« Après le PCF, après la GU, après le MRC, après EELV, voici le tour du PRG de rejoindre la dynamique que j’ai initiée« , voilà ce qu’a écrit Olivier Bianchi sur Twitter le 14 janvier. Ce jour-là, on apprenait que la tête de liste socialiste à Clermont-Ferrand continuait de ratisser large pour constituer son équipe.
Toutefois, le candidat désigné par les militants PS n’a pas « réussi l’unité de toute la gauche » comme il l’affirme pourtant le même jour sur le réseau social. Si le Parti des Radicaux de Gauche a bien rejoint le camp Bianchi, c’est par la voix du président du Conseil Général du Puy-de-Dôme, Jean-Yves Gouttebel, mais Mireille Lacombe, mandatée, selon elle, par le PRG pour négocier avec Olivier Bianchi, a décidé de maintenir sa propre liste.
Le comité national du Parti des Radicaux de Gauche ne s’oppose absolument pas à ma candidature. – Mireille Lacombe
Mireille Lacombe
« Le comité national du Parti des Radicaux de Gauche ne s’oppose absolument pas à ma candidature« , explique la vice-présidente du Conseil Général en ajoutant que « le président Gouttebel a un groupe politique à gérer et il a souhaité, en vue des prochaines élections cantonales, garder cet apaisement retrouvé dans l’assemblée départementale« . Un choix qui peut étonner de la part de Jean-Yves Gouttebel, dont les relations tendues avec le Parti Socialiste du Puy-de-Dôme ont souvent été à la Une de la presse ces dernières années, mais qui s’explique peut-être par l’échéance électorale de 2015: les élections départementales (ex-cantonales).
Comment des élus de Gauche aussi divers, aussi loin l’un de l’autre dans leurs idéaux, pourront-ils gérer ensemble la ville de Clermont-Ferrand ?
Mireille Lacombe ne veut pas manger de ce pain-ci et maintient le cap. Elle sera candidate à la mairie de Clermont-Ferrand le 23 mars prochain et refuse toute alliance avec le PS. « Je ne suis pas d’accord sur les propositions qui sont faites par Olivier Bianchi » justifie-t-elle et « pense que c’est une liste qui se forme autour des appareils« . Des appareils que la candidate désormais étiquetée « Divers Gauche » ne croient pas capables de se rassembler derrière les projets de la ville. « De quelle Gauche parle-t-on ? Comment des élus de Gauche aussi divers, aussi loin l’un de l’autre dans leurs idéaux, pourront-ils gérer ensemble la ville de Clermont-Ferrand ? » demande-t-elle.