12 Déc

Devons-nous avoir peur de notre avenir… numérique ?

Le numérique va-t-il nous enfermer sur nous même ?

EDITO – La Conférence LeWeb Paris s’achève. Elle se penchait cette année 2013 sur « The Next Ten Years ». Que nous réserve donc le numérique dans les dix prochaines années ? Après 3 jours de tables rondes dans différents domaines, allant des réseaux sociaux à la télévision, du Cloud aux objets connectés en passant par les transports, la musique, l’argent… j’ai l’impression, tout simplement, d’être déconnecté. Déconnecté de la réalité. Normal, me direz-vous, nous sommes en train d’imaginer le futur. Mais je n’ai pas de réponse à la question posée : Comment sera constitué notre avenir digital ?

A la vitesse du numérique, il est difficile de faire un bond en avant de 10 ans. Savons nous seulement ce qui sera utile -et utilisé- dans les six prochains mois ? Utile. Le mot est choisi. J’ai souvent eu le sentiment aux travers des rencontres avec les nombreux entrepreneurs, investisseurs et autres blogueurs et geeks en tout genre qui se sont retrouvés aux Docks de la Plaine Saint-Denis (ils étaient près de 3500 venus de monde entier) que l’on se concentrait sur ce qui existe actuellement sans réellement faire de projection. Que l’on se focalisait sur l’intégration d’une nouvelle technologie dans un produit sans en définir le besoin essentiel… Vous connaissez un équivalent de « charrue avant les boeufs » en langage binaire ?

Car à imaginer des voitures sans conducteur, de la musique sans musicien, des appareils autonomes, interconnectés, l’homme sera-t-il connecté à tout sauf à lui même ?

La thématique était-elle mal choisie… Elle était pourtant alléchante. Pour rappel, l’an dernier, avec les objets connectés (the Internet of Things), LeWeb avait fait carton plein et semblait davantage ancré dans le possible. Attention à ne pas y voir un quelconque raccourci, je ne dis pas qu’imaginer le futur est impossible… Quoique… 😉 Mais la question devient plus philosophique est moins ancrée dans le concret. Cette année, nombreux sont les internautes qui ont suivi les conférences en Live sur Youtube à dire que les speakers étaient « boring et n’apportaient pas grand chose et, pire, que LeWeb avait perdu son ADN… Je n’irai pas jusque là. LeWeb est toujours un rendez vous incontournable qui permet à des startups et entrepreneurs du monde entier de faire connaître leurs projets et de trouver des personnes qui pourront le porter. Il faut seulement veiller, dans toutes les idées que l’on peut avoir, à conserver notre part d’humanité. Certains penseront le contraire. Et c’est tant mieux, c’est peut-être ce débat là que j’aurais souhaité suivre… et qui me laisse un peu sur ma faim…

03 Déc

LeWeb Paris, un rendez-vous qui peut rapporter gros

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Comme pour chaque édition, Loïc et Géraldine Le Moeur ont dressé en video le programme et la liste des stars attendues au Web Paris. Objectif : attirer investisseurs et entrepreneurs numériques aux Docks de la Plaine Saint-Denis. Avec l’espoir d’un bon retour sur investissement.

Si tu n’as le précieux sésame, même pas en rêve tu ne pourras pénétrer au Web… Et ce sésame, ce billet d’entrée pour LeWeb’Paris est cher, très cher… Jugez plutôt : 2390€ pour trois jours… A ce tarif, vous avez bien sûr le droit de grignoter la french cuisine du buffet quotidien. (A noter que le prix d’entrée est rabaissé à « seulement » 800€ pour les startups, 600€ pour les développeurs indépendants et 300€ si vous êtes étudiant et que vous avez moins de 25 ans…).

>> Voir la vidéo de Loïc et Géraldine Le Moeur : 

Mais bien au delà du buffet, le ticket d’entrée pour LeWeb, c’est surtout une sacrée opportunité. Celle, tout d’abord, de rencontrer et partager avec ceux qui sont devenus des stars du web, d’assister à leur fameuses conférences qui font l’essence même de ce rendez vous numérique. C’est aussi l’opportunité pour les investisseurs de trouver les pépites qui pourront rapporter gros demain et pour les potentiels pépites… eh bien, de vendre leur concept, leur idée, leur produit à ces business angels qui permettront -ils l’espèrent- un essor au moins aussi fulgurant que Twitter, Facebook ou Instagram…

Alors quand on voit que Facebook a racheté instagram, petite application de génie développée dans un bureau exigüe d’un quartier popu de Los Angeles, contre près d’un milliard de $… on se dit que le rêve est permis… Et que le ticket d’entrée en vaut peut-être la chandelle…

Mais combien d’Instagram pour des applis réso-socio-photo imaginées et développées ? La valeur de la pépite est grande par sa rareté. Bon avouons-le, à 2400 € le billet, il n’y aura pas la foule qui s’agglutine dans les travées du salon du 2 roues (ou n’importe quel autre d’ailleurs) qui se déroule en ce moment à la porte de Versailles. Certes. Mais il y aura les gens qui compte. Et qui peuvent vous propulser sur le devant de la scène. Et ça, ça a un prix. Si si…

03 Oct

Bic et Intel présentent leur tablette scolaire

Voila la Bic Tab, une tablette imaginée et fabriquée en France, fruit de la collaboration entre Bic et Intel. Sa cible ? Les écoles primaires.

Vous connaissiez les ardoises effaçables Bic, utilisées par de nombreux écoliers pour écrire avec leur feutre Velleda leurs exercices de calcul ? Voilà que l’entreprise française franchit le pas du numérique, en s’associant avec le géant américain Intel. Ils ont présenté ce mercredi 3 octobre leur nouveau bébé : la Bic Tab, destinée au marché de l’Éducation nationale.

«Le principe de l’ardoise Bic Tab repose sur des principes simples. Chaque élève d’une classe dispose d’une ardoise qui s’utilise avec un stylet ergonomique développé pour les enfants», explique Billy Salha, directeur de Bic Europe.

Avec cette Bic Tab, les élèves peuvent apprendre à lire, à écrire, effectuer des exercices envoyés sans fil par leur professeur, travailler en petit groupe autour d’un exercice commun, et bien d’autres choses encore, les arrivées des manuels scolaires au format numerique pour être consulté depuis la tablette étant attendue au moment de sa commercialisation au premier semestre 2013.
Autre avantage : la supervision du professeur, qui a accès à chacune des tablettes pour contrôler les accès internet, surveiller les travaux en cours, transférer et sauvegarder certains exercices… Un module de création lui permettra même de créer ses propres exercices, en marge de la centaine de contenus disponibles des 2013.

Basées sur Linux et conçues dans des matériaux très résistante aux chocs, les ardoises Bic Tab seront livrées par 6, 15 ou 30 unités, dans une armoire à roulettes (pour les partager entres les classes) qui permettra aussi de les recharger. Elles sont associées à un contrat d’assistance aux enseignants. Le coût ? Entre 6000 et 30.000 euros selon la configuration du lot.
Un budget qui favorisera davantage l’acquisition par les groupes scolaires que celle des petites écoles de campagne à moins d’une véritable politique gouvernementale contre la fracture numérique qui s’installe, peu à peu, entre les écoles des villes et celles des champs.

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