01 Déc

Législatives 2017 : pas de vote à la primaire d’investitures pour le maire PS de Clermont-Ferrand

Olivier Bianchi (@MaxPPP)

Olivier Bianchi (@MaxPPP)

Le 8 décembre prochain, les militants socialistes sont appelés à choisir qui seront leurs candidat(e)s dans les différentes circonscriptions à l’occasion des prochaines élections législatives (11 et 18 juin 2017). On sait déjà qu’un élu socialiste, majeur, du Puy-de-Dôme, ne se prononcera pas ce jour-là.

Bien qu’il soit à jour de cotisation et adhérent depuis au moins le 8 juin 2016, comme le stipulent les règles instaurées par le Parti Socialiste, Olivier Bianchi n’ira pas voter. Sa voix n’ira donc à aucune des trois candidates à la candidature sur la 1e circonscription du Puy-de-Dôme : Cécile Audet, Marion Canalès et Anna Aubois.

A cause d’un calendrier (ou grâce à ?) qui l’envoie à Paris pour une réunion importante (et calée de longue date) de l’ANRU, le maire de Clermont-Ferrand ne pourra pas dire dans l’urne qui de ses deux adjointes ou de la conseillère régionale Auvergne Rhône-Alpes il préfère.

Après 19 ans (elle a été élue pour la première fois en 1997), la socialiste Odile Saugues a décidé de ne pas se représenter sur la 1e circonscription du Puy-de-Dôme. Le PS a annoncé que ce territoire d’élection serait réservé à une candidature féminine, ce que conteste Bertrand Pasciuto, le maire de Cournon-d’Auvergne et… suppléant de la députée sortante. L’élu socialiste a d’ores et déjà annoncé qu’il serait « candidat aux élections législatives quoi qu’il arrive« .

11 Oct

Primaire de la Droite et du Centre : Louis Giscard d’Estaing vote Juppé

Louis Giscard d'Estaing (Crédit photo MaxPPP)

Louis Giscard d’Estaing (Crédit photo MaxPPP)

Invité de Public Sénat et Sud Radio, mardi matin, Louis Giscard d’Estaing a apporté son soutien à Alain Juppé pour la primaire de la droite et du centre. Le maire UDI de Chamalières (Puy-de-Dôme) rejoint ainsi Philippe Vigier, le président du groupe UDI à l’Assemblée nationale, qui a déjà annoncé son soutien à l’ancien Premier ministre. 

« Je considère qu’il faut quelqu’un qui ait de l’expérience », explique LGE, ajoutant que le présidentiable idéal de son camp doit également avoir « du sang-froid » et « la capacité de prendre un peu de hauteur par rapport aux événements« . Le conseiller régional Auvergne-Rhône-Alpes apporte son soutien « à l’homme d’expérience et de dialogue qu’est Alain Juppé« .

30 Sep

Jean-Pierre Raffarin à Vichy en novembre pour un meeting de soutien à Juppé

Alain Juppé et Jean-Pierre Raffarin. (Crédit photo : AFP PHOTO / LIONEL BONAVENTURE)

Alain Juppé et Jean-Pierre Raffarin. (Crédit photo : AFP PHOTO / LIONEL BONAVENTURE)

Petite indiscrétion livrée par Claude Malhuret à l’occasion de sa venue dans les locaux de France 3 Auvergne pour l’enregistrement de l’émission Dimanche en Politique (diffusion le 2 octobre 2016 à 11h25) : la venue le 10 novembre prochain de Jean-Pierre Raffarin à Vichy.

L’ancien Premier Ministre participera à un meeting de soutien à Alain Juppé, son candidat pour la primaire de la droite et du centre. Jean-Pierre Raffarin appuie en effet l’ancien maire de Bordeaux dans la course à l’investiture pour représenter Les Républicains lors de la prochaine élection présidentielle. Claude Malhuret, le sénateur-maire de Vichy a également rallié la cause de Juppé, « seul candidat capable de proposer un libéralisme humaniste et le meilleur Ministre des affaires étrangères des vingt dernières années ».

20 Sep

Le socialiste Olivier Bianchi « avocat » de Laurent Wauquiez dans « Les Grandes Gueules » sur RMC

wauquiez_bianchi-wpOlivier Bianchi n’est pas du genre à avoir la langue dans sa poche, il en a une nouvelle fois fait la démonstration, mardi matin, sur l’antenne de RMC. Le maire socialiste de Clermont-Ferrand était l’invité de l’émission « Les grandes gueules » qui abordait la question du démantèlement de la jungle de Calais et la répartition des migrants sur le territoire métropolitain.

Le premier édile du chef-lieu du Puy-de-Dôme a confirmé qu’il était prêt à accueillir les réfugiés. A Clermont-Ferrand, les structures d’hébergement sont prêtes et « on peut accueillir une vingtaine, une trentaine, une quarantaine de personnes, sans grande difficulté », a confirmé Olivier Bianchi. Il rappelle au passage que sa commune a déjà accueilli 16 personnes, majoritairement syriennes, en 2015, « dans une ville de 150 000 habitants et une aire urbaine de 400 000, ça n’a pas été une invasion, ça n’a pas bouleversé la situation de la ville ».

