Le registre mondial des Français établis hors de France a enregistré 115 000 nouvelles inscriptions en 2010. 4300 de ces nouveaux partants ont accepté de répondre aux questions de la Direction des Français de l’Etranger et des Etrangers en France (DFAE)
Repêché dans les replis du web et partagé sur Twitter par @HgoGlobalMob, ce rapport contient de nombreuses données sociologiques très intéressantes .
Pour plus de 7 expatriés sur 10, c’est avant tout le désir de découvrir un nouveau pays, une nouvelle culture, qui a joué un rôle décisif dans la décision de s’établir hors de France. Cette envie de dépaysement, de « changement d’air » ressentie par les Français ayant choisi de s’expatrier constitue d’ailleurs un élément récurrent des témoignages laissés dans la rubrique des commentaires libres.
« Après une énième candidature rejetée, j’ai décidé de partir » « l’accès à l’emploi est plus facile en tant que jeune diplômée »« contrairement à la France, les entreprises au Royaume-Uni font confiance aux juniors » « licenciée à 50 ans, je n’ai jamais retrouvé de travail en France. Il a fallu m’expatrier » « fuir une France dépressive et sclérosante » « les grèves, les polémiques permanentes »
Avant de vous lancer dans la lecture du document intégral (36 pages), vous pouvez utilement passer par cette synthèse publiée sur le blog Gestion des Risques Interculturels.
Les nouvelles destinations
Motivés mais pour partir où ? Si vous n’êtes pas encore rassasiés de données, vous pouvez également vous plonger dans l’analyse globale des statistiques des destinations les plus prisées. Selon le rapport du Directeur des Français à l’étranger, ce sont l’Asie-Océanie, le Proche et Moyen-Orient, et l’Europe de l’Est qui attirent le plus avec un taux de croissance annuel moyen supérieur à 5% ces dix dernières années.
Même s’il ne faut pas perdre de vue que les gros bataillons de Français établis à l’étranger – comme le montre le graphique ci-dessous – sont encore en Europe (49%), en Amérique, (près de 20%) et en Afrique, 15%.