L’Usine Digitale a dressé une liste, peut-être pas exhaustive, des jeunes pousses françaises dont l’activité œuvre pour l’amélioration des conditions climatiques. Quatre, voire un peu plus, sont en Bretagne.
La French Tech a demandé aux internautes éclairés de voter pour les 13 start-ups qui représenteront la France à la Cop21, fin novembre à Paris. Le magazine L’Usine Digitale a emboîté le pas et publie une liste de ces 150 pépites françaises du numérique, du bâtiment intelligent, de la mobilité durable que nous sommes cruellement amenés à départager.
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Les jeunes pousses bretonnes ne sont pas absentes de ce tableau. Figure bien sûr Energiency, dont le traitement du big data ainsi que les solutions de réalité augmentée permettent d’économiser jusqu’à 20% de sa consommation d’énergie sur un site de production industriel. L’entreprise a reçu le trophée 2015 de la transition énergétique de l’Usine Nouvelle.
Le Compte Epargne CO² mis en place par Jean-Luc Baradat et sa société 450 prend doucement de la hauteur. Il s’agit, en prouvant ses économies d’énergie, de « revendre » ses tonnes de CO² libérées à des entreprises souhaitant compenser leurs émissions, ou les convertir en profitant d’offres de partenaires. Malin.
WI6LAB fait parler les objets connectés grâce à ses capteurs connectés, par ailleurs très sobres en consommation d’énergie, ce qui ne gâte rien. WI6LAB est partenaire du projet Open Energy Data mené par Rennes Metropole et Telecom Bretagne pour ouvrir les données de consommation électrique, dont on connait la conséquence vertueuse.
Enfin, quatrième et non des moindres de cette sélection de 150 pépites, Ionwatt propose systèmes de stockage de l’électricité produite par des éoliennes durant 10 heures, sans danger.
Et c’est pas fini
On peut légitimement rajouter à cette liste non exhaustive l’entreprise lannionaise Eco-compteur, qui exporte partout dans le monde ses systèmes de comptages de piétons et de cyclistes, permettant ainsi aux collectivités d’affiner leurs politiques de transport doux.
Enfin, il est difficile de passer à côté de l’entreprise quimpéroise Sabella, qui il y a une petite semaine, a permis aux ouessantins d’être les premiers français à consommer de l’énergie électrique issue de courants sous-marins.