14 Fév

Le Fabshop poursuit sa croissance et veut lever 1,2 millions d’euros

Un objet pour le 14 juillet à imprimer en 3D

Un objet pour le 14 juillet à imprimer en 3D

Ça y est, le temps de la levée de fond est arrivée pour l’entreprise spécialisée dans la 3D. Le Fabshop, installé à près de Saint-Malo et à Paris, veut devenir une référence mondiale des modèles 3D téléchargeables. Elle veut lever 1,2 millions sur une plateforme internet d’investisseurs.

L’entreprise fondée par Bertier Luyt  a choisi Anaxago comme plate-forme de crowdfunding. Avec un ticket d’entrée à 2000 euros et les déductions fiscales classiques (ISF, IR, PEA), c’est un mix entre le financement participatif et un tour de table qui est privilégié pour ce développement. Son modèle: le catalogue d’objets à imprimer.

Signe que l’impression 3D n’est plus un loisir de geek, le succès grandissant des MakerFaire, dont le Fabshop détient précisément la licence et l’exclusivité d’organisation pour la France. Autre exclusivité, la distribution de la gamme d’imprimantes 3D, Makerbot. Avec la création d’un Fabclub à Paris, modèle privé des labfabs jusqu’à présent associatifs, le Fabshop veut également accompagner la croissance exponentielle des objets imprimés à l’avenir dans le monde, un marché estimé par une étude Xerfi à 8,5 milliards de dollars en 2020.

Pour cela, la start-up malouine veut devenir une référence mondiale du modèle à télécharger, une stratégie qui comprend l’achat de licences, et sa réputation déjà acquise dans le monde de l’impression 3D. Des modèles du Fabshop, comme récemment le sabre laser de Star Wars épisode VII, figurent déjà sur la plateforme gratuite Thingiverse. Un pas d’avance estime la start-up, à combiner avec sa situation de conseil en design et outils de l’impression 3D auprès de près de 2000 clients .

Le Fabshop compte vingt salariés, et compte embaucher une dizaine de personnes supplémentaires.