04 Juin

Raquettes connectées, mur interactif… Ou quand le tennis passe en mode 2.0

La raquette Babolat Play permet de récolter de nombreuses informations sur le jeu du joueur.

La raquette Babolat Play permet de récolter de nombreuses informations sur le jeu du joueur.

La première raquette connectée est apparue il y a un an et a propulsé le tennis dans une nouvelle dimension. Imaginée par Babolat, cette raquette 2.0 truffée de capteurs est capable d’analyser les coups du joueurs, revers ou coups droits, de déterminer la zone d’impact de la balle, l’effet appliqué (lift ou slice ?), la puissance de la frappe… La Babolat Play -c’est son nom- a été adoptée par de nombreux joueurs du circuit pro. Et a été récemment sous les feux des projecteurs à Roland Garros, puisque c’est depuis le 1er janvier 2015 la raquette officielle de l’espagnol Rafaël Nadal, dont le parcours cette année s’est certes arrêté en 1/4 de finale (battu par Novak Djokovic 7/5-6/3-6/1) mais dont les performances sont toujours scrutées sur la terre battue de la Porte d’Auteuil…

Parmi les autres joueurs adeptes de cette raquette d’un nouveau genre, il y a aussi la chinoise Li Na, la danoise Caroline Wozniacki ou l’américain Ryan Harrison pour ne citer qu’eux… Mais il y a surtout les amateurs, car il s’agit d’un modèle destiné autant aux grand public qu’aux pros. Avec elle, l’expérience de jeu, et son approche, est inédite, enrichie, comme nous l’a expliqué Thomas Otton, Directeur Communication du fabricant, que nous avons croisé au RG Lab de Roland Garros.

>> VIDÉO – Voir l’interview de Thomas Otton en intégralité : 

Pour M. Otton, cette raquette et les informations qu’elles peuvent envoyer, c’est l’avenir du tennis. « D’ici 10 ans, toutes les raquettes seront connectées » affirme-t-il

On enrichit l’expérience du jeu. Une fois qu’il a joué, le joueur synchronise sa raquette et continue à jouer, chez lui, avec ses amis, à comparer ses données, à les comparer à celles de Rafael Nadal [et d’autres joueurs pros], et puis il essaye de battre ses records…

« Il y a une vrai dimension ludique qui n’enlève rien au jeu sur le terrain mais qui rajoute énormément d’expérience pour le joueur de tennis » explique ainsi Thomas Otton. Ce dernier peut en effet tout analyser… (ou presque). Il suffit juste d’appuyer sur un bouton situé à l’extrémité du manche pour que la raquette se mette en marche. Une petite led bleue clignote et indique qu’elle fonctionne. Les capteurs, parmi lesquels un accéléromètre, un gyroscope et bien d’autres encore, sont tous intégrés dans le manche justement. La batterie aussi. Les ingénieurs de Babolat ont tout fait pour que malgré toute cette technologie embarquée, le poids, mais aussi la balance de la raquette, restent inchangés par rapport au modèle initial non connecté. Histoire de ne pas perturber le jeu du tennisman / de la tenniswoman averti(e).

Bref, ça fonctionne et c’est vrai que c’est sympa de voir ses performances s’afficher, une fois la synchronisation réalisée en Bluetooth, sur votre smartphone ou votre tablette… Comme toute technologie, l’innovation a un coût. Comptez environ 150€ de plus pour une raquette connectée en comparaison de son modèle standard. (à partir de 299€).

De nombreux système pour analyser votre jeu

150€… C’est le prix de quelques accessoires qui proposent les mêmes fonctionnalités que le système embarqué dans la raquette Babolat Play. A la différence que ceux là peuvent s’installer sur n’importe quelle raquette, et que si vous la cassez (la raquette…), eh bien vous pourrez toujours récupérer l’accessoire pour l’installer sur un nouveau modèle. Parmi les produits qu’on a retenu, il a le capteur Zepp. Cette société américaine propose ainsi plusieurs produits pour les sports de « swing » (tennis, baseball et golf). Là aussi, le capteur détermine la puissance, la zone d’impact, les types et nombres de coups (revers, coup droit, smash…) que vous aurez réalisé pendant votre match.

