17 Déc

Clermont-Ferrand: l’UMP ironise sur l’alliance PS/PCF

L’annonce du mariage entre le socialiste Olivier Bianchi et le communiste Cyril Cineux (dont l’infidélité faite au Front de Gauche est mal digérée par ses ex-camarades) dès le premier tour de l’élection municipale à Clermont-Ferrand n’a pas manqué, on pouvait s’en douter, de faire réagir la Droite locale. Au lendemain de l’officialisation de cette union qui aboutira, en cas de victoire, sur sept élus communistes dont deux adjoints au maire, Frédéric Bonnichon, le maire UMP de Chatelguyon a ironisé sur la « cohérence d’image » dans une ville qui a conservé une avenue de l’URSS.

Jean-Pierre Brenas, le leader de l’opposition clermontoise et tête de liste désignée par l’UMP, estime que son concurrent direct a trouvé la solution pour attirer les investisseurs en offrant « un poste d’adjoint à un révolutionnaire« . Un peu plus tôt, il estimait que cet accord PS/PC allait « à rebours de toutes les grandes métropoles« . « Clermont retourne au communisme » a-t-il twitté. On apportera juste un petit bémol en rappelant qu’à Paris les communistes ont également choisi de partir avec la socialiste Anne Hidalgo. C’est aussi le cas à Nantes, ville dans laquelle l’alliance PS/PC vaut dès le premier tour, tout comme à Rennes.

Quant à Christophe Serre, le président de l’UMP du Puy-de-Dôme, il lance un débat en demandant « quelle ville a besoin des communistes pour avancer en 2014« .