28 Mar

Municipales. Revoir le débat sur Grenoble

Les quatre derniers candidats ont été réunis une dernière fois sur le plateau de France 3 Alpes, ce jeudi 27 mars. Une émission enregistrée dans l’après-midi, alors que l’on annonçait encore la venue de Christiane Taubira à Grenoble pour soutenir Eric Piolle. Depuis, elle a raté son train! Qu’importe, lors de la diffusion en deuxième partie de soirée, nous avons souhaité laissé ce morceau sur les soutiens, assez riche d’enseignements en cette période où la gauche se divise dans cette bataille de Grenoble.

Le débat n’a pas tourné qu’autour de çà, on a aussi parlé des transports, de la sécurité… Un bon moyen de se faire une idée sur les forces en présence avant le 2d tour.

 

26 Mar

A Grenoble, le centriste Philippe de Longevialle soutiendra le PS

Il gouvernait déjà avec les socialistes lors de la dernière mandature mais il avait décidé de représenter le centre à Grenoble lors du premier tour. Mal en a pris à Philippe de Longevialle qui n’a pas passé la barre des 5%. Du coup, pas le droit de fusionner mais le centriste a décidé de donner son avis. Un avis où l’ex candidat explique qu’il ne porte pas les écologistes dans son coeur.

« A l’analyse de leur comportement passé, de leur programme et de leurs soutiens, il nous apparaît qu’une victoire de la liste « Grenoble une ville pour tous », conduite par Eric Piolle, ferait courir un grave danger pour l’avenir de Grenoble ». Rien que ça. Philippe de Longevialle justifie: « leurs prises de position négatives, tant sur le développement des filières scientifiques d’excellence de Grenoble, le soutien à l’activité économique et commerciale, que le développement d’infrastructures permettant le contournement et le désenclavement de Grenoble sont de nature à causer un préjudice grave à l’économie grenobloise, à ses emplois et à son avenir. »

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Et le candidat centriste de conclure: « le maintien de la liste « Aimer Grenoble pour vous », malgré les diktats des instances politiques parisiennes est un acte courageux que nous saluons ». Il appelle donc à voter Safar.

En outre, lors d’une conférence, Philippe de Longevialle a fait part de ses difficultés financières. Il ne sera pas remboursé de sa campagne et le trou est estimé à 50.000 euros! Le centriste appelle donc à un appel aux dons.

A Grenoble, quand les amis d’Alain Carignon veulent sauver le soldat

Il n’y a pas que Nicolas Sarkozy qui a des amis unis autour d’une association. A Grenoble, on ne sait pas combien ils sont, mais il y a les « Amis d’Alain Carignon ». Et dans cette période d’entre-deux-tours, ils ont trouvé bon de prendre la plume pour soutenir le 9e de la liste Matthieu Chamussy non sans lancer quelques piques à la tête de liste.

Alain Carignon

François Tarantini, Secrétaire Général des Amis d’Alain Carignon, explique: « à l’issue du premier tour, il faut rappeler que le socle des voix de droite est à minima de 38%, le score obtenu par Alain Carignon en 2008 alors même que notre camp était divisé ». L’air de rien, les « Amis » ne font-ils pas comprendre que Carignon faisait mieux que Matthieu Chamussy?

Et ils enchaînent en demandant aux Grenoblois « si nombreux partisans d’Alain Carignon » de se mobiliser pour le second tour. Attendez, c’est pas fini: « tous ceux qui ont été déçus et auraient préféré qu’il conduise la liste et soit le futur Maire de Grenoble doivent faire fi de leurs préférences et regarder le danger que l’éventuelle élection de E.Piolle fait courir à Grenoble ». 

Au bout du compte, appuyer une nouvelle fois là où ça fait mal à droite, à savoir les relations tendues entre Carignon et Chamussy, est-ce vraiment une bonne idée?

 

25 Mar

Safar sur France 3 : « J’ai pris une décision d’homme libre »

Jérôme Safar le candidat ex-PS aux municipales à Grenoble était l’invité du 19/20 Alpes ce mardi 25 mars. Il a justifié les raisons de son choix de se maintenir au second tour face à EELV.