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Autre produit, le capteur de Décathlon, vendu sous sa marque Artengo et baptisé Personal Coach… Tout un programme pour un concept assez proche, le capteur ne se plaçant en revanche pas au bout du manche mais au cœur de la raquette de tennis. Point fort : le prix, à partir de 69€, mais à ce tarif, exit l’application dédiée et le transfert sans fil. Il faut utiliser un cable pour connecter le capteur et regarder les données sur un ordinateur… Moins fun… mais moins cher, donc…

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A côté de cela, il y a les bracelet, (bientôt les montres ?) qui s’y mettent, avec un peu (beaucoup) moins de précision… pour l’instant. 
A noter pour être complet et puisqu’on parle de montre, que les applications autour du tennis qui vous facilitent le jeu fleurissent également sur ce type de support : on a bien aimé par exemple l’application TennisWatch, dispo sur l’Apple Watch, la montre connectée d’Apple, et qui permet d’inscrire le score d’un match et de le retrouver ensuite sur son smartphone. Pratique ! Et en plus ça évitera les disputes sur le point (« Mais on en était à 30A » – « Non, y’avait 40-30 là ! »).

 

Des murs interactifs pour s’entraîner…

Une autre innovation sympa également en démonstration au RG Lab de Roland Garros. Le mur digital au doux nom de code « Digi-Tennis 2.0« . L’idée est venue de Rémi Gilbertonancien joueur professionnel à l’ATP et qui a aujourd’hui sa propre académie de tennis en Normandie, à Houlgate près de Deauville. Ce concept unique, breveté, permet d’apporter là aussi une petite note ludique, lors des entraînements cette fois. Le mur propose une sorte de grille composée de ronds de lumières.

Le Digi-Tennis 2.0, un mur digital à Leds (Crédit photo : OC)

Le Digi-Tennis 2.0, un mur digital à Leds (Crédit photo : OC)

En fonction de programmes prédéfinis, vous devez viser les lignes ou les zones et essayer de faire le meilleur score. Très sympa, en tout cas une alternative bien plus dynamique au traditionnel mur de béton des années 80. Le RG Lab l’a approuvé, tout comme d’autres tournois qui l’ont proposé en animation. « Ce mur est aussi adapté à d’autres sports, comme le football ou le handball », nous a confié Rémi Gilberton. « Avec ce type de mur, on rend l’apprentissage, toujours long et parfois laborieux, nettement plus fun ». Le Digi-Tennis sera d’ailleurs installé en exclusivité dans son académie dès le mois de juin pour les sessions d’été… Avant d’équiper des gymnases et terrains municipaux ? A suivre…

>> La vidéo de Rafael Nadal à la fin de son match du 1er tour à Roland Garros. Interviewé par Cédric Pioline, il a expliqué, écran géant à l’appui (combien a payé Babolat ?) la technologie de sa nouvelle raquette…

28 Jan

Apple Watch : elle arrive au mois d’avril !

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L’Apple Watch, la montre intelligente et connectée d’Apple, sera commercialisée à partir du mois d’avril. C’est ce qu’a annoncé mardi le CEO de la marque a la pomme, Tim Cook.

Tim Cook n’a toutefois pas donné de date précise pour le lancement ni d’indication sur l’autonomie de cette montre connectée qu’Apple annonçait pour « début 2015 ».

L’Apple Watch qui marquera l’entrée d’Apple dans le marché florissant des  montres connectées, devrait être proposée en trois versions : standard, sport et édition, avec un choix de près d’une vingtaine de bracelets. Nous vous en avions proposé un aperçu fin septembre lorsque l’objet avait été exposé aux journalistes et aux monde de la mode -fashion week oblige- dans la boutique Colette, à Paris.

Tim Cook avait révélé en septembre dernier lors de sa « keynote » de rentrée que le modèle sport serait vendu à partir de 349 dollars. On imagine que la conversion donnera un prix d’appel de 350€ en France. A confirmer d’ici Avril…

 OC avec AFP

09 Sep

Apple dévoile sa montre connectée, baptisée Apple Watch. Toutes les infos…

 

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We have « One more thing ». Cela faisait longtemps que l’on avait pas entendu ces mots lors d’une Keynote d’Apple. Mais cela valait le coup d’attendre. Ce 9 septembre 2014 restera une date marquante de l’histoire de la marque à la pomme. Celle où elle a annoncé sa montre connectée, baptisée Apple Watch. 

