21 Mai

Le Strudel au château de Sissi en Autriche

Souvenez-vous il y a quelques temps je parlais de mon vol avec ASL Airlines vers Vienne, la capitale autrichienne et ville de Sissi, en vous promettant de vous y ramener. Retournons y pour une balade gourmande, à Schönbrunn le Palais de l’Impératrice emblématique, à la découverte de la pâtisserie traditionnelle autrichienne et tchèque : le Strudel.

Ce gâteau, parfumé à la cannelle se compose de pâte filo beurrée au pinceau qui entoure une garniture pour former un cylindre qui sera ensuite doré au four. La garniture, elle, se compose généralement d’un mélange de pommes hachées accompagnées de fruits secs (raisins, amandes, etc.) et de rhum.

Je vous propose donc de voir comment les pâtissières autrichiennes du Palais font le Strudel et si l’envie vous prends de refaire chez vous LA VRAIE recette, celle appréciée par Sissi alors cliquez sur ce lien : Recette authentique du Strudel.

Depuis Vienne se rendre au Palais de Schönbrunn est très facile en métro. Une fois arrivé sur place l’impression est la même que lorsque vous allez à Versailles : des bus de touristes partout et du monde, du monde ….. Après une bonne demi heure de queue au milieu d’une grosse majorité de touristes hongrois j’ai en main mon sésame d’entrée.

Le Château de Scönbrunn © Jean-Bernard Tournié

Le Château de Scönbrunn © Jean-Bernard Tournié

Le Palais est magnifique une déco qui à chaque pièce ne peut m’empêcher de penser à la saga de Sissi interprétée par Romy Schneider. Je suis charmé par ce Palais qui n’a rien à voir avec Versailles, qui a son charme propre, son charme autrichien comme l’on peut le voir en se promenant dans Vienne, sobre et beau.

Romy Schneider qui est d’ailleurs présente au Palais et un peu partout à Vienne, l’actrice dans ce rôle est devenu un bel argument de promotion touristique.

Mais revenons au Strudel.

Quand je suis arrivé en Autriche, question gastronomie je pensais : café viennois mais pas forcement Strudel. Et c’est en allant visiter le Palais que j’ai découvert l’histoire de cette patisserie qui plonge ses racines dans la tradition autrichienne, tchèque et pays voisins. Il existe une variante de ce gâteau dans la cuisine juive ashkénase.

Saviez vous que c’est Marie Antoinette qui a introduit et mis à la mode ce gâteau à Versailles ? Et bien moi non, mais cette erreur d’inculture de ma part est réparée ouf !

J’ai assisté à la fabrication de ce délice au Strudelshow qui se trouve au sein du Palais, une sorte de reproduction de cuisine du XIXème où toutes les heures ou presque l’on vous présente et propose de faire un Strudel. C’est beau c’est instructif mais cela fait un peu attraction Disney. Malgré tout j’avoue avoir été tenté par l’expérience et eu envie de faire MON Strudel , seul soucis et non des moindres, ma « Maitre de Stage » ne parlait qu’allemand et mon niveau concernant la langue de Goethe ne va pas plus loin que la terminale, et de plus, je l’avoue aujourd’hui, je n’étais pas un élève très assidu dans cette matière.

Rue de Vienne un semblant de Montmartre © Jean-Bernard Tournié

Rue de Vienne un semblant de Montmartre © Jean-Bernard Tournié

Par contre, pour ce qui est de la dégustation je n’ai eu aucun mal à me faire comprendre. Il faut reconnaitre que le meilleur des langages universel est bien la gastronomie. Me voilà donc avec ma part de Strudel un régal, un délice pour les papilles (en plus moi qui adore la pomme), les parfums sont tous présents sans qu’aucun ne prenne le dessus sur l’autre et quoi de mieux que de les mettre en exergue en dégustant en même temps le fameux « café viennois ».

Le café viennois © Jean-Bernard Tournié

Le café viennois © Jean-Bernard Tournié

J’espère que ce petit film et la recette qui l’accompagne vous donneront envie, chez vous de refaire cette recette en ayant, pourquoi pas, une pensée pour Sissi et Hans ….

 

19 Mai

Elle était si jolie … Dans les grottes de Rocamadour

Vous rappelez vous de ce tube des années 80 « Mon amour est parti avec le loup dans les grottes de Rock Amadour… », de 1988 pour être précis, où un village du Lot à flan de falaise, Rocamadour, se hissait grâce à ce tube au sommet des Hits de l’époque.

Et bien aujourd’hui Rocamadour, Grands Site de Midi-Pyrénées, voudrait devenir « Le village préféré des français« , l’émission de France 2 présentée par Stéphane Bern. Le Lot est décidément une terre de beaux villages, après Saint Cirq Lapopie en 2012, c’est au tour de Rocamadour de postuler au titre suprême en 2016.

