Yves Regaldi/6PA/MAXPPP ; Un port de plaisance en Bretagne
Peut-on trouver des bateaux à louer sur le site Airbnb, ou d’autres plate-formes de location de maisons entre particuliers ? Non, ou alors à quai. Et pour cause: les assurances, les garanties, les disponibilités sont très spécifiques à la plaisance. C’est pourquoi le site vannetais Ocean Serenity a tenté sa chance parmi de nombreux sites de location récemment créés.
Prenez l’océan en toute sérénité. Ce pourrait être la baseline du site ocean-serenity.com, qui propose de la location de bateaux entre particuliers dans un système comparable à Airbnb. C’est le dernier-né d’une série de création depuis 2013, date de l’envolée de la location de bateaux entre particuliers. Boaterfly, Sailsharing, Mydayboat, Getmyboat…. autant de sites à consonance anglo-saxonne mais bien ancrés en France, et qui espèrent tous un destin comme celui d’Airbnb.
« On sent la dynamique qui s’est mise en route, la courbe continue à être exponentielle« , constatait lors du dernier salon nautique Olivier Guiraudie, fondateur du site Sailsharing,
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Dans cette économie du partage, la confiance est la clé du succès. Et l’univers de la plaisance fait figure de terre de conquête. 800 000 propriétaires, mais 500 000 qui naviguent moins de trois semaines par an. Des propriétaires toutefois très investis dans leur bateau, souvent un rêve chèrement acquis, dont l’entretien annuel coûte environ 10% de sa valeur. La crainte de confier la prunelle de ses yeux à un inconnu est un cap à franchir si l’on veut partager les frais, la location via une agence allant jusqu’à couvrir 50 % de ceux-ci.
Ocean-serenity, comme son nom l’indique, joue cette carte de la confiance, en proposant notamment une assurance spécifique, et en insistant sur la vérification des annonces et leur conformité, ainsi que le CV nautique des loueurs. L’entreprise créé par Alex Picot s’appuie également sur un réseau de « boats captain », des professionnels du nautisme pouvant assurer des prestations de maintenance aux propriétaires.
Alex Picot était en outre en 1/4 de finale de la BFM Academy, avec la start-up finistérienne B-Sensory.
