31 Déc

Bon Réveillon et Bonne Année 2017

Je ne veux surtout pas casser l’ambiance mais je souhaite vous retrouver tous en bonne forme et bonne santé en 2017…

Alors à tout le monde Bon Réveillon et très très Bonne Année 2017 pleine de bonheurs, voyages et bons petits plats de la part de toute l’équipe et en cette soirée … amusez vous bien mais faites attention à vous et comme le dises vos animateurs…..

 

20 Nov

Eglise de Ens un trésor de l’Art Pyrénéen

Notre périple en Vallée d’Aure, et au delà, se termine par une découverte qui, de par sa beauté toute en simplicité touche au cœur et marque les souvenirs que laissent les voyages.

De retour en France aux portes de Saint-Lary je décide de tourner à droite et me laisse guider par ce que, rationnellement, je nommerais ici l’instinct, mais si j’étais en Irlande me ferais penser à l’interaction d’un Lutin, bien que les légendes racontent que dans les Pyrénées certains petits êtres…. Donc pourquoi ai je tourné à droite au lieu de rentrer dans Saint-Lary? 

Bref me voilà sur un belle route de montagne en cette fin Septembre, entre hêtres, boulots et chênes. La route me conduit à Ens et s’arrête là.

Eglise de Ens et son petit cimetière © Jean-Bernard Tournié

Eglise de Ens et son petit cimetière © Jean-Bernard Tournié

Ens est connu des sportifs comme spot pour le parapente, joli petit village des Pyrénées situé à 1200 mètres d’altitude, il offre aux visiteurs, charme, calme ainsi que de petites plaques posées sur les maisons nous expliquant l’histoire et la vie de ce village durant les siècles passés.

Azet et son col vus depuis Ens © Jean-Bernard Tournié

Azet et son col vus depuis Ens © Jean-Bernard Tournié

Mais moi ce qui me frappe c’est à l’entrée du village, cette petite et belle église. Je commence par la visite de Ens puis reviens sur mes pas où un panneau à l’entrée du cimetière m’indique que si je veux visiter je dois me rendre à la seconde maison à droite demander la clé… Ce que je fais.

L'église vu coté vallée d'Aure © Jean-Bernard Tournié

L’église vu coté vallée d’Aure © Jean-Bernard Tournié

Luce Constantin, membre de l’Association des Amis du patrimoine de Ens, m’accompagne et se propose de me faire découvrir ce que j’imagine être joli et ce révélera à mes yeux merveilleux.

J’avais prévu de rester à Ens une heure j’y ai passé l’après midi. Passionnée et passionnante ma guide d’un jour me fait découvrir ce qui est un vrai trésor de l‘Art des Hautes Pyrénées. Le cours « magistral » sur l’art médiéval est ponctué de multiples anecdotes sur le lieu mais aussi l’histoire de la vallée.

Mur lateral et vue sur la vallée © Jean-Bernard Tournié

Mur lateral et vue sur la vallée © Jean-Bernard Tournié

Je vous conseille fortement de visiter l’église de Ens et comme moi, d’avoir la chance de la visiter avec cette personne, bénévole et amoureuse de son village de son histoire et son patrimoine.

Mais revenons à l’église aujourd’hui dite de « l’Invention de Saint Etienne« . Celle-ci a été construite au XVIIème siècle sur les restes d’un ancien hospice qui, lui, date de la fin du XIIème siècle et dont il ne reste que la porte en bois et son encadrement en pierre (classés aux monuments historiques).

La porte et le tympan © Jean-Bernard Tournié

La porte et le tympan © Jean-Bernard Tournié

Au dessus de la porte, une merveille d’Art. Le tympan est orné en son centre d’un chrisme (symbole de la chrétienté) où l’ont peut voir des lettres grecques composant le mot « Christos » qu’un petit personnage, sans doute un pèlerin, à cause d’un détail qui le distingue d’un ecclésiastique, mais je n’en dis pas plus… votre guide vous expliquera tout cela avec passion.