L’heure est au vote en ce rendant sur le site de l’émission.

15 Mai

Ambiance Irlandaise en Midi-Pyrénées avec Rio Loco

Rio Loco, cette année, nous fera découvrir la culture Celtes. Mes valises m’ont amené, il y a quelques temps, faire un bref passage en Irlande. J’ai découvert alors une atmosphère, qui, par certains cotés ma rappelé la Région Midi-Pyrénées. Le rugby bien sur, mais l’art de vivre Celtes et Occitan ne sont pas si éloignés en définitive, sans parler de l’accueil et … de la gastronomie !!!

En juin pendant que les Celtes seront en Occitanie, moi, l’Occitan j’irais chez eux et je vous raconterais tout, ma nuit dans un château hanté, mes découvertes gastronomiques, mes rencontres culturelles et plus si affinité … qui nous ressemblent…

Manière de se mettre dans l’ambiance, alors que je m’étais posé dans un Pub de Carlingford pour profiter de ce merveilleux village, des jeunes ont entamé pour moi ce morceau : un peu de musique !


La première fois que je suis allé en Irlande on m’a amené voir les Leprechaun ces drôles de petits bonhommes qui grouillent partout et sont là à chercher à vous faire de bonnes comme de mauvaises surprises.

Surtout ne dites pas que se ne sont que des légendes, malheur à vous …. La preuve mon guide Mick m’a prouvé le contraire.

Mick mon guide, mon Leprechaun © Jean-Bernard Tournié

Mick mon guide, mon Leprechaun © Jean-Bernard Tournié

Et je conclurais ce petit « avant gout » par une phrase que je tire d’une réplique écrite par Robert Lamoureux dans  « Mais ou est donc passée la 7ème compagnie » et que je donne aux celtes qui seront à Rio Loco « Nous chez vous et vous chez nous !!! »

L'Irlande dans toute sa beauté © Jean-Bernard Tournié

L’Irlande dans toute sa beauté © Jean-Bernard Tournié

 

08 Mai

Idée: Pour son 350ème anniversaire découvrez le Canal du Midi à vélo

Cette année il aura 350 ans, il, c’est le cordon ombilical qui relie Midi-Pyrénées au Languedoc Roussillon, il est la voie verte au cœur de Toulouse la rose, le Canal du Midi.

Grâce au génie de Pierre Paul Riquet notre canal nous permet de figurer au Patrimoine mondial de l’UNESCO.

Mais découvrir le canal à pieds c’est bien mais en vélo c’est mieux !!!!

Si vous êtes comme moi, faire du vélo oui mais façon pépère, faire du vélo sur les berges du Canal c’est de la promenade .Alors oui, vous prendrez plaisir à vous arrêter : pour souffler un peu, mais surtout pour découvrir la ville et le canal du Midi. En vélo c’est apprécier la beauté du Canal, s’imprégner de son calme, de sa sérénité et découvrir la bio-diversité de ce monument unique au monde sur les traces de son concepteur de génie Monsieur Riquet. Balades en partenariat avec la Maison du vélo (qui pour 5 euros vous loue des vélos si vous n’en avez pas).

05 Mai

Les Celtes arrivent en Occitanie

A partir de dimanche 8 mai, dans le cadre du Festival Rio Loco les Celtes débarquent à Toulouse dans le décor magnifique des Jardins du Muséum de Toulouse.

 

Qu’ils arrivent en bateau par la Garonne, la route ou les airs, une ligne relie l’aéroport Toulouse-Blagnac à Brest, la culture Celte va rencontrer, dés dimanche, la culture Occitane.

C’est dans le plus beau des décors, le cadre majestueux des jardins du Muséum que tout va commencer. Cette année encore le muséum et le festival Rio Loco s’associent pour l’ouverture de la saison 2016 des Jardins du Muséum.

Il y en aura pour tous les goûts, chacun trouvera son bonheur entre les animations naturalistes et les spectacles musicaux.

Un véritable cocktail culturel, un vaste territoire sonore et riche en diversité.

Alors réservez votre dimanche ! Pendant  la journée du Fest-Noz et nocturne, le Fest Diez entendez s’enchanter et faire vibrer les Jardins du Muséum à Borderouge avec Rio Loco.

Au programme, les Sonneurs de Breizh en Oc mais aussi des spectacles, des initiations de danse et une fois bien formés tous au bal rythmé par des chants bretons.

Dimanche Borderouge et les jardins du Muséum seront un bout de Bretagne à Toulouse en Occitanie.