 

Dotée d’un écran Retina flexible et, bien sûr, tactile, d’un bouton de navigation et de plusieurs capteurs, elle est truffée d’applications en tout genre, intègre la technologie Siri et est personnalisable à souhait, entre les modèles sports, en cuir ou en… or (!), il y en aura pour tous les goûts… et toutes les bourses !

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Apple Watch pourra vous géolocaliser, vous acompagner et vous donner toutes les infos sur votre jogging quotidien, vous donner votre rythme cardiaque, vous envoyer des notifications Facebook, Twitter, des messages… Vous pourrez consulter des photos, contrôler votre AppleTV… Bref, les limites seront encore une fois celles de l’imagination des développeurs, pour qui Apple a concocté un kit baptisé simplement WatchKit. A noter que la nouvelle fonctionnalité de paiement sans contact introduite avec les nouveaux iPhone 6 sera également de la partie.

Apple Watch sera disponible en 2 tailles différentes (modèle homme et femme), et 3 versions : Watch, Watch Sport et Watch Edition. Compatible avec un iPhone (5, 5c, 5s, 6 et 6 Plus), mais pouvant aussi fonctionner de façon totalement autonome, la nouvelle montre connectée d’Apple sera disponible au début de l’année 2015 à partir de 349$. Encore une fois, la techologie Apple s’affiche au prix fort. Mais elle promet une entrée tonituante dans le marché en plein boum des montres connectées. Car en plus des fonctionnalités déjà éprouvées sur les excellentes Sony Smartwatch, Samsung Gear S et autre LG G watch R ou Moto 360, Apple ajoute l’ergonomie et le côté intuitif. De quoi faire la différence ? L’avenir nous le dira.

 >> Découvrez l’Apple Watch en images : 

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28 Août

Avec l’arrivée attendue de l’iWatch d’Apple, la guerre des montres connectées aura bien lieu

Les montres connectées, un marché qui devrait exploser en 2014.

Cette rentrée 2014 devrait être marquée par une guerre sans merci entre les géants du numérique, à savoir Apple, Samsung, Sony et LG pour ne citer qu’eux. Le nouveau marché de la discorde : les montres connectées. Sony, avec sa Smartwatch, a été un précurseur, suivi, il y a quelques mois, par Samsung et sa Gear Live. LG et Motorolla s’y sont mis aussi… Quand à Apple, cela fait des années qu’on l’espère, que les rumeurs se propagent pour finalement faire pshiiiit… Mais voilà : son « iWatch » n’a jamais été aussi proche d’être annoncée au grand public.

La date du 9 septembre circule pour sa présentation. Elle serait annoncée en même temps que le nouveau smartphone de la marque à la pomme. L’iPhone 6 et l’iWatch, puisque c’est de ces produits qu’il s’agit. Une évolution et ce que beaucoup appellent une révolution. Pourtant, des caractéristiques de la montre imaginée dans les bureaux de Cupertino, on ne sait pas grand chose. Les rumeurs disent que l’iWatch devrait tirer parti de la nouvelle application “Santé” d’Apple, intégrée à son prochain OS mobile baptisé iOS 8, également présenté le 9 septembre. Elle permettrait aussi, via la future application « Homekit », d’intéragir avec ses appareils domestiques. La domotique contrôlée du poignet, ça en jette, non ? Mais bon, pour l’instant, ce sont des rumeurs, et il va falloir patienter encore un peu.

En attendant, on sait déjà ce qu’a préparé la concurrence. Et autant le dire tout de suite : elle sera rude. Normal : pour une fois, Apple n’est pas l’initiateur… Dans un teasing vidéo publié sur sa chaîne YouTube, LG a annoncé la sortie de la G Watch R, qui sera présentée la semaine prochaine au Salon électronique IFA de Berlin. La montre est élégante, dotée d’un écran circulaire OLED et tourne sous Android.

La nouvelle montre connectée de LG, la G Watch R, devrait être disponible sur le marché au 4e trimestre 2014.