La porte est faite de 3 planches de pin de montagne recouverte de fausses pentures forgées et ciselées aux motifs d’inspiration mauresques que l’on retrouve sur le verrou et la serrure, (la Région étant occupée par les Maures au début du Moyen Age).

Le mur clocher et le reste de l’ensemble du bâtiment datent du XVIIème siècle.

Retable de Pierre Bacqué enfant du pays © Jean-Bernard Tournié

Retable de Pierre Bacqué enfant du pays © Jean-Bernard Tournié

Une fois la porte ouverte, à l’intérieur, le regard se porte vers le cœur où le retable, véritable œuvre d’art naïf, est en bois polychrome. Il s’agit de l’œuvre d’un sculpteur-ébéniste de Bourisp (village de la vallée), Pierre Bacqué, élève de l’école des frères Ferrère. Il est fait de 3 panneaux (l’Annonciation, le Tabernacle, le martyre de Saint Etienne).

Statuaire de l'église d'Ens © Jean-Bernard Tournié

Statuaire de l’église d’Ens © Jean-Bernard Tournié

L’église recèle également de petits trésors comme des statues allant du Moyen Age au XIXème siècle qui permettent d’observer l’évolution iconographique religieuse, ou encore divers objets de culte (la lanterne d’inspiration mauresque est sublime).

La lanterne © Jean-Bernard Tournié

La lanterne © Jean-Bernard Tournié

La magie continue avec le paysage, les montagnes, vallées entourant Ens qui vous invitent à la rêverie et flânerie. Voilà pourquoi Ens est également un point de départ idéal pour des randonnées en familles au cœur d’un des plus beaux lieux des Pyrénées.

Ens son église ses paysages © Jean-Bernard Tournié

Ens son église ses paysages © Jean-Bernard Tournié

13 Nov

Le lac de l’Ainsa : entre eau et désert

Continuons notre découverte de l’Ainsa, (Province de Sobrabe au Sud de Saint Lary) une fois sur la place du château et que l’on se tourne vers le Sud notre regard est attiré par un espace vaste aux couleurs surprenantes où la clarté domine parsemée de-ci delà de touches d’un bleu turquoise magnifique et de quelques très rares parties vertes, signe de la présence d’une végétation clairsemée.

Ce que l’on voit n’est autre que le Lac de l’Ainsa-Mediano situé aux portes de la ville et qui vraiment mérite que l’on aille s’y promener, randonner ou reposer afin de profiter de ce paysage unique en Europe.

Ancienne route d’accès au village © Jean-Bernard Tournié

Ancienne route d’accès au village © Jean-Bernard Tournié

Cette retenue d’eau artificielle située sur le court de la rivière Cinca est destiné à alimenter une centrale hydro-électrique, terminé en 1973, elle couvre 1714 hectares et a noyé cinq villages, dont celui de Mediano.Seul le clocher de l’église a résisté à l’érosion de l’eau et avant les périodes de sécheresse son clocheton dépassait de la surface de l’eau, constituant alors une curiosité locale.

Le village de Mediano © Jean-Bernard Tournié

Le village de Mediano © Jean-Bernard Tournié

Le lac a une orientation longiligne de nord-ouest à sud-est. Vu de plus haut il prend une forme en croix renversée, en effet des « lobes » latéraux se sont développés près de son extrémité sud-est et lui donne donc cette forme de croix latine.

Le lac © Jean-Bernard Tournié

Le lac © Jean-Bernard Tournié

Aujourd’hui la sécheresse est telle que le lac est pratiquement à sec et offre à nos yeux un paysage lunaire, ou encore digne des vastes étendues comme seuls les westerns savent nous en montrer.