01 Mai

Découverte du Pays Narbonnais au volant d’une 2CV

La 2cv est la voiture mythique par excellence et c’est avec elle que je vais partir entre Narbonne, Gruissan et Fontfroide découvrir les Corbières. Prêts pour le Paris-Dakar des Corbières !

Elles sont là ces voitures à nous attendre, alignées comme pour un départ façon « 24 heures du Mans » mais en mode Pépère. Aujourd’hui, Loca 2cv, situé à Narbonne, nous propose une petite balade qui me semble fort sympathique sur les chemins de traverse en Pays Narbonnais.

 

Il fait un peu frais mais très beau en ce petit matin, après une nuit passé au Château de l’Hospitalet.

J’ouvre une parenthèse, le Château de l’Hospitalet est une très bonne table et propose des chambres toutes refaites depuis quelques mois, à la déco soignée qui nous permettent de dormir au calme de la garrigue. Et comme tout bon Château qui se respecte  nous trouvons ici une gamme de vins qui mérite vraiment de figurer sur nos tables.

Mais revenons à mon « aventure » du jour. Nous allons partir à la découverte de l’arrière Pays Narbonnais au volant de ces 2cv alignées là sous nous yeux. Elles sont belles, brillantes, on diraient qu’elle sortent de l’usine.

Pour cette aventure je suis accompagné de deux collègues qui, une chance pour moi et moins pour eux, n’ont pas le permis donc qui va conduire la deudeuche ? Ben Bibi !!!!

Retour vers le Futur !

Comme c’est moi qui vais conduire, bon prince, mon bon cœur me perdra, je laisse mes copilotes d’un jour choisir notre bolide.

Le choix se porte sur la rouge, le « Rouge Ferrari » pour un équipage d’exception, mais bon avec une deudeuche…

Il est temps de partir, chacun regagne son véhicule, mes co-pilotes : Kévin s’assied à la place dite « du mort » et Amaury, plus prudent et plus sage, à l’arrière.

Pour ma part je prends le volant, quel plaisir de retrouver une voiture où tout est si …. basique et ô combien robuste et efficace. LA voiture qui, quand on tombait en panne nous permettait de jouer les Mac Gyver de la réparation. Je l’avoue, ce retour vers le passé, retrouver ma première voiture, me rends un peu… certes nostalgique, mais également nerveux.

Le levier de vitesse, le frein à main, le volant, que de souvenirs me reviennent. Arrive le moment tant attendu : démarrer le moteur, entendre ce bruit si particulier que nos « hybrides » ou autres modèles d’aujourd’hui ne peuvent reproduire.

La garrigues narbonnaise © Jean-Bernard Tournié

La garrigues narbonnaise © Jean-Bernard Tournié

Nous partons en groupe, c’est un convoi 2cv qui s’ébranle. Notre chef de file, le patron de Loca 2cv, nous propose un petit tour de parking pour nous refamilliariser avec la conduite folle de la 2cv. Je n’avais pas trop fait attention à sa recommandation : »laissez pas mal d’espace entre vous pour le freinage ». Et oui le freinage… Quand il a fallu freiner j’ai appuyé sur la pédale et ….. le temps pour m’arrêter m’a paru long…. Bien sur je n’en ai rien dit à mes 2 co-pilotes, et pas de casse.

Pour quitter le parking nous devons effectuer un démarrage en côte, alors pour ceux qui n’ont pas eu la joie de connaitre le temps de réaction d’une 2cv pour atteindre une vitesse de pointe il est difficile d’imaginer le challenge. Mais là, aujourd’hui je suis le Sébastien Loeb de la 2cv !

La preuve de ce que j’avance mes deux co-pilotes en feront l’expérience plus tard au cours de notre balade.

Notre périple commence par un bout de « grande route », paysages superbes, vues magnifiques sur les vignes et la mer et ce jusqu’à Gruissan.

Gruissan ses salines © Jean-Bernard Tournié

Gruissan ses salines © Jean-Bernard Tournié

Gruissan, et le 1er rond-point ! Comme je disais tout à l’heure qui n’a pas conduit de 2cv ne peut imaginer sa ….. tenue de route. Alors comment ne pas démontrer celle-ci à Kevin et Amaury. Personne n’arrive sur le rond-point lorsque je me présente alors je ne freine pas et hop c’est parti pour un tour complet à la vitesse folle de 40 km/h avec la suspension 2cv, « Space Moutain » de Disney est ridicule à coté de ma conduite sur ce rond point !

Nous quittons enfin les « grandes routes » pour traverser la forêt, les vignes, de magnifiques petits villages….

