La France n’est pas en pointe sur l’éolien flottant, malgré les projets au large de nos côtes. Pour combler ce retard, les régions Bretagne et Pays de la Loire ont décidé de mettre en commun leurs savoirs.
Les spécialistes de l’éolien flottant ces sont réunis à Brest, siège du pôle Energies Marines Renouvelables, dans le cadre de la Sea Tech Week. Cette conférence internationale, qui répond au doux nom de FWP (Floating Wind Power) Atlantic Forum.
Deux jours de rencontres et de présentations des projets français (Groix, Gruissan, Leucate et Faraman) et internationaux, notamment norvégiens et japonais.
Le troisième jour est consacré à des visites d’installations dans les Pays-de-la-Loire.
Car il s’agit bien pour les deux régions de s’associer pour rattraper le retard français. « On parle de milliers d’emplois, on parle d’investissements colossaux de plusieurs centaines de millions d’euros » indique Loig Chesnais Girard, vide-président de la Région Bretagne en charge du développement économique, « à partir de là il est logique, sain et sérieux de se dire que c’est Bretagne et Pays de la Loire ensemble qui vont pouvoir relever le défi »
On espère voir s’ériger une éolienne flottante en mai prochain au Croisic, et en 2019, la ferme pilote au large de Groix. Ces deux projets bénéficieront d’un accompagnement commun, même si les entreprises qui les développent seront peut-être en concurrence. « Mais le terrain de jeu est tellement large, qu’il n’y aura pas vraiment de concurrence » tempère Sébastien Pilard, le vice-président de la région Pays de la Loire, « d’ailleurs nous acteurs sont souvent à la fois en Bretagne et en Pays de la Loire, ce qu’il faut c’est additionner ».
Les deux régions réfléchissent à la mise en place d’un outil de financement commun des éoliennes flottantes. Rien de concret aujourd’hui, mais avec la volonté politique de travailler de concert.