23 Juil

Les Esclargies à Rocamadour : un « sanctuaire » de calme

Rocamadour dans le Lot, Grands Sites de Midi-Pyrénées, 3ème village préféré des français en 2016, Rocamadour est un endroit magique, unique, un de ces lieux intemporels où il fait bon rester pour bien en apprécier la beauté mais aussi s’imprégner de ce que chaque pierre, fleur, dégage et écouter l’histoire que ces maisons, chapelles et ruelles nous racontent en toute intimité.

Rocamadour à la nuit tombée © Jean-Bernard Tournié

Rocamadour à la nuit tombée © Jean-Bernard Tournié

C’est par « la route d’en haut » que je suis arrivé à Rocamadour, il fait beau il fait bon et le paysage est déjà magique alors que je ne suis qu’à l’Hospitalet, au dessus de la cité médiévale. Bien sur mon GPS m’a fait passer par cette route alors que si j’étais passé par la route dite « du bas » mon arrivée aurait été autre et ô combien plus riche en émerveillement, c’est un de mes conseils du jour : arriver par la route « du bas ». Je retrouve Marielle, de l’Office de Tourisme Vallée du Lot, qui travaille à la communication de l’office de tourisme Vallée de la Dordogne et qui va me faire découvrir les secrets de cette cité médiévale.

Rocamadour nous en avons parlé dernièrement à travers la gastronomie avec le « caillé au chèvre« .

Mais pour bien apprécier le lieu il faut prendre le temps. Et le temps c’est passer une nuit sur place car visiter Rocamadour à la nuit tombée c’est …. à faire au moins une fois dans sa vie.

Où poser mes bagages? Mon choix se porte sur l’Hôtel Les Esclargies qui se trouve à l’Hospitalet.

Les Esclargies Rocamadour © Jean-Bernard Tournié

Les Esclargies Rocamadour © Jean-Bernard Tournié

 

Les Esclargies à Rocamadour

En arrivant je suis accueilli par Martine, la maitresse des lieux qui après moult péripéties que nous connaissons tous et qui font notre histoire personnelle, Martine décide de revenir « au pays » et de recevoir les touristes afin de leur faire apprécier et mieux connaitre son Rocamadour.

Le salon de lecture © Jean-Bernard Tournié

Le salon de lecture © Jean-Bernard Tournié

Les Esclargies sont un établissement hôtelier qui est comme un écho à l’environnement où la pierre et le bois sont largement utilisés pour la construction  et qui nous renvoient à l’esprit du lieu, gage des traditions et de la mémoire du site.

La beauté de la nature et surtout du jeu de la lumière qui filtre à travers les chênes et les buis de cette parcelle typiquement Caussenarde est un enchantement. C’est pour cela que le nom du lieu évoquant bien cette atmosphère a été conservé : les Esclargies, ou « Esclarrèje » en Occitan dont la signification est « faisceau de lumière ».

Le parc © Jean-Bernard Tournié

Le parc © Jean-Bernard Tournié

Une fois le seuil de ma chambre franchi, l’ambiance, l’atmosphère tout ici fait oublier que je suis dans un hôtel, je me sens comme à la maison.

J’ouvre la fenêtre de mon balcon qui donne sur les chênes derrière lesquels se trouve l’Hospitalet, Rocamadour et son flux de touristes, mais ici pas un bruit, juste quelques chants de mésanges.

Avant de redescendre à Rocamadour, ah oui j’ai oublié de vous dire Rocamadour se visite en montant et descendant un nombre incalculable de marche et chemin dans la roche, bien pour les fessiers : quand culture et bien être ne font qu’un…. Rassurez vous pour les sportifs comme moi, il y a des ascenseurs. Mais avant la page culture je vais me rafraichir à la piscine chauffée (26 degrés) à la seule chaleur du soleil (écologie what else).

La piscine © Jean-Bernard Tournié

La piscine © Jean-Bernard Tournié

Ma journée dans la cité médiévale terminée, je remonte à l’hôtel par le Chemin de Croix, la nuit est tombée le paysage est merveilleux, les murs du sanctuaire éclairés, le ciel étoilé, le chemin éclairé par la pleine lune.

