prise de fonction de l’élu Les Républicains et il en remet une couche. « Dans le Cantal, on va faire des routes, au Puy-en-Velay, on va s’occuper de la statue de Saint-Joseph et à Moirans on va mettre des portiques dans les lycées. Ce n’est pas avec ça qu’on construit l’avenir, il faudrait que la Région reste dans ses compétences, je rappelle qu’il y a une loi qui interdit la compétence générale. Toutes ces annonces sont faites alors que le Conseil Régional n’a pas délibéré. Il est en train de transformer le Conseil régional en chambre d’enregistrement« .

En retrait, René Souchon, mais en pleine forme !

25 Oct

Régionales 2015 : découvrez les 4 listes socialistes en Auvergne

Lyon, le 24 octobre 2015 : rassemblement des candidats de la liste PS "Vous c'est la région" menée par Jean-Jack Queyranne pour l'élection régionale de décembre 2015.

Lyon, le 24 octobre 2015 : rassemblement des candidats de la liste PS « Vous c’est la région » menée par Jean-Jack Queyranne pour l’élection régionale de décembre 2015.

Samedi, Jean-Jack Queyranne a présenté, à Lyon, ses 230 co-listiers en vue des prochaines élections régionales en Auvergne-Rhône-Alpes. La figure de proue socialiste s’appuie, en Auvergne, sur près de deux tiers de l’actuel groupe Socialiste et Républicain de l’assemblée territoriale.

Si René Souchon, qui préside actuellement aux destinées de la région Auvergne, mettra un terme à sa carrière politique à l’issue de son mandat, onze des dix-neuf élus de son groupe seront candidats les 6 et 13 décembre prochains.

On notera que, parmi les quatre départements auvergnats, une seule liste socialiste est conduite par une femme. Ainsi, Dominique Bru, vice-présidente du Conseil régional d’Auvergne en charge des lycées, mènera la danse dans le Cantal. Elle est, d’ailleurs, une des trois seules têtes de liste féminines présentées par le PS, sur les treize circonscriptions de la grande région.

(En gras, les conseillers régionaux sortants)

Allier

  1. Jean Michel GUERRE

60 ans, Vice-président du Conseil régional d’Auvergne en charge de l’attractivité des territoires. (PS)

  1. Marie-José CHASSIN

58 ans, Vice-présidente du Conseil régional d’Auvergne en charge de l’agriculture et du développement rural. (PS)

  1. Nicolas BRIEN

26 ans, Conseiller municipal de Montluçon, Député suppléant. (PS)

  1. Marie-Claude LEGUILLON

Conseillère régionale. (PRG)

  1. Jean-Michel BOURGEOT

55 ans, Cadre de santé en psychiatrie, Premier adjoint en charge du personnel à Yzeure. Délégué communautaire. (PS)

  1. Aline JEUDI

36 ans, Déléguée commerciale dentaire, Gannat. (PS)

  1. François DARD

45 ans, Adjoint au Maire de Meillard, Fonctionnaire territorial, Vice-président du SICTOM. (Société civile)

  1. Elsa DENFERD

21 ans, Etudiante à l’Ecole supérieure du professorat et de l’éducation, Cusset. (PS)

  1. Michel BRUNNER

59 ans, Conseiller municipal à Dompierre-sur-Besbre. (Société civile)

  1. Delphine BIEREL

44 ans, Aide à domicile, Huriel. (Société civile)

  1. Henri MALAVAUD

65 ans, Conseiller régional sortant, Conseiller municipal à Désertines, retraité de la Poste. (PS)

 

Cantal

  1. Dominique BRU

59 ans, Vice-présidente du Conseil régional d’Auvergne en charge des lycées, Maire de Vic-sur-Cère et conseillère communautaire, éducatrice sportive. (PS)

  1. Philippe DUBOURG

50 ans, attaché parlementaire, Aurillac. (PS)

  1. Claudine ROYER

59 ans, Conseillère municipale à Mauriac, conseillère communautaire, gestionnaire de gîtes, Mauriac. (PS)

  1. Jean-Baptiste MEYRONEINC

63 ans, Professeur d’Histoire-géographie. Saint-Flour. (PS)

  1. Sylvie BOUDOU

53 ans, Adjointe au Maire d’Arpajon-sur-Cère, Chargée de la communication dans un centre hospitalier. (PS)

  1. Vincent MARTINET

43 ans, militant associatif, fonctionnaire territorial, Sansac-de-Marmiesse. (PS)

