L’auto-école « low-cost » lancée par la start-up nantaise Ornikar ne pourra pas faire de publicité en ligne, faute d’agrément. C’est ce qu’a confirmé la cour d’Appel de Paris.
C’est une demi-victoire pour le auto-école, représentées par l’union nationale des indépendants de la conduite (Unic) : la cour d’Appel a confirmé l’ordonnance rendue par le juge des référés du tribunal de commerce de Paris, interdisant toute publicité en ligne à Ornikar, tant que la société n’aura pas un agrément administratifs.
Les auto-écoles « traditionnelles » avaient manifesté contre celui que l’on a surnommé le « Uber du permis de conduire ». Leur syndicat avait assigné la start-up nantaise devant le tribunal de commerce pour demander son interdiction d’exercer. Elles ont été déboutées.
Le « Uber » du permis de conduire
Marianne Formation, la nouvelle dénomination d’Ornikar, ne pourra diffuser sur le site Ornikar.com, ni sur sa page Facebook ou son compte Twitter, de « message informatif, toute proposition d’inscription ou toute publicité« .
Le site propose en effet des services en lignes préparant à l’examen théorique et pratique du permis de conduire, et la location de voitures à double commande. Des partenaires « non onéreux » et titulaire d’un permis d’enseigner, accompagnent alors cette location.
L’ensemble permet d’économiser par rapport à un permis « classique ».
En revanche pour l’Unic qui a réagi sur son site internet, cette décision de justice est « un indéniable encouragement à persévérer dans le combat contre les hors-la-loi de la profession« .
Le permis low-cost bientôt à Rennes
La start-up nantaise, qui va « recalibrer » son message, espère toutefois continuer son développement, satisfaite de son expérience à Nantes.
Ornikar a annoncé l’arrivée du « permis low-cost » à Rennes et Angers, où l’on peut désormais louer une voiture double commande, bientôt, profiter d’une offre de permis à moins de 700 euros.