Moi contre le système: c’est ainsi que Jérôme Safar s’est présenté ce soir. « Ce sont les états-majors qui se sont mis à intervenir dans les discussions entre Eric Piolle et moi. J’ai décidé de maintenir ma candidature alors qu’on ne parlait que de places à distribuer du côté des écologistes, la politique à la papa c’est terminé! »

« Dans un pays où il y a 40% d’abstention il faut changer de manière de faire de la politique » a expliqué Jérôme Safar qui n’a voulu expliquer sa décision que par des préoccupations de fond : « les desaccord persistent sur tous les dossiers : l’économie, la nécessité de construire des logements, le stade, les nanotechnologies, tout ce qui a divisé étaient encore des éléments de division », a détaillé Jérôme Safar.

« Oui, les discussions ont été correctes mais elles ont porté sur les places éligibles, sur leur soutien pour la présidence de la Métro mais il n’y a pas eu d’avancée sur le fond, sur les dossiers qui nous séparent »

« Les grenoblois n’auraient pas jugé crédible que seules les annonces de distribution de places soient évoquées »

« Par ma décision, j’ai fait en sorte qu’il y ait un vrai choix politique offert aux grenoblois »

A t-il subi des pressions nationales?

« Oui j’ai eu le Premier Ministre au téléphone, la discusioon a été tres courtoise, mais c’est moi qui prends la décision. J’aime cette ville, j’avais le devoir de ne pas lâcher » explique l’ancien premier adjoint de Michel Destot.

Et la perspective du second tour? « Très clairement des voix ont manqué au premier tour, il y a des réserves de voix et il faut mobiliser pour dimanche prochain sur mon projet »

Jérôme Safar dit aussi avoir fait ce choix en pensant à Alain Carignon : « si on avait fusionné avec la liste écologiste, c’était la garantie de voir Alain Carignon revenir au conseil municipal eh bien demain il ne sera pas présent! »

En fait la liste de Matthieu Chamussy n’aura mathématiquement que 6 élus si elle arrive 3eme, pas suffisemment pour qu’Alain Carignon soit élu, puisqu’il siège en 9ème position sur la liste UMP-UDI.

Jérôme Safar a terminé, la voix troublée par la fatigue, et peut-être par un peu d’émotion : « J’ai pris une décision d’homme libre et ma décision me libère.

Les grenoblois savent maintenant que même les décisions difficiles je sais les prendre »

AF

Jérôme Safar, Eric Piolle, Matthieu Chamussy et Mireille d’Ornano se retrouveront jeudi soir à 23h00 sur France 3 Alpes pour un dernier débat avant le second tour

24 Mar

Municipales à Grenoble: interview d’Eric Piolle sur France 3 Alpes

Le candidat EELV-Parti de Gauche arrivé en tête au 1er tour des Municipales à Grenoble était l’invité exclusif du JT de France 3 Alpes, ce lundi 24 mars, 24h après des résultats qui ont en ont surpris plus d’un. Sa très courte nuit (deux heures de sommeil) ne l’a pas empêché d’arriver à vélo dans les locaux de France 3

Mais ce sont bien des sujets politiques qui font avancer le possible futur maire de Grenoble.

La question du jour: Jérôme Safar candidat socialiste battu va-t-il accepter la main tendue des écologistes? Une réunion la nuit dernière, une autre ce lundi à la mi-journée. Et ce soir, toujours pas de réponse.

Dans le 19/20 Alpes, Eric Piolle a rappelé qu’il serait tête de liste d’un éventuel rassemblement, même s’il faut être modeste, précise-t-il, car un électeur sur deux n’a pas souhaité voter.

Eric Piolle redoute-t-il les pressions du PS? « Je ne crains rien », dit le candidat-cycliste. Pour lui, « seul l’intérêt général compte et pas les petits arrangements entre amis ».

« Les discussions avancent, il faut un temps de digestion pour le choc de l’équipe qui a conduit la ville pendant 17 ans » excuse presque Eric Piolle, cherchant à ne pas brisquer son futur éventuel partenaire d’exécutif.

« Quelle serait la première mesure d’un maire écologiste ? » lui demande la journaliste de France 3 Alpes. « La diminution des indemnités des élus qui avaient été augmentées de 25% en 2008 » répond sans hésiter Eric Piolle. Une manière de prévenir les socialistes : les temps vont changer.