Les routes ou chemins que nous empruntons ont des « nids de poule » ou coupe vitesse (dans les villages) pas grave je ne vais pas les éviter ou freiner je suis en 2cv je passe partout !

Mon but, là, est de démonter à mes acolytes combien la 2cv est une voiture sûre, bon, bien entendu, cela dépend aussi de celui qui la conduit.

Il y a parfois des flaques sur les chemins de terre et je retrouve mon âme d’enfant en y passant (bon j’avoue je continue aujourd’hui, pour ça, je n’ai pas grandi). Kevin a levé sa fenêtre pour faire des photos, le film et je ne sais comment il s’est débrouillé mais il a trouvé le moyen de se faire asperger par de l’eau plus ou moins boueuse, les risques du métier de co-pilote !

Le gendarme de Saint Tropez

Alors que nous sommes sur un beau chemin au milieu de nulle part dans la garrigue narbonnaise je ne peux m’empêcher de penser à la sœur du Gendarme de St Tropez. Le petit groupe s’arrête 2 minutes pour donner les dernières directives afin de rejoindre l’Abbaye de Fonftroide terme de notre périple.Nous en parlons avec le chauffeur de la 2cv qui me suit de nos souvenirs cinématographiques. Il m’avoue y penser mais n’ose pas le faire, de plus ses co-pilotes à lui ne veulent pas.

Abbaye de Fontfroide © Jean-Bernard Tournié

Abbaye de Fontfroide © Jean-Bernard Tournié

Nous repartons, je laisse filer la voiture devant moi, mes co-pilotes ne comprennent pas. Je démarre, je passe la 1ère et c’est parti pour un remake de « douyoudou St Tropez« . Comme dans le Gendarme nous sommes ballotés à droite et à gauche … Le gamin qui sommeillait en moi vient …. encore de se réveiller. Un vrai moment d’anthologie que ni mes co-pilotes ni ceux qui nous suivaient n’oublieront.

Quelques kilomètres plus loin, nous voilà au terme de notre voyage au volant de ce véhicule unique. En sortant, Kevin me fait remarquer que de toutes les 2cv présentes, la plus sale est la notre, et pour ceux qui ont eu une 2cv arriver à la salir en passant partout …. le Sébastien Loeb de la deudeuche c’est qui ? Pardon aux propriétaires et mes co-pilotes d’un jour, j’espère qu’ils comprendront.

2cv prêtes © Jean-Bernard Tournié

2cv prêtes © Jean-Bernard Tournié

Je vous conseille cette balade, ou si vous vous mariez sur le narbonnais louez une 2cv c’est …. « trop bien » !

 

 

 

 

 

 

26 Avr

Après Saint-Ex et Mermoz, voyager avec l’Aéropostale

Ce week-end j’ai décidé de visiter Vienne, ville de Sissi, des valses … J’ai l’âme romantique… Mais quoi de plus magique que de voyager avec l’ancienne Aéropostale. Je vais prendre un avion d’une Compagnie qui a vu par le passé des pilotes comme Saint-Exupéry, Mermoz aux commandes de leur avion ouvrir des voies aériennes et permis à l’avion d’être ce qu’il est aujourd’hui. Et moi, Toulousain, petit-fils de dessinateur industriel et chargé de clientèle chez Dewoitine puis à l’Aérospatiale, je vais voyager avec une Compagnie qui a fait la gloire de Toulouse et sa renommée actuelle : séquence émotion.

C'est beau ... Non ? © Jean-Bernard Tournié

C’est beau … Non ? © Jean-Bernard Tournié

Il faut dire que lorsque j’ai pris mon billet pour Vienne, je ne connaissais pas la compagnie qui se proposait de m’amener et …. ô suspens… de me ramener de Vienne.

Mais Vienne j’en parlerais plus tard, là c’est le Toulousain, fier de l’histoire de sa ville et de sa région qui va écrire ces quelques lignes, qui ne saute pas n’est pas … mais je m’égare.

De l’Aéropostale au transport de passagers

Quizz : ASL (ancienne Europe Airpost) pour moi ces trois lettres ne me disent rien et pourtant il s’agit d’une compagnie aérienne qui existe depuis 15 ans et se place comme étant la première compagnie française de transport de frets et de passagers.

C’est vrai que le coté économique ce n’est pas non plus le sujet de ce blog.

Mais ce que j’ai appris en découvrant dans quel avion j’allais voyager c’est que l’ancien nom de cette compagnie n’est autre que l’Aéropostale. et ça je connais. Qu’est qu’ils m’ont fait rêver ces « fous » et surtout passionnés qui faisant fi du danger partaient avec comme seul objectif d’apporter des lettres à l’autre bout du monde.