Le lac et le village © Jean-Bernard Tournié

Le lac et le village © Jean-Bernard Tournié

Mais il reste quand même quelques endroits où l’eau permets baignade et balades en canoé ou planche à voile ainsi que de jolis spots de plongée sous marine.

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Petit moment culturel et scientifique : Le lac de Médiano ou Embalse de Médiano se trouve à une altitude d’environ 500 mètres et d’une longueur de 6 à 7 kilomètres pour une largeur maximale de 2 à 3 kilomètres, il surplombe en amont le lac de El grado.

Rare espace d'ombre © Jean-Bernard Tournié

Rare espace d’ombre © Jean-Bernard Tournié

Le petit village de Samitier, entre les deux lacs ; offre un départ de petites randonnées plaisantes et familiales qui nous permettent d’admirer les lacs dont principalement « Médiano » et son village englouti du même nom.

Pour information il y a pleins d’autres magnifiques choses à voir dans le secteur.
De superbes villages typiques aux maisons en pierre restaurées, nichés sur des hauteurs (l’Ainsa, Alquezar, Loarre…)

Village d’Arasanz © Jean-Bernard Tournié

Village d’Arasanz © Jean-Bernard Tournié

Si vous aimez le sport et l’aventure et le canyoning un détour par le fameux canyon de la Sierra de Guara, près de Huesca, s’impose.
Sans oublier, plus prés de la France, Le Parc National d’Ordésa et le Mont Perdu.

Le lac coté Sud © Jean-Bernard Tournié

Le lac coté Sud © Jean-Bernard Tournié

Vous pourrez découvrir les admirables vallées d’Anisclo avec son canyon, la vallée de la Pinéta et les gorges d’Escuain sur la route entre la frontière et L’Ainsa.

Paysage de western © Jean-Bernard Tournié

Paysage de western © Jean-Bernard Tournié

Des idées découvertes pour une journée… ou deux en famille et à moins d’une heure de Saint Lary.

05 Nov

L’Ainsa village médiéval des Pyrénées Aragonaises

Notre périple en Vallée d’Aure se poursuit. Toujours sur la route après Saint-Lary direction l’Espagne nous laissons à droite la route qui mène à Piau-Engaly pour entamer notre montée vers le Tunnel de Bielsa-Aragnouet qui fête ses 40 ans le 5 Novembre et nous conduira jusqu’en Espagne.

Le paysage traversé est superbe, hautes montagnes, sapins, et nombreuses granges à flan de montagne s’offre à notre regard. L’arrivée au Tunnel est grandiose un Cirque glacière ferme l’horizon, le paysage est désertique, il m’a été dit qu’ici on pouvait voir facilement des marmottes (du papier d’alu ???) et avec un peu de chance des isards même sans jumelles.

Village de Labuerda et chemin de traverse sur la route de L'Ainsa © Jean-Bernard Tournié

Village de Labuerda et chemin de traverse sur la route de L’Ainsa © Jean-Bernard Tournié

Par contre une fois le tunnel passé, le paysage change, de type méditerranéen durant les premiers kilomètres avec ses résineux, nous nous retrouvons vite dans un décor plus désertique qui par certains cotés me fait penser aux paysages de « La folie des grandeurs« .

Par contre il ne faut pas hésiter à quitter un instant la route principale et prendre à droite ou à gauche une des petites routes qui vous fera découvrir une perle architecturale, paysagère, animalière … (Anisclo, Tella, Plan, Laspuna …)

Rue médiévale de L'Ainsa © Jean-Bernard Tournié

Rue médiévale de L’Ainsa © Jean-Bernard Tournié

30 kilomètres plus loin nous arrivons à L’Ainsa qui fut la capitale de l’ancien Royaume de Sobrarbe, uni au Royaume d’Aragon au XIe siècle.

Ce village constitue un magnifique exemple d’urbanisme médiéval de cette partie des Pyrénées centrales. La localité de L’Ainsa, classée Site historique, regroupe dans sa vieille ville un ensemble uniforme et dense de maisons harmonieusement agencées, d’où se détache l’élégante tour de La Collégiale et l’énorme enceinte du château qui au demeurant est aussi grande que le reste du village.

