Le Pavillon Noir d’Aix-en-Provence a de tout temps soutenu le travail de ce chorégraphe dont on déplore la disparition depuis le 21 décembre dernier.
Inscrite dans la programmation depuis plusieurs mois, sa dernière création Baron Samedi sera jouée par sa troupe du 30 janvier au 1er février prochains.
Ni tout à fait danse, ni tout à fait théâtre, cette pièce radicale et musicale est construite autour de l’étrange personnage du Baron Samedi. Dans le panthéon vaudou, ce personnage favorise le passage de la vie à trépas avec son lot d’audace, d’obscénité parfois et d’outrances. Il porte le frac et le haut-de-forme et entraîne tout un monde cosmopolite à le suivre dans ses débordements.
Ici pas de transe pour les artistes, chanteurs, danseurs ou musiciens, mais une parade de joyeux déshérités, hommes et femmes tapis dans l’ombre d’une société trouble, qui espèrent, pour quelques minutes, entrer dans la lumière…
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Entretien
« Alain Buffard aime transgresser les frontières de la danse pour inventer un univers ouvert à l’art contemporain, la vidéo et la performance.
Son parcours aux allures d’école buissonnière est jalonné de rencontres décisives : Alwin Nikolais qui lui enseigna la danse au CNDC d’Angers, Daniel Larrieu et Régine Chopinot dont il fut l’interprète, Claude Régy avec lequel il mit en scène Les Maîtres chanteurs de Wagner, la performeuse Anna Halprin à laquelle il consacra un film, My Lunch with Anna »…
Extrait de Self & Others (séquence Thriller) Ménagerie de Verre, Paris 2008
Pour aller plus loin, lire l’article de CultureBox