02 Avr

Des étudiants de Rennes vous proposent de Voyager Sans Bouger

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Voyager Sans Bouger, c’est le nom du projet de 6 étudiants en sciences-eco de Rennes dans le cadre du programme Entreprendre pour Apprendre. ce que l’on appelait « junior entreprises ». Une démarche digne s’une start-up et une idée originale: un voyageur ramène un produit local à votre demande. L’économie collaborative et ses dérivés font leur entrée dans les facs.

Les créateurs de Voyager Sans Bouger vont-ils utiliser le générateur de pitch de la French Tech pour lever leurs fonds d’amorçage ? Lanceront-ils une campagne Kickstarter ? En tout cas, leur projet Voyager Sans Bouger initié dans le cadre du programme Entreprendre pour Apprendre a tous les atours d’une start-up et de son projet (forcément) révolutionnaire.

Et de fait, il s’appuie sur un ressort de la « smart-économie ». Smart, parce qu’elle repose sur le fait que les gens sont avant tout des types bien. Et qu’avec eux on peut partager un potager, faire nourrir son chat, louer sans mauvaises surprises sa voiture, son appart. Une économie qui repose sur la confiance.

Là, il s’agit de mettre en relation un voyageur (sympa, donc) avec un accro à un produit local (le sirop d’érable, par exemple). Le chum va donc faire son trip au Québec, et en passant à la cabane à suc’, achètera le sirop d’érable (pré-payé sur le site). Au retour, il rencontrera l’accroc au sirop d’érable (vraiment sympa), et se fera rembourser autour d’une Bud.

Mais pourquoi pas ?

Il n’y a pas si longtemps, on n’aurait pas misé un dollar sur une start-up proposant aux particuliers de se louer leur logement entre eux. Même si l’échange de logements durant les vacances se développait. Et que dire d’un site qui proposerait de se faire transporter, comme en taxi, mais par un particulier. Même si la pratique était courante à Moscou, Bucarest, Prague, depuis des lustres (mais sans appli mobile).

Se faire ramener de la coca de la poudre de guarana du Brésil, la vraie, peut créer un échange entre le nostalgique de son voyage de jeunesse (moi), et le voyageur angoissé de se jeter dans l’inconnu que nous avons tous été (au moins jusqu’au portique de Roissy). Car le projet repose également sur le partage d’expérience, et ça c’est malin.

Les 7 étudiants ont donc monté la start-up dans le cadre du programme Entreprendre pour Apprendre, ont mis en ligne un site internet, et vont défendre leurs couleurs au concours national le 7 avril prochain.