Si il ne souhaite pas, en revanche, qu’il y ait « 500 ou 800 personnes qui arrivent sur Clermont-Ferrand », Olivier Bianchi estime que « la solidarité devra être faite par tous » et « associer les élus locaux ». « Tout ça se prépare avec les territoires, ça ne peut pas être une décision qui vient d’en haut mais ça ne peut pas être non plus être aux territoires de commencer à dire -nous allons résister, nous disons non- », a-t-il poursuivi. Dire non, justement, c’est la position d’un autre élu auvergnat, Laurent Wauquiez.

Le président du parti Les Républicains et de la région Auvergne-Rhône-Alpes, première région concernée par la répartition des migrants de la « jungle » de Calais, a déclaré récemment qu’il s’agissait d’une « folie ». « La question dans notre région est la même que partout en France : c’est s’opposer », avait-il vivement réagi le 14 septembre sur RTL, craignant de voir se « multiplier des Calais partout ». Attaqué, y-compris dans son propre camp, après ses propos, Laurent Wauquiez sait maintenant qu’il peut trouver un peu de réconfort du côté de Clermont-Ferrand.

Au début de son intervention sur RMC, Olivier Bianchi a d’abord corrigé une vision parisienne de la vie politique en Auvergne qui voulait voir des tensions sur fond d’influence régionale entre Clermont-Ferrand et le Puy-en-Velay. « Mes relations sont plutôt bonnes comme maire de Clermont-Ferrand avec Laurent Wauquiez », a précisé l’élu. Plus tard, sur la question des positions du président de Région par rapport au démantèlement de la « jungle » de Calais, parfois retranscrites avec quelques raccourcis par « Les Grandes Gueules », Olivier Bianchi a lui-même rétabli la vérité, prenant d’une certaine manière la défense de son voisin auvergnat : « Wauquiez, il a dit deux choses. D’abord, il lance un pétition, donc il anime un débat. Et deux, il a dit -je suis prêt à donner des moyens juridiques aux communes qui refuseront-, il n’a pas dit qu’il empêchait tous les maires de prendre des décisions. Heureusement encore, je reste souverain à Clermont-Ferrand. »

Une séquence que vous pouvez écouter ici.

14 Sep

Laurent Wauquiez opposé à l’accueil de réfugiés de la « jungle » de Calais en Auvergne-Rhône-Alpes

Selon le plan de démantèlement de la « jungle » de Calais annoncé par le gouvernement, la région Auvergne-Rhône-Alpes doit accueillir le plus gros contingent de réfugiés : 1 800. « La question dans notre région est la même que partout en France : c’est s’opposer« , a réagi mercredi matin, sur RTL, Laurent Wauquiez. « C’est de la folie« , a ajouté le président de la Région et du parti Les Républicains.

VIDEO. Démantèlement du camp de Calais : Cazeneuve dénonce « les contre-vérités » de l’opposition (à lire sur franceinfo:)

Le gouvernement veut créer 12 000 places d’hébergement, à l’échelle nationale, d’ici à la fin de l’année pour évacuer les migrants de Calais et Paris, comme l’expliquait le Figaro dans son édition de mardi. Pour Laurent Wauquiez, « le gouvernement n’est pas en train de démanteler Calais, on ne résout pas Calais, on va multiplier des Calais partout en France« . L’élu auvergnat regrette au passage que cela soit « fait avec un mépris pour la population et les élus qui est absolument incroyable« .

Enfin, Laurent Wauquiez craint que ce plan du gouvernement, crée « un appel d’air énorme sur l’immigration clandestine« .

06 Sep

Rififi à la tête de l’UDI : Giscard d’Estaing et la « faute politique majeure » de Lagarde au sujet de Macron

A peine Emmanuel Macron avait-il quitté le gouvernement que certains commençaient à lui faire la cour. Le premier à avoir déclaré sa flamme, on le trouve du côté de l’UDI. Jean-Christophe Lagarde, son président, affirmait au journal Le Parisien du 31 août que son parti avait « vocation à parler » avec l’ancien Ministre de l’économie. « Il y a plus de points communs dans le discours qu’il tient depuis deux ans avec nous qu’avec Aubry, Montebourg ou Hamon« , ajoutait alors le responsable centriste, allant jusqu’à évoquer un rapprochement en vue de l’élection présidentielle. Le projet commun « peut être porté par une candidature UDI, par la sienne, ou d’autres. (…) Nous en discuterons avec lui et avec nos amis« , expliquait enfin M. Lagarde.

Force est de constater qu’un des « amis » n’a pas l’air du même avis. Cité par Le Figaro, Louis Giscard d’Estaing, vice-président de l’UDI, estime que « Jean-Christophe Lagarde a commis une faute politique majeure en donnant l’impression de voler au secours d’Emmanuel Macron« . Le maire de Chamalières va-t-il à son tour voler dans les plumes de son président ?

