Ses tweets, quarante-huit heures après le premier tour de la primaire socialiste qui a désigné Olivier Bianchi comme tête de liste à Clermont-Ferrand pour les prochaines élections municipales, avaient fait grand bruit. Le 12 octobre dernier, sur ce même blog, Alain Martinet affichait son étonnement face aux résultats du scrutin dans certaines sections et s’interrogeait sur l’existence même de la démocratie au PS.
Trois mois plus tard, l’actuel premier adjoint de Serge Godard à la mairie de Clermont-Ferrand annonce qu’il démissionne du Parti Socialiste, déçu des orientations prises par sa formation politique, tant au niveau local que national. A notre journaliste Christophe, Alain Martinet a dit qu’il n’était « pas content de la façon dont les choses se passent« . « Au niveau national, j’ai l’impression que ce n’est la politique pour laquelle on a voté il y a un peu plus d’un an maintenant, et au niveau locale, tout le monde se bat pour des places et on n’entend pas beaucoup parler du programme » regrette-t-il.
Cet ancien salarié de Michelin ne se reconnaît plus dans le monde politique actuel dans lequel on fait « de la politique pour avoir une place« . Une problématique qu’on retrouve, selon lui, autant à Droite qu’à Gauche: « chacun veut être sur la liste, à telle place, avoir déjà des fonctions dans le futur alors qu’on n’est même pas élu« .
Concernant le candidat Bianchi, là encore, Alain Martinet a le sentiment de ne pas être sur la même longueur d’ondes. « Je suis pour une pause fiscale, je l’ai dit dans le débat interne du Parti Socialiste, ce n’est pas l’option qui semble être prise« , poursuit-il avant d’ajouter être « toujours contre le cumul des mandats de maire et de président de l’agglomération« , quand la tête de liste socialiste souhaite occuper les deux fauteuils.
L’entretien intégral avec Alain Martinet