Sauf erreur ou omission, Curro Díaz n’est programmé en France que le 20 juin à La Brède, en compagnie de Juan Leal et de López Simón (si ce dernier est remis de ses blessures). Pour tout, dire, il n’est guère plus demandé en Espagne. Un seul contrat signé, le 15 août à Villarobledo, un patelin de 25000 habitants dans la province d’Albacete.
Puisqu’il n’est pas question de soupçonner les organisateurs d’ignorer le talent de ce torero, on est en droit de se demander quel aveuglement ou quelle combine peut bien être la cause de cette quasi absence.!
J’exagère peut-être, mais j’affirme que Curro Díaz est un des matadores les plus intéressants du circuit. Son allure, la douceur et et le délié de ses gestes, son arrogance tranquille : tout en lui respire le toreo grande.
Il vient de Linares, pays de mineurs. Hier à Alès, pays de mineurs, il n’a pas seulement surclassé ses compagnons de cartels, il a donné deux somptueuses leçons d’art tauromachique.