 

 

31 Août

Le député socialiste du Cantal, Alain Calmette, plutôt en phase avec Emmanuel Macron

En avril 2016, sur le plateau de La Voix Est Libre, l’émission politique de France 3 Auvergne, Alain Calmette n’avait pas hésité à afficher son intérêt pour Emmanuel Macron. Alors que les prises de positions de celui qui occupait alors le fauteuil de Ministre de l’économie dérangeaient déjà à gauche, le député socialiste du Cantal estimait alors que ses initiatives étaient « de bon aloi ». « Il essaie, peut-être avant d’autres, de rebooster la politique en essayant d’avoir un discours optimiste, non pas fataliste », expliquait Alain Calmette. 

Il y a des progressistes dans les deux camps, il y a des conservateurs dans les deux camps.

A la question de savoir s’il pourrait être un soutien du mouvement « En marche ! » lancé le 6 avril 2016 par Emmanuel Macron, Alain Calmette avait répondu par l’affirmative, ajoutant « sans problème ». Il reconnait chez lui une capacité à vouloir « rebooster » la politique en faisant tomber certains clivages. Comme lui, l’élu auvergnat estime qu’il existe un autre clivage que celui opposant la gauche à la droite, « je veux parler du clivage entre progressistes et réformateurs », disait-il alors. « Il y a des progressistes dans les deux camps, il y a des conservateurs dans les deux camps ».

Quant à savoir si Emmanuel Macron ferait un bon Président de la République, Alain Calmette le pense mais il estime qu’il « a le temps devant lui ».

18 Juin

Hortefeux sur Wauquiez : « C’est un vrai bonheur de travailler avec lui »

Invité de La Voix est Libre, le 18 juin, sur l’antenne de France 3 Auvergne, Brice Hortefeux a été interrogé par Yannick Kusy sur sa relation avec Laurent Wauquiez, le n°2 du parti Les Républicains. « Laurent est quelqu’un que j’aime vraiment, affectivement, beaucoup », assure l’eurodéputé, également vice-président du Conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes.

Depuis le début de l’année 2016, Laurent Wauquiez préside la 2e région de France et, pour Brice Hortefeux, « on n’imagine pas la fonction qui est la sienne ». « Il y a douze départements dans cette région, il les parcourt nuit et jour », rappelle le conseiller régional, « je pense qu’il est plus souvent en voiture qu’à son domicile ».

Les éloges ne s’arrêtent pas là. « Il est profondément engagé, profondément disponible, profondément dynamique », ajoute M. Hortefeux. « C’est un vrai bonheur de travailler avec lui ».

07 Avr

Wauquiez à Queyranne : « La campagne est finie, sortez de votre amertume »

Invité du journal télévisé de France 3 Auvergne, jeudi à 12 heures, Laurent Wauquiez a répondu à Jean-Jack Queyranne, son prédécesseur à la présidence de la région Rhône-Alpes. Dans une tribune publiée par le site du Monde (6/4/16), le conseiller régional socialiste a profité des « 100 jours » du nouveau patron de la région pour attaquer « ce populisme de droite qui se répand en Europe (…) qui trouve en Laurent Wauquiez un apprenti sorcier et en Auvergne-Rhône-Alpes un laboratoire« .

LeMonde-Queyranne

Sortez de votre amertume, sortez de votre aigreur

C’est avez le sourire que Laurent Wauquiez a réagi sur l’antenne télévisée de France 3 Auvergne en invitant son adversaire socialiste aux dernières élections régionales à sortir de son « amertume » et de son « aigreur« . « La campagne est finie« , lui a rappelé l’homme à la parka rouge. Au passage, le président auvergnat de la région a dressé un petit bilan de son action depuis sa prise de fonction le 4 janvier. « Effectivement, on a pris des décisions, on a baissé les indemnités des élus, parce qu’avant il y avait du gaspillage« , a-t-il dit, « on fait des économies, on remet l’argent sur des projets, on s’occupe de défendre l’emploi de chez nous et j’assume de dire que je suis là pour défendre l’emploi dans ma région« . Enfin, Laurent Wauquiez avoue qu’il « assume ces idées très sereinement et très tranquillement« .

 

22 Mar

Laurent Wauquiez : « Je demande à nouveau l’internement des individus fichés S »

Quelques heures après les attentats qui ont frappé Bruxelles, le 22 mars au matin, les réactions ont été nombreuses sur les réseaux sociaux. Parmi elles, celle de Laurent Wauquiez. Le député de Haute-Loire et président Les Républicains de la région Auvergne-Rhône-Alpes a réitéré sa demande d’internement « des individus fichés S et de ceux qui reviennent du djihad« .

Au lendemain des attentats du 13 novembre 2015 qui avaient fait 130 morts et 413 blessés en France, le secrétaire général du parti Les Républicains avait déjà demandé que « les 4 000 personnes vivant sur le territoire français, fichées pour terrorisme » soient « placées dans des centres d’internement anti-terroristes spécifiquement dédiés« . « Notre système de défense doit maintenant être à la hauteur de la menace. Il n’y a pas de liberté pour les ennemis de la France et de la République« , avait-il justifié.