Une chambre © Jean-Bernard Tournié

Une chambre © Jean-Bernard Tournié

Arrivé dans le parc de l’hôtel j’ai envie de profiter de la voie lactée je m’installe sur une chaise longue et au bout de quelques minutes : une étoile filante … mince je n’ai pas de souhait en stock, vite je fouille au fond de moi même et hop une seconde étoile filante, là si en ce lieu magique ce n’est pas un signe, alors je fais un vœux (car cette fois j’en ai un), nous verrons bien….

Ma nuit a été parfaite pas un bruit, réveillé par les oiseaux, je descends petit déjeuner.

Ici tout est fait maison par Nathalie, la pâtissière du lieu, qui me présente son gâteau aux noix, gâteau à la banane (c’est super bon) recette qu’elle a ramené du Canada et qui recèle un petit secret, et pleins d’autres merveilles. Je sens mon interlocutrice tendue, elle m’explique qu’il y a quelques jours elle passait sont CAP de pâtissier et attendait les résultats. Je la rassure en lui disant que pour moi c’est tellement bon qu’elle l’aura. Et j’avais raison !

Moment gourmandise : Le petit déjeuner © Jean-Bernard Tournié

Moment gourmandise : Le petit déjeuner © Jean-Bernard Tournié

Pour résumer Les Esclargies sont un nid de calme, paix et gourmandises au cœur d’un des endroits les plus beaux de Midi-Pyrénées, un conseil si vous allez à Rocamadour faites une pause dans ce nid quercynois.

18 Juil

1ère édition festival culinaire de Barèges (Hautes Pyrénées)

Je vous donne rendez-vous les Samedi 20 et Dimanche 21 août au 1er Festival Culinaire Coup de Food à Barèges

L'affiche du Festival © Jean-Bernard Tournié

L’affiche du Festival © Jean-Bernard Tournié

Faire découvrir la beauté exceptionnelle des Pyrénées à travers ses produits locaux et une cuisine nature c’est ce que propose la ville de Barèges à l’occasion d’un festival culinaire inédit où la découverte gustative sera le maitre mot, telle est l’ambition de la première édition de COUP DE FOOD made in Barèges.

Street Food

Street Food

Avec le soutien de N’PY, Coup de Food est un évènement qui s’articule autour de 4 thèmes forts: les Streets Food et Food Trucks, la Gastronomie et ses Vins, la Cuisine Nature et Végétarienne.

Repas nature

Repas nature

Au programme Défis et Battles culinaires. Le tout en mettant les produits du terroir et locaux en avant.

Nous y serons et vous ?

10 Juil

Recette fraicheur: Caillé de Rocamadour aux légumes frais

Après avoir passé un week-end gourmand à Cahors à l’occasion du Festival Lot of Saveurs, j’ai décidé de faire un détour par Rocamadour, 3ème au classement du Village Préféré des Français 2016 pour une étape touristique et gourmande.

Il fait très chaud en ce début Juillet à Rocamadour, mais je suis bien décidé d’aller à la rencontre de Xavier Menot Chef et propriétaire du restaurant Jehan de Valon Hôtel Beau Site en plein cœur de la cité médiévale.

Je suis très curieux de rencontrer Xavier car, ensemble, nous allons préparer une recette qui se prête bien à la saison, rafraichissante, rapide d’exécution et tellement délicieuse.

Pour cette recette

Prendre du caillé de chèvre y verser des échalotes, de la ciboulette, aromatiser avec de la fleur de sel, du poivre du moulin du vinaigre de vin et de l’huile d’olive.

Et c’est parti pour un moment fort de mélange afin que toutes les saveurs s’harmonisent en se mélangeant.

Rajouter de la crème fraiche liquide afin de rendre le tout plus souple.

Une fois le mélange terminer gouter et reassaisonner selon son gout car si je n’ai pas donner de proportions c’est que cette recette se prépare à la façon de nos grand-mères c’est « à bisto de nas » en occitan, c’est à dire « à vue de nez ».

