05 Oct

Véloman, Toutenvélo, Triporteur : ces héros du dernier kilomètre

Véloman, alias Yves Hennequin

Véloman, alias Yves Hennequin

C’est le grand retour du triporteur. Les coursiers en vélo fleurissent dans nos villes bretonnes. Avec le commerce électronique, les livraisons transnationales explosent. Mais du dépôt au client, le dernier kilomètre peut coûter très cher.

On dit communément que  pour une distance de moins de 5 kilomètres, le vélo est plus rapide que l’automobile. Cela ne fait aucun doute dans des villes comme Rennes ou Saint-Brieuc, dans lesquels les hyper-centres sont vite saturés.

Stationnement, consommation, points de retrait,  « le dernier kilomètre représente près de 20 % du coût total de la chaîne de valeur du transport de marchandises » estimait une étude du Codespar (comité de développement du Pays de Rennes).

Selon ce comité d’analyse stratégique, cette livraison du dernier kilomètre pèse pour 20% du trafic dans une ville comme Rennes, occupe 30% de la voirie et  est à l’origine de 25% des émissions de gaz à effet de serre.

Les travaux en centre-ville aidant, pas étonnant que les coursiers en vélo se multiplient. A Rennes, la Scop Toutenvélo, ainsi que les Triporteurs, font figure de pionniers. A Saint-Brieuc, c’est Véloman qui vient de se lancer à l’assaut de la concurrence historique : les transporteurs traditionnels, la Poste, depuis quelques temps également, les consignes automatiques (Pick-up station, Cityssimo, Packcity…)  qu’ils ont mis en place. Parmi ses clients également, des entreprises qui ont besoin de faire des livraisons de proximité, tels que les prothésistes dentaires.


Reportage: Catherine Bazille, Jean-Marc Seigne