La localité conserve la presque totalité de ses remparts qui l’entouraient et regorge de monuments qui nous transportent au Moyen Âge.

Plongée au Moyen Age © Jean-Bernard Tournié

Plongée au Moyen Age © Jean-Bernard Tournié

À côté de la place, bordée d’arcades des deux côtés, se situe l’église romane de Santa Maria, datant de la première moitié du XIe siècle.

La collégiale Santa Maria et son cloitre intimiste © Jean-Bernard Tournié

La collégiale Santa Maria et son cloitre intimiste © Jean-Bernard Tournié

Nous y admirons son portail, sa crypte et sa tour qui domine le noyau urbain (on peut y monter et c’est à voir).

Le cloitre et son puits © Jean-Bernard Tournié

Le cloitre et son puits © Jean-Bernard Tournié

Son cloître, intimiste, plus récent date du XIIIe siècle.

Endroit secrets de l'Ainsa © Jean-Bernard Tournié

Endroit secrets de l’Ainsa © Jean-Bernard Tournié

L'Ainsa la médiévale © Jean-Bernard Tournié

L’Ainsa la médiévale © Jean-Bernard Tournié

Un château se trouve au nord-est du noyau urbain. Son origine remonterait à une tour pentagonale, construite au milieu du XIe siècle appartenant au système défensif dont la vocation était de se protéger de l’invasion musulmane. Cette forteresse a été restaurée à la fin du XVIe siècle.

Le Château avec le Mont Perdu en fond © Jean-Bernard Tournié

Le Château avec le Mont Perdu en fond © Jean-Bernard Tournié

C’est à ce moment là qu’on construit l’actuelle citadelle, dans le cadre du système défensif de la frontière avec la France. Au cours du mois de septembre L’Ainsa est en fête et reconstitue la lutte entre Maures et Chrétiens, « La Morisma » que l’on peut traduire par : « La foule mauresque« , fête qui commémore la reconquête de la localité.

L'Ainsa depuis les remparts et en fond le lac © Jean-Bernard Tournié

L’Ainsa depuis les remparts et en fond le lac © Jean-Bernard Tournié

Après cette balade historique, je vous amènerais dans quelques jours à deux pas de là faire une découverte pleine de surprises aux paysages grandioses, mais je ne vous en dit pas plus … Suspens !

25 Oct

Eget charme d’un petit village pyrénéen

la Vallée d’Aure n’en fini pas de dévoiler à nos yeux nombres de petits lieux de charme. Une fois quitté Lannemezan en direction de l’Espagne et la vallée de Sobrarbre direction L’Ainsa la route nous offre à sa droite comme à sa gauche de petits bijoux que seule l’envie « d’aller voir » nous permet de découvrir.

Muret d'Eget Village © Jean-Bernard Tournié

Muret d’Eget Village © Jean-Bernard Tournié

Il y a quelques temps, rappelez vous,  avant d’arriver à Saint- Lary, j’ai bifurqué vers la droite direction Aulon. Il faisait gris, frais mais ce village fleuri m’avait envouté par son charme et sa douceur.

Eget Village © Jean-Bernard Tournié

Eget Village © Jean-Bernard Tournié

Hier j’ai dépassé Saint Lary et en direction de l’Espagne via Aragnouet et son tunnel une église en hauteur m’a interpellé. J’arrive alors à Eget Cité mais un panneau sur ma droite me propose Eget Village pas d’hésitation, je vais voir.

Ruelle d'Eget © Jean-Bernard Tournié

Ruelle d’Eget © Jean-Bernard Tournié

Le soleil baisse sur les Pyrénées, il est l’heure du thé lorsque j’arrive dans Eget village une petite place pour garer 5/6 voitures et qui signe là la fin de toute possibilité de continuer en voiture me voilà au bout du bout de la route.

