04 Sep

Confidentiel : Matthieu Chamussy invite le Modem à la mairie de Grenoble

L’information n’étonnera pas les lecteurs du blog politic’Alpes. Dès juillet dernier nous indiquions à quel point le leader de l’opposition UMP à la mairie de Grenoble « draguait » les anciens co-listiers de Philippe de Longevialle, dans l’espoir de préparer une alternative crédible à la majorité vert-rouge élue en mars dernier. Cette fois-ci, Matthieu Chamussy passe aux actions concrètes : il vient d’inviter les ex-colistiers du Modem à une réunion préparatoire au conseil municipal, ce vendredi. Un nouveau front dont on verra s’il résiste aux ambitions des uns et des autres. AF

09 Juil

Pour Matthieu Chamussy, la reconquête de Grenoble passe par le centre

La scène se déroule dans un appartement cossu du centre-ville de Grenoble, pas loin des quais. Nous sommes au début du mois de juin, quelques centristes désabusés, la plupart « ex-modem » ont décidé d’inviter Matthieu Chamussy à boire un verre.
Les centristes sont désabusés car leur liste n’a pas franchi la barre symbolique des 5% aux élections municipales à Grenoble, leur champion Philippe de Longevialle ne remplit plus vraiment son rôle de leader, sa campagne est critiquée en interne, et d’autres horizons professionnels l’attirent vers la Savoie, un peu trop loin de Grenoble.

Matthieu Chamussy lui n’est pas désabusé, il ne se faisait pas d’illusions. Il est plutôt du style entêté, et il pense déjà à la prochaine campagne municipale…
Au cours de cette rencontre amicale et non-officielle entre l’élu UMP et les centristes grenoblois, Matthieu Chamussy s’explique sans tabou sur les conditions de sa campagne ratée : par exemple, les pressions de la direction de l’UMP (un certain Jérôme Lavrilleux, très agressif parait-il), pour imposer Alain Carignon sur la liste…

Alain Carignon? La droite (et le centre) ne pourront pas reconquérir Grenoble tant que l’ancien maire hantera les terres dauphinoises. Matthieu Chamussy l’affirme à ses hôtes : la droite devra s’allier avec le centre pour présenter un projet alternatif crédible.
Les centristes présents ce soir-là ont fait passer un test de « compatibilité » au leader de l’opposition UMP au conseil municipal de Grenoble : des questions sur l’économie, sur les questions de société, sur la méthode de gouvernance.
Tous sont tombés d’accord : rien ne s’opposerait à travailler ensemble dans une future équipe municipale…

Seule condition sine qua non et elle est de taille : ne pas voir Alain Carignon se méler de ces affaires-là. L’alliance, oui, mais sans les poids-lourds du passé, ont dit les « centristes ».
Un éternel recommencement, la politique à Grenoble…

AF

28 Mar

Municipales. Revoir le débat sur Grenoble

Les quatre derniers candidats ont été réunis une dernière fois sur le plateau de France 3 Alpes, ce jeudi 27 mars. Une émission enregistrée dans l’après-midi, alors que l’on annonçait encore la venue de Christiane Taubira à Grenoble pour soutenir Eric Piolle. Depuis, elle a raté son train! Qu’importe, lors de la diffusion en deuxième partie de soirée, nous avons souhaité laissé ce morceau sur les soutiens, assez riche d’enseignements en cette période où la gauche se divise dans cette bataille de Grenoble.

Le débat n’a pas tourné qu’autour de çà, on a aussi parlé des transports, de la sécurité… Un bon moyen de se faire une idée sur les forces en présence avant le 2d tour.

 

26 Mar

Grenoble : Chamussy et Longevialle feront cet après-midi des « déclarations importantes »

Les « petits » candidats ont aussi envie de faire partie des grandes manoeuvres.

Depuis hier Denis Bonzy sonde les milieux économiques grenoblois pour savoir s’il doit appeler plus clairement qu’aujourd’hui à faire barrage à l’attelage Verts-Parti de Gauche d’Eric Piolle.

Philippe de Longevialle, fort de ses 4.5 % et de ses 1956 voix, tiendra une conférence de presse cet après-midi. Hier il ne voulait pas appeler à voter clairement Safar mais seulement demander à ses électeurs de ne pas voter, ni pour l’extrème-gauche (comprenez Piolle) ni pour Carignon (comprenez la liste Chamussy). Jérôme Safar dans les locaux de France 3 hier soir ne désespérait pas d’obtenir de Longevialle un message plus net.