AF

 

19 Mar

Page Municipales. Nouveau sondage à Grenoble; l’UMP à Saint-Martin-d’Hères; la campagne 2.0 et le panachage

Dans sa Page Municipales du mardi 17 mars, France 3 Alpes a évoqué le dernier sondage sur Grenoble, commandé par Le Dauphiné Libéré. Le socialiste Jérôme Safar creuserait l’écart par rapport aux poursuivants avec plus de 35% des intentions de vote, contre 25% pour l’écologiste Eric Piolle et 20% pour Matthieu Chamussy UMP-UDI.

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Egalement dans cette chronique le cas de Saint-Martin-d’Hères dans la fameuse ceinture rouge grenobloise. La gauche s’y déchire alors l’UMP se met à espérer.

Zoom également sur la campagne 2.0. Est-elle autant tournée vers le net? Et puis un petit cours sur les « Municipales mode d’emploi » avec la définition du mot « Panachage »

 

17 Mar

La campagne aussi est polluée

Après dix jours d’hystérie collective où la droite et la gauche ont semble replongé dans les affres de la troisième république, après dix jours d’hystérie collective où les leaders d’opinion se sont lancé des insultes au visage, dix jours où on pensait que finalement tous, de droite comme de gauche, étaient des menteurs incorrigibles…. eh bien après ces dix jours de folie politico-médiatique, on a bien failli oublier que des milliers de candidats attendaient qu’on s’intéresse enfin à eux. Oui, oui il y a bien un premier tour d´elections municipales dimanche prochain.

Comme un clin d’œil la délivrance est arrivée du ciel: les particules plus fines qu’on le pensait, ont bousculé l’ordre établi: mesures de limitations de vitesse, circulation alternée à Paris, transports gratuits à Grenoble et Annecy! Chouette on reparle enfin de la gestion des villes, de la chose publique. Le ciel politique était pollué, un courant d’air salvateur était attendu.

Comme quoi, rien ne vaut un petit tour à la campagne (électorale) pour retrouver un peu de fraîcheur….

 

Yaka Faucon

13 Mar

Page Municipales: Hervé Morin à Grenoble; réconciliation à Meylan; l’argent de la campagne; ballotage

A la une de notre Page Municipales ce mercredi 12 mars, la visite de soutien d’Hervé Morin à Matthieu Chamussy, le candidat UMP à Grenoble. L’ancien ministre de la défense et président du conseil national de l’UDI a suivi le candidat pour une visite d’entreprise et une réunion publique. Pour lui, c’était une manière d’officialiser l’union de la droite et du centre autour de la liste Chamussy. C’était aussi l’occasion de ‘tacler’ sans le nommer Philippe de Longevialle, le candidat centriste à la mairie de Grenoble.

Autre soutien d’un parti politique à un candidat celui de l’UMP à Marie-Christine Tardy, la maire de Meylan, près de Grenoble. Elle a enfin reçu l’investiture de la Fédération UMP de l’Isère dirigée par Jean-Claude Peyrin, son premier adjoint et deuxième sur sa liste. Une sorte de réconciliation officielle entre les deux élus?! On se rappelle, qu’ils s’étaient déchirés lors des législatives de 2012.

Zoom également sur le financement de cette campagne pour les municipales. Combien ça coûte, qu’est-ce qu’il faut payer et qui va payer?

Enfin, le mot ballotage est décrypté dans cette chronique présentée par Cédric Picaud.

 

11 Mar

Les mots-clefs des Municipales: campagne officielle, Chamrousse, Theys, professions de foi, listes

Lundi 10 mars, la Page Municipales de France 3 Alpes était d’abord consacrée à l’ouverture de la campagne officielle et à l’attribution des traditionnels panneaux. Une campagne qui pourrait bien être perturbée par le syndicat Sud PTT qui envisage une grève à l’heure de la distribution des professions de foi.

Zoom ensuite sur ces maires qui raccrochent. C’est le cas en Isère de Léon Peillard, 78 ans, maire de Theys depuis 30 ans. C’est aussi le cas de Jacques Guillot, élu de Chamrousse depuis 1989.

Enfin, l’encadré du jour est dédié au mot « liste ». Un peu de pédagogie et d’humour ne nuisent pas.