Couleurs d'automne © Jean-Bernard Tournié

Couleurs d’automne © Jean-Bernard Tournié

Ma découverte d’Eget Village commence alors et que dire de ce que je découvre. Petit village à flan de montagne, dominant la Vallée d’Aure Eget se définit en deux parties : le village « autour de l’église », vous savez, celle qui surplombe la route en contre bas, et le village autour de la source un peu plus haut. Des ruelles pavées, des petits chemins entre de jolis murets servant d’enclos pour quelques chevaux, sont autant d’appels à la balade familiale.

Ruelle d'Eget Village © Jean-Bernard Tournié

Ruelle d’Eget Village © Jean-Bernard Tournié

Eget est plus qu’un village, c’est un havre de paix, de calme, je ne sais où poser mes yeux car ici tout m’attire l’œil. Avec ce soleil prêt à se coucher, cette luminosité de fin d’après midi d’automne, ces couleurs dignes d’un « été indien », qui n’a rien à envier aux automnes québecois, me voici au milieu d’un tableau impressionniste.

Cheval au cœur d'Eget © Jean-Bernard Tournié

Cheval au cœur d’Eget © Jean-Bernard Tournié

Il fait bon, la température est idéale et appelle à la promenade. Ici on oubli l’heure, le temps qui passe.

Eget Village avec son église © Jean-Bernard Tournié

Eget Village avec son église © Jean-Bernard Tournié

Mais la nuit arrive je reprends alors ma balade en Vallée d’Aure et plus, à l’instinct, en fait là où mes yeux me diront : « Tu devrais aller voir là….. » à très vite ….

13 Août

La cuisine de la Région Occitanie au cœur du Marais à Paris

Dans le quartier le plus branché de Paris, en plein cœur du Marais , dans une impasse proche de la rue Vieille du Temple, se cache un bijou de la gastronomie : le restaurant « le Trésor » qui nous accueille dans un véritable havre de paix, au calme, à la fraicheur des arbres, le tout à deux pas de l’Hôtel de Ville et de Notre Dame.
« Le Trésor » est plus qu’un restaurant, c’est une découverte de la Gastronomie Occitane.

Le Trésor au Marais à Paris © Edouard Nguyen

Le Trésor au Marais à Paris © Edouard Nguyen

En m’arrêtant ici j’ai pu découvrir à Paris une cuisine faite maison des entrées aux desserts, en passant par les plats régionaux.

Une partie de la salle du Trésor © Edouard Nguyen

Une partie de la salle du Trésor © Edouard Nguyen

Au Trésor il y a les incontournables de la cuisine Occitane : l’Aligot fait maison et qui m’a rappelé nombre d’Aligots dégustés en Aveyron, la viandes bovine, essentiellement de lAubrac, est ici soigneusement sélectionnée et moi qui suis amateur de viandes je me suis régalé !

Viande de Laguiole © Edouard Nguyen

Viande de Laguiole © Edouard Nguyen

Après questions au chef, j’ai su que la viande était en provenance directe d’une ferme familiale de Laguiole.

Amateur de charcuterie que je suis, j’ai aussi voulu goûter la saucisse grillée de l’Aubrac : un vrai paradis gustatif…

Saucisse de l'Aubrac © Edouard Nguyen

Saucisse de l’Aubrac © Edouard Nguyen

Mais « Le Trésor » c’est aussi un Bar à Huîtres alors avis aux amateurs ….

Un peu d'air iodé à Paris © Edouard Nguyen

Un peu d’air iodé à Paris © Edouard Nguyen

Je ne pouvais pas terminer ce repas sans un dessert, choix difficile, mais j’ai opté pour des profiteroles nappage au chocolat.