Décollage © Jean-Bernard Tournié

Décollage © Jean-Bernard Tournié

Il n’est pas loin de 11 heures 30 lorsque j’arrive à l’Aéroport de Toulouse Blagnac. En route pour accomplir les formalités d’embarquement.

Et paf (onomatopée et non Police de l’Air et des Frontières)  voilà que je bipe au contrôle, « Enlevez les chaussures » me dit la charmante personne au contrôle. Je m’exécute, je rebipe, fouille : résultat : rien, le portique ne m’aimait pas sans doute.

En attendant d’embarquer je cherche sur le tarmac mon avion. Il est jaune, aux couleurs de la poste, et oui car la nuit mon Boeing (désolé je fais States, pas d’Airbus). Donc mon avion, fidèle à son histoire, transporte du courrier et le jour et des passagers. Il parait qu’aujourd’hui ASL c’est 100% de fiabilité et et 98% de ponctualité. Nous allons donc vérifier.

Mais le plus important pour moi à cet instant ce ne sont pas ces chiffres mais plutôt tout cet imaginaire qui se réveille en moi lorsque je me dis : »Tu vas voler sur un avion de l’aéropostale » certes version 2016 mais bon…. je peux rêver et je ne me gène pas.

Arrive le moment de l’embarquement Nathalie, Chef de cabine, Lionel et Béatrice nous accueillent avec le sourire, c’est dingue mais j’adore cet instant où chacun s’installe, le décontracté qui fait ça comme il se lave les dents (bizarre comme comparaison), l’homme (ou la femme) d’affaire qui sort sa tablette, le stressé qui regarde partout attache fermement sa ceinture de sécurité en lit les consignes de sécurité..

Un condensé d’émotions dans un espace clos, un vrai champ d’études pour psychologues, sociologues….

Vol au dessus d’un nid de …. nuages

13h40 décollage parfait, ponctuel, nous montons, montons, les maisons rétrécissent, les arbres ne sont plus qu’un tapis vert, le paysage ressemble de plus en plus à une maquette de train miniature.  Alors que nous atteignons notre altitude de croisière David Lalaque, le Commandant de Bord, s’adresse, je le cite, « aux curieux » pour nous dire que nous sommes à 11700 mètres d’altitude, salut le Toit du Monde t’es battu ! Nous volons à 880 kms heure, et que dehors il fait …. – 57 degrés un super congélateur.

Le vol va durer deux heures. Pour moi le plus court chemin est la ligne droite (et que croyez vous j’ai aussi parfois écouté à l’école), donc dans ma petite tête je me suis imaginé mon plan de vol. Sauf que mon briseur de rêve, le Commandant de bord, nous annonce : » Nous avons quitté Toulouse, survolé Mende, allons vers Lyon, Munich, Salzburg et enfin Vienne« . Bizarre le GPS des Commandants de Bord….

What else © Jean-Bernard Tournié

What else © Jean-Bernard Tournié

Lionel et Nathalie viennent parler avec moi, autour d’un café (enfin le café il n’y a que moi qui le bois et il est super bon je recommande), et m’expliquent la configuration particulière de l’appareil.

En effet, les fauteuils sur lesquels nous sommes assis sont placés sur des sortes de plateaux qui sont enlevés le soir pour laisser la place aux sacs de courriers et remis au petit matin pour le confort des passagers.

Je ne peux, alors que mon regard se perd dans l’immensité des nuages qui défilent sous mes yeux et que nous survolons les Alpes, je ne peux m’empêcher de penser, imaginer, ce que devaient ressentir Mermoz, Guillaumet, Saint-Exupéry et les autres pilotes de l’Aéropostale en survolant la Cordière des Andes.

Je ressens alors une certaine émotion, moi le toulousain de partager, certes à mon échelle, un moment de l’Histoire de ma ville, ma Région et bien au delà encore.

Cette expérience, en partant de Toulouse pour passer un week-end à Vienne depuis Toulouse tout le monde peut le vivre aujourd’hui grâce à ASL Airlines

Willkommen in Wien © Jean-Bernard Tournié

Willkommen in Wien © Jean-Bernard Tournié

Deux heures après me voilà enfin à Vienne temps respecté donc l’argumentation de la compagnie est vérifié. Et c’est là que les vrais problèmes pour moi vont commencer car mon allemand c’est niveau 4ème, ou « Mais où est passé la 7ème Compagnie »

Le plan de vol © Jean-Bernard Tournié

Le plan de vol © Jean-Bernard Tournié

Je quitte mon avion, mes rêves d’évasion aux commandes d’un avion de la compagnie de Latecoère pour me plonger au cœur des Valses et croiser l’âme de Sissi ou/et Romy Schneider.

A suivre …..

