C’est la magie du Big Data. Doptim, une start-up rennaise spécialiste des données, développe Geneafinder, dont le site est en développement. Ce logiciel va fouiller dans les bases numérisées des archives avec les dernières technologies en matière de big data, et un algorithme de reconnaissance d’image. Du Google dans nos ancêtres.
Ceux qui débutent en généalogie ne comprendraient pas que l’on puisse passer des heures arc-bouté sur des documents numérisés, avec des picotements dans les yeux et des douleurs dans le dos.
Avec Geneafinder, ils échapperont peut-être à cela. Le logiciel leur permettra d’analyser plus facilement ces documents, notamment grâce à un algorithme de reconnaissance d’images.
Doptim, la start-up rennaise spécialiste du big data, y a mis tout son savoir-faire en matière de text mining et de deep learning pour permettre une recherche efficace et rapide dans ces millions de données hétéroclites.
« On a des archives qui sont de plus en plus numérisées, et à différents endroits, dans les archives départementales, dans des archives privées, sur des sites de collectes d’archives » explique Sophie Tardivel, la fondatrice, « le gros soucis que l’on a quand on fait de la généalogie, c’est d’y accéder rapidement ».
Geneafinder permet de gagner du temps, à l’instar de ce que permet Google aujourd’hui. Mieux, Doptim travaille sur la reconnaissance d’image, sur le principe du machine learning, afin de décrypter les écrits dans les documents numérisés.
« En réunissant de nombreux processeurs, les machines apprennent à reconnaître de mieux en mieux les écritures » explique Sophie Tardivel, « les documents seront alors accessible au plus grand nombre, et pas seulement aux paléographes ».
Sophie Tardivel espère redynamiser la pratique de la généalogie, en mettant plus facilement les passionnés en rapport entre eux, à la manière d’un réseau social.
Elle est également la fondatrice du Breizh data Club, un cluster d’entreprises qui s’intéresse à la donnée, et organise notamment le Breizh data day, le 19 octobre, à la French Tech rennes Saint-Malo.