Dessert chocolat © Edouard Nguyen

Dessert chocolat © Edouard Nguyen

Bref une super adresse qui met nos produits et notre cuisine Occitane bien en valeur, en plein cœur de Paris et surtout à un prix vraiment des plus abordables.

Charcuterie Occitane © Edouard Nguyen

Charcuterie Occitane © Edouard Nguyen

Un coin de la Région Occitanie en plein cœur de Paris.

16 Juin

En Bretagne j’ai été au bout du monde

Après mon périple à Brest, ville où j’ai pu visiter, en plus du Musée de la Marine, Oceanopolis un musée de la mer où tous les écosystèmes sont expliqués de façon ludique et où l’on passe du lagon de Tahiti au froid de l’Arctique, sans oublier l’écosystème de nos côtes, j’ai pris ma jolie voiture grise en parfait raccord avec la couleur du ciel breton pour partir à la découverte, ou plutôt à un aperçu, de ce que la Bretagne et le Finistère en particulier compte de trésors patrimoniaux, paysagés et culinaires.

Alors que le soleil était revenu samedi après midi, à mon réveil ce Dimanche matin, j’ai découvert que la pluie s’était de nouveau invitée pour mon voyage, n’étant pas Maitre du Temps, je me fie à la prévisionniste locale (la réceptionniste de mon hôtel, qui au demeurant est galicienne) qui me certifie une belle amélioration pour le début d’après midi.

La cote de la Pointe Saint Mathieu © Jean-Bernard Tournié

La cote de la Pointe Saint Mathieu © Jean-Bernard Tournié

Durant ma découverte de Dimanche j’ai rencontré des gens passionnants, vu des lieux uniques, mais dans cet article je vais parler de ce qui a conclu mon séjour et que je considère comme le « feux d’artifice » de ma découverte.

Après une journée chargée, un dernier détour par le Conquet, me voici à 3 minutes (timing breton aussi précis qu’une horloge Suisse), donc à 3 minutes de la dernière étape de mon séjour en Bretagne : La Pointe Saint Mathieu.

La Pointe Saint Mathieu le point le plus à l’Ouest de l’Hexagone

Il est 17h00, je gare ma voiture et là je découvre une cote bretonne taillé par l’Océan, des phares, une abbaye en ruine, et un village au charme qui vous emporte vers l’imaginaire de la Bretagne. Et pour mon plus grand bonheur ma prévisionniste avait raison il fait beau et bon juste un léger vent qui vous amène les odeurs iodées de l’océan.

Certains parleraient de « décor carte postale » moi je dirais : que c’est beau !

Le phare de la Pointe Saint Mathieu © Jean-Bernard Tournié

Le phare de la Pointe Saint Mathieu © Jean-Bernard Tournié

Le temps de m’imprégner de cet atmosphère je me dirige vers le phare où m’attends Vanessa Le Bris, une brestoise, guide passionnée et passionnante, qui travaille pour la Communauté de communes du Pays d’Iroise détachée sur le phare géré par Phares et Balises et va me faire découvrir, après avoir gravi 163 marches et atteint 37 mètres plus tard, la vue imprenable sur …. le bout du monde, car oui la Pointe Saint Mathieu est bien la partie de France la plus à l’Ouest.

Vanessa me parle de, je la cite « mon phare » dont c’est l’anniversaire ce mercredi, l’occasion pour Vanessa et ses collègues de manger du …. far breton (et oui le breton est joueur) et des galettes. Mais redevenons sérieux. Le phare actuel est allumé depuis 1835. son feu éclaire l’océan toutes les 15 secondes et à une portée de plus de 50 kilomètres, il signale la route à suivre pour entrer dans le goulet de Brest.

Les bateaux, la Bretagne .... © Jean-Bernard Tournié

Les bateaux, la Bretagne …. © Jean-Bernard Tournié

En plus de la beauté des paysages, le phare étant construit contre l’abbaye bénédictine datant du XIème siècle voir les ruines « d’en haut » est magique.