 

Haute-Loire

  1. André CHAPAVEIRE

63 ans, Vice-président du Conseil régional d’Auvergne en charge du tourisme et du thermalisme, Président de la CAF de la Haute-Loire. Brioude. (PS)

  1. Arlette THIEBAULT

64 ans, 1ère adjointe au Maire de Chadrac, Présidente du Centre social « Vivre mieux à Chadrac », Comptable. (DVG)

  1. Fabrice FARISON

44 ans, Président de la FCPE de Monistrol-sur-Loire, Conseiller technique territorial. Aurec-sur-Loire. (PS)

  1. Laure BLEE-VILLARD

32 ans, Conseillère départementale, Comptable. Brives-Charensac. (DVG)

  1. Patrice DOUIX

60 ans, Conseiller municipal et communautaire Blesle, Agriculteur. (PS)

  1. Annie MANGIARACINA-VEROT

60 ans, Conseillère municipale de Monistrol-sur-Loire, Conseillère communautaire des Marches du Velay. Juriste. (PS)

  1. Bernard COTTE

66 ans Maire du Mazet-Saint-Voy, Conseiller communautaire. Retraité de la Poste. (DVG)

  1. Emeline CHICHA

26 ans, Consultante en communication. Rosères. (PS)

 

Puy-de-Dôme

  1. Alain BUSSIERE

52 ans, 1er Vice-président du Conseil régional d’Auvergne en charge de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Enseignant chercheur en économie. (PS)

  1. Anna AUBOIS

38 ans, Vice-présidente du Conseil régional d’Auvergne en charge de la jeunesse, du sport et de la vie associative, formatrice en droit du travail et entreprise. (PS)

  1. Hamid BERKANI

56 ans, Vice-président du Conseil régional d’Auvergne en charge du développement économique et de l’emploi. Chef d’entreprise. (PS)

  1. Garance YAYER

39 ans, Cadre pour le service public de l’emploi. (PS)

  1. Roger Jean MÉALLET

59 ans, Maire de Champeix et Président de la Communauté de

communes des Puys et Couzes. (PRG)

  1. Karine VACANT

47 ans, Conseillère régionale sortante, Thérapeute. (PS)

  1. Christian BOUCHARDY

65 ans, Vice-président du Conseil régional d’Auvergne en charge

de l’environnement. Réalisateur et écrivain. (Ecologistes ! – UDE)

  1. Stéphanie SOUCHE

41 ans, Fonctionnaire territoriale. (PS)

  1. Olivier HARKATI

40 ans, Conseiller régional sortant. Directeur d’un CCAS. (PS)

  1. Nadine BOST

62 ans, Conseillère municipale et Conseillère communautaire d’Ambert. Retraité de la fonction publique hospitalière. (PS)

  1. Anthony LEROY

26 ans, 1er Adjoint à Bromont-Lamothe et 1er Vice-président de la Communauté de Communes de Pontgibaud, Sioule et Volcans. Géographe. (PS)

  1. Dominique MOLLE

55 ans, Conseillère municipale à Beaumont. (PS)

  1. Mrizek MOUSSAOUI

46 ans, Agent immobilier. (PS)

  1. Evelyne MICHELET

60 ans, fonctionnaire territoriale. (PS)

  1. Jean-Claude GAILLARD

51 ans, 1er Adjoint au Maire à Saint-Gervais d’Auvergne. Agriculteur. (PS)

  1. Françoise MAYOT

34 ans, Educatrice sportive territoriale, ancienne joueuse de l’Equipe de France de rugby. (Société civile)

  1. Grégory GONZALVO

36 ans, Educateur territorial, Cébazat. (PS)

  1. Emmanuelle BELETTE

45 ans, Maire par intérim de Billom. Conductrice de Travaux. (PS)

  1. Philippe CAYRE

49 ans, Premier adjoint à Courpière. Vice-président de la Communauté de Communes du Pays de Courpière. Technicien Hospitalier. (PS)

01 Oct

Insécurité dans les TER : Queyranne répond à Wauquiez

La réponse ne s’est pas fait attendre. Alors que Laurent Wauquiez réclame une police du rail pour lutter contre la délinquance ferroviaire en Auvergne-Rhône-Alpes, « il y a eu en 2013 plus de 7 600 actes de délinquance dans (les) trains » affirme l’élu Les Républicains, Jean-Jack Queyranne n’a pas voulu rester à quai et a réagi aux affirmations de son opposant direct dans la course à la présidence de la région. 