17 Avr

Balade au cœur du village préféré des français : Saint-Cirq Lapopie

En Midi-Pyrénées, comme en Languedoc-Roussillon, il existe une multitude de lieux au patrimoine, à l’art, aux paysages à la gastronomie uniques. Pendant mes balades après chaque virage, carrefour, je découvre un lieu magique, je rencontre une personne passionnée et passionnante.

Aujourd’hui je vous emmène dans le Lot. Mais pas n’importe où, là où nombre d’entre vous ont voté en 2012 pour le « Village préféré des français » : Saint-Cirq Lapopie.

 Une rue médiévale de Saint-Cirq Lapopie @ Jean-Bernard Tournié

Une rue médiévale de Saint-Cirq Lapopie @ Jean-Bernard Tournié

Le jour vient de se lever… Réveillé non pas par l’ami R…,vous savez celui qui porte pain et croissants. Non ce matin pas d’ami mais juste réveillé par la sonnerie ô combien Androïd de mon portable (qui par ailleurs est devenu le meilleur ami de beaucoup d’entre nous mais là c’est un autre débat).

J’ouvre les yeux et il fait bon en ce petit matin dans le Lot, le soleil réchauffe la campagne qui, à son rythme, se réveille après un long sommeil hivernal, et moi je me laisse également réchauffer non seulement par la chaleur des rayons mais également par ce que la campagne environnante offre de magnifique à mes yeux.

Petit déjeuner avalé en mode, je prends mon temps, j’apprécie la confiture maison et le pain du boulanger d’à coté en me laissant aller à un peu de charcuterie lotoise, et oui je suis gourmand et je l’assume. C’est donc bien revitalisé que je prends la direction de ma découverte du jour : Saint-Cirq Lapopie.

Une maison plus "récente" XVIIème @ Jean-Bernard Tournié

Une maison plus « récente » XVIIème @ Jean-Bernard Tournié

Avant d’arriver, je traverse des paysages magnifiques au cœur du Parc Naturel des Causses du Quercy. Des paysages comme seul le Lot sait nous en montrer. La blancheur du calcaire du Causse qui se mêle au vert des chênes renaissants, en passant par les prairies où l’herbe printanière balayée par le vent me joue un balai que l’Opéra de Dame Nature met en scène, comme pour me souhaiter la bienvenue.

Un dernier virage et voilà que s’offre à moi ce que les hommes ont su bâtir et préserver jusqu’à aujourd’hui pour notre plus grand plaisir, au milieu d’une nature généreuse et au dessus de la rivière Lot : Saint-Cirq Lapopie.

Rue médiévale @ Jean-Bernard Tournié

Rue médiévale @ Jean-Bernard Tournié

L’Histoire du Village préféré des français

Il y a bien longtemps que ce lieu est apprécié, en effet, l’escarpement rocheux surplombant la rive gauche du Lot, face à un cirque de falaises a été occupé dès l’époque gallo-romaine.

Beaucoup plus tard les terres de Saint-Cirq appartiennent à la famille de Cardaillac dont Bertrand de Cardaillac rendit hommage à Raymond Comte de Toulouse en 1229.

L'église emblème de Saint Cirq @ Jean-Bernard Tournié

L’église emblème de Saint-Cirq @ Jean-Bernard Tournié

Et comme en Histoire, parfois, rien n’est jamais simple, trois familles se partagèrent la seigneurie. Cette triple seigneurie ne fut pas sans poser quelques problèmes lors de la croisade contre les Albigeois, bon je vais essayer d’être clair :
1) Les Cardaillac se rallièrent aux Comtes de Toulouse,
2)Tandis que les La Popie et les Gourdon s’allièrent à Simon de Montfort.
En 1251, un des seigneurs, Bernard de Castelnau, fut condamné par l’inquisition à la prison perpétuelle pour avoir favorisé les hérétiques. Malgré cela un de ses descendants, nommé lui aussi Bertrand, reçut en 1395 le château et la terre de Saint-Cirq. Ainsi naquit la baronnie de Cardaillac-Saint-Cirq.

Pendant la guerre de Cent Ans, Hugues IV de Cardaillac se rangea dans le camp français. Il fut un grand technicien de l’artillerie.

Maison à colombages @ Jean-Bernard Tournié

Maison à colombages @ Jean-Bernard Tournié

La division entre seigneuries se reproduisit à l’époque des guerres de religion : Cardaillac devint le chef des protestants du Languedoc, tandis que Saint-Sulpice reste catholique.

Amis cependant, ils s’entendirent pour interdire toute violence dans leur cité commune, mais en 1580, rompant la trêve, les huguenots s’emparèrent du château d’en haut, qu’Henri de Navarre fit démolir.

