25 Oct

Bescrib, ou la Toussaint 2.0

visuel bescrib

Le premier réseau social pour nos défunts a vu le jour grâce à une entreprise finistérienne. Du mémorial en ligne à la tombe connectée, Bescrib veut restaurer la mémoire et l’histoire des individus auprès des jeunes générations.

Qui a dit que les jeunes générations ne respectaient pas nos chers disparus ? Pas Didier Tousch et Bernard Treguer en tout cas. Ils ont créé en juin dernier Bescrib, pour pouvoir se recueillir ou rendre un hommage à distance, ou tout simplement découvrir l’histoire d’une personne disparue.

On a tous en mémoire le succès de Copains d’avant pour retrouver nos camarades de classe, on se sert tous de Linkedin pour suivre les activités de relations de travail, alors pourquoi les morts ne pourraient-ils pas avoir leur part du réseau ?

« On constate que beaucoup de jeunes qui ont perdu un proche publient des petits mots à son attention sur internet : le besoin de s’exprimer et de rendre un hommage, même à distance, est toujours bien présent, il est humain ! », explique Didier Tousch.

Bescrib offre une page sécurisée, avec différents niveaux de confidentialité, aux familles. De cette manière chacun pourra participer à la mémoire collective.

Tombes connectées

A l’approche du jour des Défunts, peut-être verront-nous des QR codes sur certaine pierres tombales ? bescrib permet en effet d’imprimer QR code à disposer (où à graver ?) sur la tombe de nos ancêtres. Ce code mène à la page du défunt sur bescrib et invite à partager un souvenir, une photo, ou une condoléance.

Bientôt, prévoient Didier Tousch et Bernard Treguer, les utilisateurs de bescrib pourront faire livrer des fleurs sur la tombe géolocalisée de leurs ancêtres.