Une fois là il est difficile de redescendre tellement tout est beau on ne sait où poser son regard.

Mais timing timing, le temps a passé il me faut regagner « l’Hostellerie de la Pointe » pour manger et dormir. Dormir? Dans un tel cadre face à l’Océan, aux ruines, au milieu de paysages uniques, certainement que oui et j’imagine qu’ ici le rêve étant réalité, l’accueil de l’hôtel étant parfait il est impossible de passer une mauvaise nuit.

22h15 j’ai terminé mon repas avec vue sur l’immensité de l’Océan, un régal, le soleil commence à décliner on dirait un tableau de Turner. Les touristes sont partis, seul les personnes dormant à l’hôtel sont là.

Je réalise que personne n’est pourtant sorti et donc que La pointe est à moi seul. Et c’est bien là la magie de ce lieu. Alors j’entame la visite des ruines de l’abbaye sous le regard bienveillant du phare qui commence sa ronde de nuit, ambiance Harry Potter.

Les ruines de l'abbaye du XIème et le phare qui illumine la nuit tombante © Jean-Bernard Tournié

Les ruines de l’abbaye du XIème et le phare qui illumine la nuit tombante © Jean-Bernard Tournié

Seul au milieu de ces vieilles pierres chargées d’histoires, face à L’Océan le visage balayé par une légère brise, je respire à pleins poumons cet air iodé que m’offre Dame Nature.

Cet endroit est tellement magique que je ne vois pas le temps passer, seule la nuit tombée me poussera à rentrer. Il faut vraiment passer une nuit à la Pointe Saint Mathieu car des lieux comme celui-ci où vous êtes seul en communion avec votre environnement il en existe si peu. Tout ici est beauté, sérénité.

Des « coins de Paradis » en France il y en a d’autres mais celui-ci est un tel mélange de douceur, de force, de beauté qu’il faut non pas seulement voir mais le découvrir en se laissant emporter par sa magie.

Le sémaphore et les ruines de l'abbaye du XIème siècle vus depuis le sommet du phare © Jean-Bernard Tournié

Le sémaphore et les ruines de l’abbaye du XIème siècle vus depuis le sommet du phare © Jean-Bernard Tournié

C’est les yeux pleins d’images inoubliables que je m’endors. Et comme je l’imaginais, la nuit fut calme et sans aucun mauvais rêve. La Sécurité Sociale devrait rembourser les nuitées à la Pointe Saint Mathieu aux personnes stressés par la vie d’aujourd’hui, si je croise Marisol Touraine, notre Ministre de la Santé, promis je lui en touche deux mots….

Coucher de soleil à La Pointe St Mathieu depuis la terrasse de l'Hostellerie Pointe St Mathieu © Jean-Bernard Tournié

Coucher de soleil à La Pointe St Mathieu depuis la terrasse de l’Hostellerie Pointe St Mathieu © Jean-Bernard Tournié

10 Juin

Si Brest m’était conté

11h10 mon Boeing 717 aux couleurs de Volotea décolle de Toulouse Blagnac afin de rejoindre Brest pour ce week-end découverte. L’Occitanie va à la rencontre de La Bretagne.

Depuis Toulouse il est maintenant possible d’aller passer un week-end, non pas à Rome, quoi que comme tous les chemins y mènent …. Mais à Brest et ce en partant le vendredi pour rentrer le lundi matin tôt, trop à mon gout d’ailleurs…

En ce vendredi matin au départ de Toulouse le soleil était au rendez-vous et une fois atteint notre altitude de croisière il ne nous a plus quitté, même si après une demi-heure de vol nous survolions une magnifique mer de nuages.

Mais voilà, lors de la descente et après avoir traversé cette mer de nuages qui est passée d’un blanc immaculé au gris foncé il était clair (si l’on peut dire) que plus bas les routes et toits semblaient …. humides.

Et oui l’évidence c’est brusquement imposé à nous : il pleut en Bretagne!