Les légumes cuits (carottes, pomme de terre…) ou crus (tomates, radis, concombre….) avant d’être déposés sur le caillé sont préalablement passés dans une vinaigrette dont la base est le vinaigre balsamique et l’huile de noix (on est au pays de la noix ne l’oublions pas), ou d’olive.

Servir, comme ici, avec du coulis de betterave ou déposé sur un carpaccio de tomate.

Un conseil : remettre le tout au frigo pour se poser et le manger frais ce n’est que meilleur !!!! De quoi vous régaler ou épater vos amis lors des repas d’été.

Bon appétit !!!!

 

07 Juil

Le Tour de France en Région Occitanie (Pyrénées-Méditerranée)

Aujourd’hui jeudi 7 Juillet le Tour de France 2016 est entré dans la Région Occitanie. Une façon de faire connaitre nos paysages, notre patrimoine à travers cet événement sportif diffusé dans un nombre incalculable de pays.

Arrivée ce soir à Montauban sa Place Nationale, le Lac de Payolle et la beauté Pyrénéenne, Revel le lac de Saint Ferréol, Carcassonne et la Cité, Montpellier sa Place de la Comédie seront à l’honneur durant ces quelques jours. Nos amis catalans des Pyrénées ne sont pas oublié puisque Dimanche le départ sera donné depuis Vielha Val d’Aran en Catalogne sans oublier l’Andorre jour de repos le 11 Juillet.

Alors à très vite sur les bords de nos routes ou devant notre poste de télévision pour se régaler devant les beautés de la Région Occitanie.

02 Juil

Festival gastronomique Lot of Saveurs Cahors : Le concours cuisiniers amateurs

C’est parti pour un week-end gourmand à Cahors grâce à Lot of Saveurs. Pour la 7ème année consécutive venez découvrir et déguster les produits locaux  (le vin bien sûr, le fromage Rocamadour,  les noix…)

Mais ce matin c’est au quart de final (et oui il n’y a pas qu’en foot qu’il y a des quarts de final) donc au quart de final du concours national de cuisine amateur.

Lot of Saveurs ©Jean-Bernard Tourniė

Lot of Saveurs ©Jean-Bernard Tourniė

Pour participer il faut être …. amateur (logique), avoir plus de 16 ans et aimer cuisiner « of course »(je mets un peu d’anglais afin de coller à l’actu suite au Brexit).

Ce sont Karina de Cajarc dans le Lot (et non Papi Moujot) que nous allons suivre, aide soignante de profession et Michael de Dieupental dans le Tarn et Garonne ingénieur aéronautique à Toulouse qui ont 75 minutes pour préparer un plat. Il sont deux des 4 quarts (tiens ….un nom de gâteau pour un festival gastronomique) finalistes que je rencontre.

Karina de Cajarc dans le Lot ©Jean-Bernard Tournié

Karina de Cajarc dans le Lot ©Jean-Bernard Tournié

Chacun dispose pour exécuter sa recette d’un magret, de noix, de deux Rocamadour et un ingrédient mystère : le pruneau pour Michael et l’abricot pour Karina.

Michael de Dieupental Tarn et Garonne @Jean-Bernard Tourniė

Michael de Dieupental Tarn et Garonne @Jean-Bernard Tourniė

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26 Juin

Bicentenaire du naufrage de la Méduse 1816-2016 notre Région concernée

Le « Radeau de la Méduse », que Théodore Géricault présente au salon de 1819, est aujourd’hui l’un de tableaux les plus célèbres du monde que l’ont peut voir au Louvre ainsi que la réplique du radeau au Musée de la Marine à Rochefort, parmi les 350 hommes d’équipages nombreux étaient originaires de notre Région Occitanie « Pyrénées-Méditérranée ».

Reconstitution du radeau de la Méduse - Musée national de la Marine, Rochefort © Musée national de la Marine/G. Lazennec

Reconstitution du radeau de la Méduse – Musée national de la Marine, Rochefort © Musée national de la Marine/G. Lazennec

Un peu d’histoire

On sait moins que cette image de souffrance et d’espoir universel est directement inspirée d’une histoire vraie, celle de la frégate la « Méduse », partie de Rochefort sous les ordres de Huges Duroy de Chaumareys originaire de Vars sur Roseix petit village à coté de Brive en Corrèze. La Méduse a pour destination le Sénégal, s’est échouée au large des côtes d’Afrique en juillet 1816.