Le président socialiste sortant de la région Rhône-Alpes a regretté que le « le populisme débarque par TGV dans la campagne électorale !« . « 7 600 actes, cela voudrait dire qu’il y a 20 agressions par jours dans les TER !« , a ajouté M. Queyranne alors que le chef de file de la liste Les Républicains-MoDem-UDI lui reproche de n’avoir « rien fait depuis 5 ans » sur ce dossier.

Si le député-maire du Puy-en-Velay affirme avoir obtenu ces chiffres de source officielle, pour le candidat socialiste « ces chiffres concernent la zone de défense Sud-Est et concernent tous les réseaux de transports, ils intègrent par exemple des vols de matériels dans les dépôts« . Jean-Jack Queyranne avance d’autres statistiques : « En 2013, dans les TER, il y a eu 853 infractions, comme les atteintes aux biens, dont 450 atteintes aux personnes« .

Laurent Wauquiez veut une police du rail en Auvergne-Rhône-Alpes

« Les agressions et outrages aux agents de la SNCF ont plus que triplé en sept ans et il y a eu en 2013 plus de 7 600 actes de délinquance dans (les) trains« , affirme Laurent Wauquiez, évoquant la situation sur le réseau ferroviaire en Rhône-Alpes. Dans une lettre qu’il a rendu publique mercredi, le candidat à la présidence de la région Auvergne-Rhône-Alpes va demander au Premier Ministre la création d’une police du rail sur ce territoire.

Si l’opposant direct au député-maire Les Républicains du Puy-en-Velay, le socialiste Jean-Jack Queyranne, conteste fermement ces chiffres sur l’insécurité, Laurent Wauquiez assure les tenir de source officielle. « J’accuse M. Queyranne de minimiser gravement l’insécurité dans les TER et d’immobilisme, car il n’a rien fait depuis cinq ans« , a-t-il également déclaré à l’AFP.

La tête de liste LT-MoDem-UDI avait avancé ces chiffres fin août mais la SNCF ne les a pas confirmé. M. Wauquiez trouvait alors « inacceptable que la région Île-de-France possède une force policière dédiée sur son réseau, et pas notre région« . Le réseau ferroviaire en Île-de-France possède sa propre police et monopolise environs 60% des agents de la SUGE (la police ferroviaire de la SNCF) qui en compte 2 800. En revanche, elle n’en déploie que 300 sur le réseau Auvergne-Rhône-Alpes, le deuxième plus important de France.

29 Sep

André Chassaigne : « Macron se comporte comme un cabot »

André Chassaigne est en pleine forme ! Mardi matin, à l’occasion de son traditionnel point presse hebdomadaire, la figure de proue du Front de Gauche à l’Assemblée Nationale n’a pas été tendre avec ses « alliés » socialistes.

Macron quand il est arrivé, il me donnait un peu l’impression d’un Saint-Bernard (…). Il se révèle comme étant le chien de garde d’un libéralisme exacerbé et se comporte en cabot qui va mordre les mollets de tout ce qui peut être considéré comme progressiste.

Le député communiste du Puy-de-Dôme a invité le Parti Socialiste « à faire le ménage avant de vouloir donner des leçons« . Dans sa ligne de mire, le ministre de l’économie, Emmanuel Macron, qui a affirmé dimanche : « le libéralisme est une valeur de gauche« . André Chassaigne a, visiblement, guère apprécié cette dernière sortie. « Macron quand il est arrivé, il me donnait un peu l’impression d’un Saint-Bernard qui vient pour sauver l’économie française« , a lancé l’élu auvergnat à la presse, « tout propre sur lui, il tenait aussi un peu du lévrier dans sa façon d’être. Il se révèle comme étant le chien de garde d’un libéralisme exacerbé et se comporte en cabot qui va mordre les mollets de tout ce qui peut être considéré comme progressiste« .

Que le PS commence à faire le ménage avant de vouloir donner des leçons.

Face à ce qu’il nomme des « macronites » quotidiennes, André Chassaigne s’étonne de l’idée socialiste qui consiste à faire un référendum sur l’unité de la Gauche et considère qu’aller main dans la main aux élections régionales avec une « même base programmatique que le PS » serait « de facto une acceptation de la politique gouvernementale« . « Ils peuvent faire tout le cinéma, la comedia dell’arte qu’ils veulent avec le référendum, tout ça c’est du pipeau », a-t-il insisté.