Quant à Matthieu Chamussy, pas exactement un « petit » candidat, il tiendra lui aussi une conférence de presse cet après-midi, pour faire « des déclarations importantes ». Comme on ne l’imagine pas se retirer et comme il ne peut plus modifier la composition de sa liste, on se demande quelle sera cette déclaration « d’importance »…

Le feuilleton continue…

Yaka Faucon

A Grenoble, le positionnement tortueux de Denis Bonzy

Sur son blog, Denis Bonzy, qui n’a décroché que 3,53% des voix au premier tour joue aux « éliminations » pour diriger ses électeurs. Il faut lire entre les lignes pour comprendre le positionnement de celui qui s’était fait candidat de la société civile.

-Pour lui, l’enjeu est pourtant simple: qui peut être le rempart pour éviter que le 7 avril Jean Luc Mélenchon soit le 1er invité d’honneur d’une nouvelle municipalité installée le 4 avril au soir?
– On comprend qu’il n’appelle pas à voter pour la liste d’Eric Piolle 

-A mes yeux, la liste Croire en Grenoble a déjà pris une responsabilité importante en ne prenant pas dès lundi 24 mars au matin les initiatives d’un large rassemblement républicain pour éviter la perspective ci-dessus énoncée.
– On comprend qu’il n’appelle pas à voter Matthieu Chamussy

-Dans la tradition républicaine comme dans la réalité habituelle des chiffres, ce rassemblement est d’ordinaire conduit autour de celui ou de celle qui occupe la seconde place du 1er tour face aux menaces présentées par celui ou par celle en première position.
– C’est flou mais le deuxième au soir du premier tour c’était bien le socialiste Jérôme Safar donc on imagine que Bonzy votera Safar

29 Nov

Alain Carignon, le numéro 9

Yaka Faucon

A peine l’union était-elle annoncée que les journalistes pouvaient commencer à compter les points entre Matthieu Chamussy et Alain Carignon. Qui a gagné, qui a perdu? Qui a mangé son chapeau? Qui aura des aigreurs d’estomac? Et puis très vite c’est un numéro qui a fait polémique : 9 comme la neuvième position d’Alain Carignon. Dégringolé de la 3ème à la 9ème place, le tonton flingueur de l’UMP-Isère a apparemment mal encaissé cette petite humiliation. On le croirait entendre hurler « je ne suis pas un numéro! ». Il fallait le prévenir : on ne fait pas du « neuf » avec du vieux…

Alain Carignon

28 Nov

Matthieu Chamussy, le retour

Yaka Faucon!

Matthieu Chamussy a réussi son pari : conduire la liste de la droite républicaine aux élections municipales à Grenoble. Méprisé par une partie de l’appareil UMP, déstabilisé par les pro-Carignon, il a finalement emporté la décision finale des instances parisiennes. Oubliées les blessures, les mots doux et les menaces : il va falloir que les meilleurs ennemis retrouvent un sourire de façade solide pour convaincre de la sincérité de la démarche. Désormais il y a un pilote dans l’avion, Matthieu Chamussy, même si l’équipage aura du mal à se mettre d’accord sur le plan de vol. En tous cas il y a un homme à bord qui risque de tirer très fort sur le manche et de tirer la couverture à soi : l’ancien maire Alain Carignon qui voulait s’imposer co-pilote. Il voulait être un recours, il se retrouve roue de secours. L’atterrissage risque d’être mouvementé…

Matthieu Chamussy

25 Nov

Chamussy : « Les cons ça ose tout! »

Yaka Faucon!

Les tontons flingueurs sont en deuil, mais pas au chômage. La mort de Lautner a inspiré tous les chroniqueurs cinéma et les stakhanovistes de l’hommage. A Grenoble, où on a l’habitude de tirer à vue en politique, un candidat déclaré mais pas officiel a dégainé le tweet le plus cinglant du week-end.

tweet

 « Les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnait ». On ne sait pas Matthieu Chamussy, l’auteur du tweet, visait son meilleur ennemi Alain Carignon ou s’il pensait à lui-même, en pratiquant un humour tournant à l’auto-dérision, faisant oublier le temps d’un hommage que la comédie douce-amère des primaires ratées à l’UMP avait viré au tragique.