Pourquoi ce voyage? En 1816, la France récupère ses comptoirs au Sénégal, occupés par les Britanniques au cours des guerres de l’Empire. Louis XVIII décide d’envoyer des colons prendre possession de ce territoire rétrocédé.

Reconstitution du radeau de la Méduse - Musée national de la Marine, Rochefort © Musée national de la Marine/G. Lazennec

Reconstitution du radeau de la Méduse – Musée national de la Marine, Rochefort © Musée national de la Marine/G. Lazennec

Le 17 juin 1816, la Méduse est chargée d’acheminer les fonctionnaires et les militaires affectés au Sénégal.

Suite à une erreur d’estimation le 2 juillet vers 15 heures la frégate s’échoue sur un banc de sable à une douzaine de lieues (60 kilomètres) des côtes du Sénégal.

Un radeau est construit. Les marins et soldats du radeau, appelé rapidement la Machine, essaient de gagner la côte mais dérivent. L’équipée fait de nombreuses victimes, et donne lieu à des noyades, bagarres et mutineries, tentatives de sabordage en raison du manque de vivres, la capture de poissons-volants étant insuffisante, certains rongent les cordes du radeau, mâchent leurs ceintures ou leurs chapeaux et en viennent au cannibalisme.

Seul 15 marins seront retrouvés vivants 13 jours après le naufrage.

Drame humain, la « Méduse » est aussi un scandale politique au moment du retour de Louis XVIII et un moment majeur de l’histoire de l’Art. Rochefort, ancien arsenal de la marine, joue un rôle de premier plan dans cette célèbre affaire. Le bicentenaire est l’occasion de la faire revenir dans la mémoire nationale et locale en multipliant les approches.Aujourd’hui à l’occasion des 200 ans du naufrage il est possible de voir dans la cour du musée de la Marine de Rochefort la réplique du radeau. C’est également l’occasion de revenir sur toute l’aventure.

C’est dans cet état d’esprit que le musée aborde le bicentenaire de l’événement, en ouvrant grand la porte à tous ceux que la Méduse inspire, et ils sont nombreux !

Animation Reconstitution du radeau de la Méduse - Musée national de la Marine, Rochefort © Musée national de la Marine/G. Lazennec

Animation Reconstitution du radeau de la Méduse – Musée national de la Marine, Rochefort © Musée national de la Marine/G. Lazennec

Animations autour du radeau cet été

Visites guidées, en lien avec le musée d’Art et Histoire de la ville de Rochefort, mais aussi musique, contes, art contemporain, lectures, visites théâtralisées, expositions : toutes ces activités affirment avec force, drôlerie et émotion que ce naufrage là n’a rien perdu de son actualité. Car deux siècles après, la force de l’événement, la portée des thèmes qu’il véhicule, rendus universels par Géricault, font de la Méduse une métaphore que chacun illustre avec ses outils et sa sensibilité.

Reconstitution du radeau de la Méduse - Musée national de la Marine, Rochefort © Musée national de la Marine/G. Lazennec

Reconstitution du radeau de la Méduse – Musée national de la Marine, Rochefort © Musée national de la Marine/G. Lazennec

 

19 Juin

J’ai navigué à bord du Loch Monna coquiller breton

A quelques kilomètres de Brest se trouve le joli petit Port du Tinduff et c’est là que m’attendent Yann Roger, son équipage et son coquiller le Loch Monna , Vieux Gréement, pour naviguer au large des cotes au cœur du Parc Naturel Régional d’Armorique.

Yann, Gildas, Emanuelle Tristan, Kévin et Samuel m’accueillent avec le sourire, à cet instant ils n’imaginent pas une seconde que moi et la marine à voile sommes presque de parfaits inconnus. Certes en Irlande j’avais navigué et barré un voilier au large des côtes de Carlingford mais ce fut un désastre, nous n’étions pas loin du chantier de construction du Titanic et ce jour là j’ai failli rejoué la scène du naufrage (sans Céline Dion faute de budget).

