Non, Alain Martinet n’ira pas voter au second tour de la Primaire du Parti Socialiste à Clermont-Ferrand, jeudi. Oui, le désormais ex-candidat à la candidature pour succéder à Serge Godard à la mairie clermontoise envisage de rendre sa carte du parti ! Contacté samedi après-midi, Alain Martinet a confirmé les propos tenus un peu plus tôt dans la journée sur Twitter. « Les débats sur le non cumul, la fiscalité et la tranquillité publique n’auront servi à rien, les jeux étaient faits » a écrit celui qui est arrivé deuxième derrière Olivier Bianchi.
Vote au PS ls dbats sur le non cumul , la fiscalité et la tranquillité publique n’auront servi à rien, les jeux étaient faits….
— Alain Martinet (@martinet_alain) October 12, 2013
« Ça n’a rien changé » nous a-t-il dit un peu plus tard en s’étonnant, par ailleurs, du score réalisé par son concurrent direct dans sa propre section. « Dans toutes les sections, les voix se partagent entre les six candidats« , il poursuit : « chez lui, c’était bloqué« . Dans la section Nord-Ouest, Olivier Bianchi a rassemblé 79 bulletins sur 85 trouvés dans l’urne contre 2 pour Alain Martinet, d’où cet autre commentaire sur le réseau social : « jeudi soir : les écuries étaient bien en place. Faisons semblant de croire à la démocratie au PS.«
jeudi soir :les écuries étaient bien en place. Faisons semblant de croire à la démocratie au PS…
— Alain Martinet (@martinet_alain) October 12, 2013
Considérant qu’il n’avait aucune chance pour le second tour, jeudi, l’actuel adjoint de Serge Godard à la mairie de Clermont-Ferrand a décidé de se retirer au lendemain du premier tour. Moins de 48 heures plus tard, la déception n’est toujours pas retombée. Alain Martinet nous dit qu’il « regrette, avec le recul, de s’être lancé » dans ce combat.
Contacté, le patron des socialistes dans le Puy-de-Dôme, Alexandre Pourchon, a trouvé « dommage » cette réaction. « On tombe de haut quand on se voit haut généralement » dit-il. Le premier secrétaire du Parti Socialiste dans le département craint qu’il en ait « fait plus une affaire personnelle que politique« . Pour lui, il y aurait là de « la rancœur et de l’amertume« .
Conclusion d’Alain Martinet: « ça peut être pris comme ça veut, j’m’en fous !«