Après l’Histoire fut plus calme.

Saint Cirq Lapopie aujourd’hui

Le bourg médiéval de Saint-Cirq Lapopie, qui compte 13 Monuments Historiques, ce qui en fait sans doute, après Sarlat, le lieu qui possède le plus de Monuments Historiques au mètre carré. C’est également l’un des plus beaux villages de France.

Mais Saint-Cirq Lapopie est devenu un Star de la TV quand elle fut la 1ere commune a avoir été élu  « village préféré des français » lors de l’émission du même nom sur France Télévision.

Ruelle et son échoppe @ Jean-Bernard Tournié

Ruelle et son échoppe @ Jean-Bernard Tournié

Il est encore tôt lorsque je découvre Saint-Cirq. Le calme règne en maître, c’est beau, reposant. Je ne sais où poser mon regard tout est si unique.

Les rues me cachent toutes une surprise que je découvre en prenant le temps. Car ici il faut prendre son temps pour bien s’imprégner du lieu. Derrière des arcades s’ouvrent des échoppes souvenir des activités artisanales qui firent la richesse de Saint-Cirq, j’y admire le travail des artisans, je papote également.

De petits restaurants me proposent de découvrir la gastronomie lotoise, j’échange avec un propriétaire, mais il est encore tôt, dommage, alors je m’arrête juste le temps de prendre un café et de profiter de la vue sur l’église et de prendre le temps de vivre.

L'église et le ciel bleu lotois @ Jean-Bernard Tournié

L’église et le ciel bleu lotois @ Jean-Bernard Tournié

Mais, tel le lapin d’Alice aux Pays des Merveilles « je vais être en retard » Une autre découverte m’attends. Il est tant de reprendre la route, mais ce n’est que pour mieux revenir, Je garde de ma visite l’image d’un village accroché sur une falaise à 100 mètres au-dessus du Lot, Saint-Cirq Lapopie constitue l’un des sites majeurs de la vallée du Lot et est, ne l’oublions pas, village classé Grands Sites de Midi-Pyrénées.

Le calme et le charme des beaux villages @ Jean-Bernard Tournié

Le calme et le charme des beaux villages @ Jean-Bernard Tournié

11 Avr

Sous les pavés la plage aux Jacobins de Toulouse : le palmier

Toulouse est chanté par Nougaro et bien avant lui par nombre de Troubadours et autres poètes occitans ou simplement tombés sous le charme de cette ville. Toulouse est connue aujourd’hui grâce a son industrie aéronautique, le rugby avec le Stade Toulousain, et son accent dit « le plus sexy de France » ….
Je pourrais encore citer nombre de clichés, mais moi se sont les vacances qui m’intéressent enfin l’imaginaire qui tourne autour.
Depuis quelques semaines les rues de Toulouse sont arpentées par des milliers de manifestants (chiffres fournis ni par la Police ni par les organisateurs, estimation personnelle), l’autre jour, alors que je regardais une manifestation passer, une phrase m’est revenue en mémoire : « Sous les pavés la plage ». OK ça c’est possible partout mais qui peut se venter d’avoir la plage sous les pavés et un palmier de pierre dans un monument historique? éh bé Toulouse té pardi !!!!
Le Palmier des Jacobins de Toulouse © Jean-Bernard Tournié

Le Palmier des Jacobins de Toulouse © Jean-Bernard Tournié

Il y a quelques jours je vous avais amené aux Jacobins pour y passer un moment Zen, pour le bien-être de nos chakras. J’avais dit que nous reviendrions en ces lieux et c’est ce que nous allons faire mais cette fois avec l’esprit « Monoïvioletteus« . Ne cherchez pas la signification de ce mot issu de mon imagination, mélange de violette et de Monoï : un appel au rêve, à l’évasion tout simplement.
La nef © Jean-Bernard Tournié

La nef © Jean-Bernard Tournié

S’il y a bien une chose que les Jacobins peuvent nous faire découvrir au delà de leur beauté architecturale et de leur histoire si riche, c’est un moment où on lève la tête et avec un peu d’imagination et une envie d’oublier le rationnel on peut rêver sous un  palmier unique au monde.
Mais avant de partir au delà de la réalité quotidienne, « laissez moi vous guider en quelques mots à travers l’histoire de ce monument exceptionnel et envoutant que sont les Jacobins de Toulouse » Ouah je fais du Stéphane Bern dans Secrets d’Histoire.
L'église des Jacobins © Jean-Bernard Tournié