Mais revenons non pas à nos moutons, bien que sur l’Océan parfois…, mais coquillers. Je monte à bord du Loch Monna (Loch en breton voulant dire : Lieu de prière et avec moi à bord ils en auront besoin). Ce navire est un coquiller, pêcheur de Saint Jacques, construit en 1956 et restauré en 2012 qui, aujourd’hui transporte des passagers désireux de découvrir la marine à voile, comme moi, et des marchandises, ici de la bière bretonne.

L’Océan est aujourd’hui « calme » mais le vent assez présent ce qui nous promets une belle balade sous un soleil ma fois ce jour assez …. absent ce qui ne manque pas de charme au contraire. On voit que les Dieux Celtes sont content que je navigue.

A moi d’ hisser la grand voile, barrer le Loch Monna sous les ordres de mon Capitaine Yann et sous le regard amusé du reste de l’équipage de là à me prendre pour Jack Sparrow il faut ….. beaucoup mais alors beaucoup d’imagination.

C’est parti pour plus de trois heures de navigation, direction le goulet de Brest, les navires de la Marine Nationale : peur de rien tenterons nous un abordage?

Le bruit du vent dans les voiles comme pour Vic le Viking, le clapotis de l’eau, les termes de marins pour ordonner les manœuvres…. Cette balade est un instant unique, alors si vous vous trouvez dans le coin je vous conseille fortement de contacter Yann et découvrir avec lui les charmes de la marine à voile.

16 Juin

En Bretagne j’ai été au bout du monde

Après mon périple à Brest, ville où j’ai pu visiter, en plus du Musée de la Marine, Oceanopolis un musée de la mer où tous les écosystèmes sont expliqués de façon ludique et où l’on passe du lagon de Tahiti au froid de l’Arctique, sans oublier l’écosystème de nos côtes, j’ai pris ma jolie voiture grise en parfait raccord avec la couleur du ciel breton pour partir à la découverte, ou plutôt à un aperçu, de ce que la Bretagne et le Finistère en particulier compte de trésors patrimoniaux, paysagés et culinaires.

Alors que le soleil était revenu samedi après midi, à mon réveil ce Dimanche matin, j’ai découvert que la pluie s’était de nouveau invitée pour mon voyage, n’étant pas Maitre du Temps, je me fie à la prévisionniste locale (la réceptionniste de mon hôtel, qui au demeurant est galicienne) qui me certifie une belle amélioration pour le début d’après midi.

La cote de la Pointe Saint Mathieu © Jean-Bernard Tournié

La cote de la Pointe Saint Mathieu © Jean-Bernard Tournié

Durant ma découverte de Dimanche j’ai rencontré des gens passionnants, vu des lieux uniques, mais dans cet article je vais parler de ce qui a conclu mon séjour et que je considère comme le « feux d’artifice » de ma découverte.

Après une journée chargée, un dernier détour par le Conquet, me voici à 3 minutes (timing breton aussi précis qu’une horloge Suisse), donc à 3 minutes de la dernière étape de mon séjour en Bretagne : La Pointe Saint Mathieu.

La Pointe Saint Mathieu le point le plus à l’Ouest de l’Hexagone

Il est 17h00, je gare ma voiture et là je découvre une cote bretonne taillé par l’Océan, des phares, une abbaye en ruine, et un village au charme qui vous emporte vers l’imaginaire de la Bretagne. Et pour mon plus grand bonheur ma prévisionniste avait raison il fait beau et bon juste un léger vent qui vous amène les odeurs iodées de l’océan.

Certains parleraient de « décor carte postale » moi je dirais : que c’est beau !

Le phare de la Pointe Saint Mathieu © Jean-Bernard Tournié

Le phare de la Pointe Saint Mathieu © Jean-Bernard Tournié

Le temps de m’imprégner de cet atmosphère je me dirige vers le phare où m’attends Vanessa Le Bris, une brestoise, guide passionnée et passionnante, qui travaille pour la Communauté de communes du Pays d’Iroise détachée sur le phare géré par Phares et Balises et va me faire découvrir, après avoir gravi 163 marches et atteint 37 mètres plus tard, la vue imprenable sur …. le bout du monde, car oui la Pointe Saint Mathieu est bien la partie de France la plus à l’Ouest.