Le Musée de la Marine ses remparts avec vue sur la rade © Jean-Bernard Tournié

Le Musée de la Marine ses remparts avec vue sur la rade © Jean-Bernard Tournié

Après avoir récupéré ma voiture de location sans GPS et sans carte (pratique quand on ne connait pas la région), je me dirige vers Brest City afin de rencontrer ma guide qui m’attends à l’entrée du château pour une visite du Musée de la Marine. Superbe musée avec des maquettes vous expliquant la fabrication des bateaux sous Louis XIV, l’odyssée de La Pérouse natif d’Albi, des sculptures en bois magnifiques, et autres surprises passionnantes à voir absolument.

La Rade de Brest et son ciel ... © Jean-Bernard Tournié

La Rade de Brest et son ciel … © Jean-Bernard Tournié

Mais en « mauvais » élève que je suis je garde le souvenir de la première salle. Celle ci possède des panneaux qui vous expliquent l’évolution de la ville depuis sa création voici pourquoi.

Brest a été créé par les Romains. C’était un camp qui répondait au doux nom d’ Osismis. Mais pourquoi les romains ont ils fondé une ville ici?

Ma guide me répond : »parce-que la région n’était pas sure ». Alors mon esprit ne fait qu’un tour et je pense à ce qui était, pour moi, une référence sur l’histoire romaine de la Bretagne : Astérix.

Pourquoi depuis des années je ne pensais qu’il n’y avait que 4 camps romains autour du village du petit gaulois et jamais personne ne m’a parlé d’Osismis? Pourtant c’était un beau camp avec vue imprenable sur la Rade de Brest, à l’abri du vent marin … bien.

Mais quitter le soleil pour le charme climatique de la Bretagne il ne faut pas dire que c’est le Bagne (là je viens de faire un enchainement … ).

Car, oui Brest a abrité un bagne dont son plus célèbre locataire fut Vidoqc, enfin quand il était là car c’était le roi de l’évasion avant de devenir le Chef de la Police que tout le monde connait.

Au château l’on peut voir un costume de bagnard qui de part son élégance rendrait fou de jalousie Cristina Cordula.

Costume de bagnard © Jean-Bernard Tournié

Costume de bagnard © Jean-Bernard Tournié

Mais on ne peut pas parler de Brest sans parler de son Tonnerre, rendu célèbre par le Capitaine Haddock. Et bien ce tonnerre n’est autre que le bruit fait par deux canons qui signalaient ainsi à la population brestoise l’évasion de bagnards qu’ils pouvaient attraper car récompense à l’appui il y avait.

Tonnerre de Brest © Jean-Bernard Tournié

Tonnerre de Brest © Jean-Bernard Tournié

Je terminerais pas ce petit conseil Brest est une ville qui se mérite, détruite par la guerre en 1944, il faut l’appréhender pour mieux l’aimer alors laisser vous guider et … découvrez !!!

09 Juin

Rio Loco 2016 les Mondes Celtes à Toulouse, Balades et Gourmandises ce week-end en Bretagne

Dés le 15 Juin et jusqu’au 19, bretons, gallois, Ecossais, galiciens, irlandais.… sont les invités d’honneur du Festival Rio Loco de Toulouse.

C’est pour cela que Balades et Gourmandises a décidé de vous amener ce week-end en Bretagne à la découverte de cette belle Région chargée d’histoires, légendes, d’une gastronomie unique et au patrimoine si riche.

Durant 3 jours je vous ferais vivre mon expérience pratiquement en « live » à la découverte de Brest, à bord d’un coquiller, au sommet d’un phare et bien d’autres surprises encore, sans oublier de vous faire partager mes découvertes gastronomiques.

De quoi donner encore plus envie d’aller festoyer à partir du 15 juin avec nos amis Celtes lors de leur venue à Toulouse.

Rio Loco 2016

Rio Loco 2016