L’église des Jacobins © Jean-Bernard Tournié

Les Jacobins ont été construit par l’ordre des frères prêcheurs, un ordre mendiant dont le premier couvent a été fondé en 1215  par Dominique de Guzmán, futur Saint Dominique, à Toulouse afin de répandre la parole de l’évangile et de lutter contre l’hérésie Cathare, naissance de l’Inquisition.
L’ensemble du monument est entièrement faits de briques est considéré comme l’un des joyaux de l’art gothique languedocien en matière de construction religieuse des XIIIe siècle et XIVe siècle.
L’église abrite depuis 1369 le corps de Saint Thomas d’Aquin, auquel elle est consacrée. C’est dans ces bâtiments qu’a été établie pendant plusieurs siècles l’ Université de Toulouse depuis sa fondation en 1229, deuxième Université créée après celle de Paris.
Posez stylos et tablettes, pour les plus branchés, et place au rêve.
Nous voilà maintenant au cœur de l’église. Bon même si je suis toulousain je vais le faire modeste. Cette église est la plus belle église dominicaine d’Europe (c’est pas moi qui le dis ce sont les spécialistes). Elle mesure 80 mètres de long sur 20 mètres de largeur, avec une seule rangée de piliers centraux créant ainsi un volume intérieur impressionnant. Les piles sont hautes de 22 mètres et sont, de plus, considérées comme les plus hautes colonnades élevées de l’architecture gothique (c’est toujours pas moi qui le dit…. j’ai juste écouté mes guides et lu des ouvrages).
Mais moi, comme beaucoup, j’ai été impressionné par ce qu’ici tout le monde appelle « Le Palmier« .
Le Palmier des Jacobins de Toulouse © Jean-Bernard Tournié

Le Palmier des Jacobins de Toulouse © Jean-Bernard Tournié

Il s’agit d’un pilier de 22m de haut qui soutient une magnifique voûte en étoiles à 11 divisions triangulaires, un joyau. Cette voute se compose donc de 22 arcs en ogives et 11 clés de voûte. Petite remarque ici 2 chiffres sont rois 11 et 22.
Quand on est au pied de cette prouesse technique, même moi le novice, je suis …. ouah …. J’aimerais rencontrer celui qui a eu le génie de créer ce qui est sous mes yeux et surtout unique au monde, car ce monsieur (ou cette dame pourquoi pas le Moyen Age était autant en avance que nous sur l’égalité des sexes) n’a jamais refait cela ailleurs.
Qui est il, qui est elle? Malheureusement l’architecte, à l’origine de cette prouesse technique, n’est pas connu, ils étaient plus modestes à l’époque.
Pour faire ce palmier le choix s’est porté sur un pilier central dans le chœur, dans la continuité de ceux de la nef. Mais ….  Ce pilier, si on y regarde bien, n’est pas tout à fait au centre du chœur puisqu’il est décalé de 2,50m environ vers l’Est.
Prouesse mathématique et architecturale car ceci permet de créer une voûte aux nervures fines et légères qui, surtout, répartissent efficacement le poids de la toiture du chœur en de nombreux points, réduisant ainsi le poids de charges de la toiture.
Le palmier vu d'en haut (des combles) © Jean-Bernard Tournié

Le palmier vu d’en haut (des combles) © Jean-Bernard Tournié

En résumé, les Jacobins de Toulouse sont un lieu où tout est possible. Vivre des instants de plénitudes que j’ai déjà évoqué et aller au delà du monument pour rêver palmier et grands espace au cœur de la ville.
Jacobins quand tu nous tiens tu ne manques pas de nous surprendre.

09 Avr

Demain Toulousain qui court Toulousain qui sauve les arbres du Canal

Dimanche 10 Avril 2016 1,2,3 Canal. Comment sauvez les arbres du Canal du Midi? Les platanes font parti du paysage de notre Canal du Midi mais sont menacés de disparition. Le chancre coloré est un champignon microscopique, ouh le méchant, qui se loge à l’intérieur de l’arbre et bloque les canaux de sève et l’arbre qui n’est plus nourrit  meurt en seulement 2 à 3 ans.

La propagation est rapide et malheureusement il n’y a pas de remède. Après de longues recherches, l’INRA (Institut national de la recherche agronomique) a conclu que la maladie ne pouvait être combattue ni chimiquement ni biologiquement.

 

Aujourd’hui il n’existe qu’une seule solution pour stopper la maladie : abattre et brûler les arbres touchés. Depuis 2006 : 14 000 arbres ont été abattus. Plus de 30 000 platanes sont encore menacés par le chancre coloré. L’urgence de la situation exige la mobilisation de chacun d’entre nous.

Alors demain avec 1,2,3 Canal, participons à une course ludique ou sportive ou à la promenade en famille et sauvons les arbres du Canal avec l‘Office tu Tourisme de Toulouse.