Vanessa me parle de, je la cite « mon phare » dont c’est l’anniversaire ce mercredi, l’occasion pour Vanessa et ses collègues de manger du …. far breton (et oui le breton est joueur) et des galettes. Mais redevenons sérieux. Le phare actuel est allumé depuis 1835. son feu éclaire l’océan toutes les 15 secondes et à une portée de plus de 50 kilomètres, il signale la route à suivre pour entrer dans le goulet de Brest.

Les bateaux, la Bretagne .... © Jean-Bernard Tournié

Les bateaux, la Bretagne …. © Jean-Bernard Tournié

En plus de la beauté des paysages, le phare étant construit contre l’abbaye bénédictine datant du XIème siècle voir les ruines « d’en haut » est magique.

Une fois là il est difficile de redescendre tellement tout est beau on ne sait où poser son regard.

Mais timing timing, le temps a passé il me faut regagner « l’Hostellerie de la Pointe » pour manger et dormir. Dormir? Dans un tel cadre face à l’Océan, aux ruines, au milieu de paysages uniques, certainement que oui et j’imagine qu’ ici le rêve étant réalité, l’accueil de l’hôtel étant parfait il est impossible de passer une mauvaise nuit.

22h15 j’ai terminé mon repas avec vue sur l’immensité de l’Océan, un régal, le soleil commence à décliner on dirait un tableau de Turner. Les touristes sont partis, seul les personnes dormant à l’hôtel sont là.

Je réalise que personne n’est pourtant sorti et donc que La pointe est à moi seul. Et c’est bien là la magie de ce lieu. Alors j’entame la visite des ruines de l’abbaye sous le regard bienveillant du phare qui commence sa ronde de nuit, ambiance Harry Potter.

Les ruines de l'abbaye du XIème et le phare qui illumine la nuit tombante © Jean-Bernard Tournié

Les ruines de l’abbaye du XIème et le phare qui illumine la nuit tombante © Jean-Bernard Tournié

Seul au milieu de ces vieilles pierres chargées d’histoires, face à L’Océan le visage balayé par une légère brise, je respire à pleins poumons cet air iodé que m’offre Dame Nature.

Cet endroit est tellement magique que je ne vois pas le temps passer, seule la nuit tombée me poussera à rentrer. Il faut vraiment passer une nuit à la Pointe Saint Mathieu car des lieux comme celui-ci où vous êtes seul en communion avec votre environnement il en existe si peu. Tout ici est beauté, sérénité.

Des « coins de Paradis » en France il y en a d’autres mais celui-ci est un tel mélange de douceur, de force, de beauté qu’il faut non pas seulement voir mais le découvrir en se laissant emporter par sa magie.

Le sémaphore et les ruines de l'abbaye du XIème siècle vus depuis le sommet du phare © Jean-Bernard Tournié

Le sémaphore et les ruines de l’abbaye du XIème siècle vus depuis le sommet du phare © Jean-Bernard Tournié

C’est les yeux pleins d’images inoubliables que je m’endors. Et comme je l’imaginais, la nuit fut calme et sans aucun mauvais rêve. La Sécurité Sociale devrait rembourser les nuitées à la Pointe Saint Mathieu aux personnes stressés par la vie d’aujourd’hui, si je croise Marisol Touraine, notre Ministre de la Santé, promis je lui en touche deux mots….

Coucher de soleil à La Pointe St Mathieu depuis la terrasse de l'Hostellerie Pointe St Mathieu © Jean-Bernard Tournié

Coucher de soleil à La Pointe St Mathieu depuis la terrasse de l’Hostellerie Pointe St Mathieu © Jean-Bernard Tournié

10 Juin

Si Brest m’était conté

11h10 mon Boeing 717 aux couleurs de Volotea décolle de Toulouse Blagnac afin de rejoindre Brest pour ce week-end découverte. L’Occitanie va à la rencontre de La Bretagne.

