23 Mar

Départementales 2015 : ce qu’ils ont dit sur le plateau de France 3 Alpes


>>Edition spéciale « Lendemain d’élections »


Quatre ténors de la politique étaient les invités de l’émission spéciale Elections Départementales 2015 ce lundi à 13h.

Un ancien ministre, Thierry Repentin, ancien sénateur de la Savoie, candidat PS dans le canton Chambéry-1, qui est arrivé en tête (et tout sourire) au soir du premier tour.

Mireille d’Ornano la patronne du FN en Isère, arrivée en tête à Charvieux-Chavagneux.

Olivier Bertrand, conseiller général sortant EELV, arrivé lui aussi en tête dans son canton, proche d’Eric Piolle le maire de Grenoble.

Jean-Claude Peyrin, conseiller général sortant, patron de l’UMP en Isère.

 

QUELQUES UNES DE LEURS PETITES PHRASES

 

Sur la poussée du Front National….

 

THIERRY REPENTIN  :

-« On a trop parle du FN, on n’a pas assez parlé des dossiers que le conseil départemental va traiter », interrogeant sans succès Mireille d’Ornano sur les projets concrets de la patronne du FN pour son département

-S’adressant à la représentante du FN : « Vous osez parler du rejet de la classe politique? Mais le FN fait entièrement partie de la classe politique depuis des deceniies, ainsi que la famille Le Pen ! »

Sur les divisions à gauche…

 

THIERRY REPENTIN :

« les divisions de la gauche ont permis à des forces politiques qui n’auraient pas dû être à ce niveau d’etre presentes au second tour. Sur mon canto les candidats FN ne connsaisent pas le canton et les competences du conseil général »

OLIVIER BERTRAND :

« Qu’il n’y ait pas d’ambiguité, en Isère notre adversaire c’est la droite, l’objectif c’est de trouver une majorité de gauche au prochain conseil départemental »

« Oui nous avons progressé dans toute l’Isère y compris dans les cantons où nous étions faibles au départ »

« Ce n’est pas l’alliance Front de Gauche-Parti de gauche-EELV, c’est une logique plus globale : 50% des candidats ne sont pas adherents d’une formations politique »

 

Sur le rôle du conseil départemental…

 

MIREILLE D’ORNANO :

S’adressant à Thierry Repentin,  » vous parlez facilement des compétencesdu conseil général mais on les connait pas, la loi n’a pas été votée! »

JEAN-CLAUDE PEYRIN :

« Au conseil général de l’Isère, rien n’a été fait, et Grenoble porte bien son nom de cuvette »

OLIVIER BERTRAND :

« Dans cette campagne, la droite Ump-Udi a rasé gratis, on aligne des projets qui coûtent des milliards d’euros sans chiffrage. Or la politique c’est faire des choix, on a un projet travaillé et préparé au cours d’ ateliers citoyens »

« Il faut se concentrer sur les possibilités d’agir et ne pas raconter n’importe quoi »

 

Sur les enjeux d’entre deux tours…

JEAN-CLAUDE PEYRIN :

« Si nous nous sommes réunis avec l’UMP et l’UDI, c’est pour vaincre! »

« Je lance un appel aux abstentionistes, il faut consolider le vote entre les deux tours. L’essai a été marqué, mais il faut le confirmer! Les élections en Isère ne sont pas jouées! »

THIERRY REPENTIN :

« S’il y aura un sursaut entre les deux tours? C’est évident car les gens vont reflechir. Nous gagnerons en mettant en avant les projets, les idées »

JEAN-CLAUDE PEYRIN :

Sur le vote écologiste à Grenoble : « Il n’y a pas de dynamique écolo à Grenoble! La dynamique elle est pour l’UMP-UDI dans toute l’Isère! L’effet Piolle ne dépasse pas la bulle grenobloise »

MIREILLE D’ORNANO :

« Est-ce que je souhaite un signe entre les deux tours? Je souhaite rien du tout car Sarkozy et Cambadelis ont dit non au FN, ce son t les electeurs qui décideront »

THIERRY REPENTIN : « Si les candidats UMP sont face au FN, ils auront nos voix »

 

 

19 Mai

Quand Thierry Repentin juge Hollande

« Hollande jugé par ses ex » : c’est sous ce titre malicieux que le Nouvel Observateur publie un dossier qui permet de mieux connaître, si c’est possible, les vrais ressorts de la personnalité du Président.

Les « ex » qui témoignent, ce sont les anciens ministres, ceux qui ont été limogés, avec plus ou moins de délicatesse, lors du remaniement post-débâcle municipales.

« Cinglant, cassant, tacticien, perso », reviennent dans la bouche des « ex », dont le plus bavard est l’ancien ministre de l’écologie Philippe Martin, il se dit même « blessé » par l’attitude du président.

Peu bavard depuis sa sortie du gouvernement, le Savoyard Thierry Repentin, promu ministre des affaires européennes après avoir fait ses classes dans un ministère plus technique, et viré sans ménagement pour laisser sa place au recalé du PS, Harlem Désir.

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« Hollande est tellement protégé qu’il y a une forme de coupure » regrette Repentin dans le Nouvel Obs, « cela devient plus difficile pour les ministres de faire bouger les lignes que pour les conseillers qui vivent avec lui au quotidien ». Traduction : Hollande a négligé son ministre, pourtant chargé d’un portefeuille capital pour la diplomatie française.

A lire les autres témoignages, le Chef de l’Etat n’est pas très doué pour la « calinothérapie ». Thierry Repentin raconte cette anecdote : « Avant un conseil européen, Hollande se tourne vers ses ministres et ses conseillers et s’écrie en agitant une note que tous avait visée : « Qu’est-ce que c’est que cette bouillie? Moi, je n’y comprends rien, alors comment voulez-vous que nos partenaires y comprennent quelque chose?? »

Aujourd’hui Thierry Repentin semble avoir tout perdu, laisse entendre « Le Nouvel Observateur » : il est à peu près certain de ne pas être ré-élu sénateur aux prochaines élections, il n’a pas été recasé dans l’appareil d’Etat.

Il lui reste à revenir à 100% sur le terrain savoyard…

AF