Un objet pour le 14 juillet à imprimer en 3D
Le fabshop, dont le siège est à Saint-Méloir des Ondes, avait deux licences exclusives : les imprimantes 3D Makerbot, et la Maker Faire. La première n’a plus tenu ses promesses, et l’entreprise de 13 salariés est aujourd’hui en liquidation judiciaire.
« En quatre ans, nous avons défriché le marché de l’impression 3D en France et en Europe, nous avons mis au point des matériaux d’impression, nous avons produit quantité de modèles 3D, formé des centaines de personnes, écrit des livres, donné des conférences, organisé des événements, accueillis des artistes, des créateurs, des étudiants et des entrepreneurs » résume Bertier Luyt, le créateur du Fabshop, près de Saint-Malo.
La dernière génération d’imprimantes 3D dont le Fabshop avait la licence exclusive en France a déçu les « makers ». Malgré la bonne santé du marché, de niche, des imprimantes 3D, et les tentatives de nouvelles levées de fonds, l’entreprise de Saint-Méloir des Ondes doit se résoudre à mettre la clé sous la porte.
L’entreprise avait portant connu une forte croissance, avant ce revers du dernier modèle d’imprimante 3D de chez Makerbot, qui lui a causé de grandes difficultés de trésorerie.
Se recentrer sur le design et la formation n’aura pas suffi à redresser la situation.