Depuis Toulouse il est maintenant possible d’aller passer un week-end, non pas à Rome, quoi que comme tous les chemins y mènent …. Mais à Brest et ce en partant le vendredi pour rentrer le lundi matin tôt, trop à mon gout d’ailleurs…

En ce vendredi matin au départ de Toulouse le soleil était au rendez-vous et une fois atteint notre altitude de croisière il ne nous a plus quitté, même si après une demi-heure de vol nous survolions une magnifique mer de nuages.

Mais voilà, lors de la descente et après avoir traversé cette mer de nuages qui est passée d’un blanc immaculé au gris foncé il était clair (si l’on peut dire) que plus bas les routes et toits semblaient …. humides.

Et oui l’évidence c’est brusquement imposé à nous : il pleut en Bretagne!

Le Musée de la Marine ses remparts avec vue sur la rade © Jean-Bernard Tournié

Le Musée de la Marine ses remparts avec vue sur la rade © Jean-Bernard Tournié

Après avoir récupéré ma voiture de location sans GPS et sans carte (pratique quand on ne connait pas la région), je me dirige vers Brest City afin de rencontrer ma guide qui m’attends à l’entrée du château pour une visite du Musée de la Marine. Superbe musée avec des maquettes vous expliquant la fabrication des bateaux sous Louis XIV, l’odyssée de La Pérouse natif d’Albi, des sculptures en bois magnifiques, et autres surprises passionnantes à voir absolument.

La Rade de Brest et son ciel ... © Jean-Bernard Tournié

La Rade de Brest et son ciel … © Jean-Bernard Tournié

Mais en « mauvais » élève que je suis je garde le souvenir de la première salle. Celle ci possède des panneaux qui vous expliquent l’évolution de la ville depuis sa création voici pourquoi.

Brest a été créé par les Romains. C’était un camp qui répondait au doux nom d’ Osismis. Mais pourquoi les romains ont ils fondé une ville ici?

Ma guide me répond : »parce-que la région n’était pas sure ». Alors mon esprit ne fait qu’un tour et je pense à ce qui était, pour moi, une référence sur l’histoire romaine de la Bretagne : Astérix.

Pourquoi depuis des années je ne pensais qu’il n’y avait que 4 camps romains autour du village du petit gaulois et jamais personne ne m’a parlé d’Osismis? Pourtant c’était un beau camp avec vue imprenable sur la Rade de Brest, à l’abri du vent marin … bien.

Mais quitter le soleil pour le charme climatique de la Bretagne il ne faut pas dire que c’est le Bagne (là je viens de faire un enchainement … ).

Car, oui Brest a abrité un bagne dont son plus célèbre locataire fut Vidoqc, enfin quand il était là car c’était le roi de l’évasion avant de devenir le Chef de la Police que tout le monde connait.

Au château l’on peut voir un costume de bagnard qui de part son élégance rendrait fou de jalousie Cristina Cordula.

Costume de bagnard © Jean-Bernard Tournié

Costume de bagnard © Jean-Bernard Tournié

Mais on ne peut pas parler de Brest sans parler de son Tonnerre, rendu célèbre par le Capitaine Haddock. Et bien ce tonnerre n’est autre que le bruit fait par deux canons qui signalaient ainsi à la population brestoise l’évasion de bagnards qu’ils pouvaient attraper car récompense à l’appui il y avait.

Tonnerre de Brest © Jean-Bernard Tournié

Tonnerre de Brest © Jean-Bernard Tournié

Je terminerais pas ce petit conseil Brest est une ville qui se mérite, détruite par la guerre en 1944, il faut l’appréhender pour mieux l’aimer alors laisser vous guider et … découvrez !!!

06 Juin

Le Canal du Midi a 350 ans cette année !!!!

Il est l’élément incontournable de notre grande région. Il est le lien entre Midi-Pyrénées, et Languedoc-Roussillon. Il est classé Patrimoine Mondiale de l’UNESCO, il a 350 ans et pas une ride ! Il : c’est Le Canal du Midi.