De son côté, Samsung, qui a lancé en grande pompe avant l’été sa Gear Live, également sous Android, vient tout juste d’annoncer un nouveau modèle, la Gear S. Cette dernière se voit dotée d’une fonction d’appel autonome et sera équipée d’un écran Super AMOLED de connexions 3G, Bluetooth et WiFi.

Sony, lui, qui a été un des précurseurs du marché avec sa SmartWatch, prépare sa troisième génération de montre connectée.

Sony, dans une photo teaser diffusée sur les réseaux sociaux, présente un homme avec une tablette et une montre connectée inconnue qui pourrait être la SmartWatch 3.

Enfin, parmi les autres fabriquants high tech, Motorola doit présenter sa Moto 360 le 4 septembre, suivi par Asus et HTC un peu plus tard dans l’année.

Le marché des montres connectées est pour l’instant un marché de niche. Réservé à une partie souvent fortunée ou ultra-geek de la population. Mais cela n’a cependant pas empêché d’en écouler près de deux millions dans le monde en 2013. Un nouveau secteur qui est devrait exposer dans les prochaines années : le marché devrait progresser de plus de 500% cette année, selon le cabinet d’études Strategic Analytics.

03 Mai

Notre avenir numérique se jouera-t-il autour de notre poignet ou sur le bout de notre nez ?

Les Google Glass sont très attendues par le grand public technophile. Ceux qui l'ont déjà tester parlent d'un produit qui révolutionnerait le quotidien.

Serez vous plutôt Google Glass, les fameuses lunettes connectées de Google qui devraient poindre leurs branches sur le marché d’ici 2014, ou bien adopterez vous une montre connectée type Sony Smart Watch, Samsung Galaxy Watch (si elle s’appelle comme ça !) ou une éventuelle iWatch que serait en train de préparer Apple ? Bref, le prochain produit qui va révolutionner notre vie numérique sera-t-il celui qu’on enfile autour de son poignet ou qu’on met sur le nez ? C’est la question que l’on se pose dans Capitale High-Tech.

Sony est le premier à avoir commercialisé une montre connectée plutôt efficace, la Sony Smart Watch.

Google aimerait bien faire de ses Google Glass le prochain produit numérique révolutionnaire après l’iPhone d’Apple qui a changé notre façon de communiquer il y a déjà 6 ans (c’était en 2007… rappelez-vous). Mais Google se retrouve ces derniers temps avec une mauvaise publicité suite à une photo prise avec les fameuses lunettes par un blogueur sous sa douche. En voulant prouver que les lunettes continuaient à fonctionner malgré des éclaboussures d’eaux, il s’est surtout retrouvé inondé de tweets criant au scandale de ces lunettes intrusives… Vous trouverez une très bonne revue de web de ce « mauvais » buzz pour les googleglass à lire ici : http://storify.com/cbccommunity/google-glass-shower-pic. Mais à côté de ce buzz négatif, on découvre surtout depuis quelques jours le fonctionnement des lunettes connectées de Google, avec la mise en ligne du code source de des fGoogle Glass. Sous licence GNU GPL v2, le code source jouit d’un certain succès puisqu’il a été téléchargé plus de 5000 fois deux jours après sa mise en ligne. Mais alors qu’apprend-on en regardant de près ce code source ? Que ces lunettes permettent à l’utilisateur de cligner des yeux pour prendre une photo par exemple, ou même de zoomer avec un simple mouvement de doigt sur la zone tactile d’une des branches. Pour rappel, un peu plus tôt, Google avait déjà révélé quelques caractéristiques techniques de ses fameuses lunette, révélant un capteur optique de 5 mégapixels, un stockage de 16 Go et une partie audio assurée par conduction osseuse.

Pour connaître davantage le fonctionnement de ces lunettes que nous adopterons (ou pas) dans quelques mois contre quelques (nombreux) billets, Google a mis en ligne une petite vidéo de démonstration :

Quid des montres connectées ? Si elles ne peuvent apparemment pas représenter une réelle alternative aux réfractaires des Google Glass, elles offrent quand même de belles possibilités. Sony s’y est déjà essayé avec sa Smart Watch (voir plus haut), qui se connece en bluetooth à votre smartphone pour vous permettre d’accéder sur son poignet à toutes les applications usuelles de votre vie numérique : Twitter, FB, email, téléphone, musique, météo…

Si Sony est le premier des « gros » industriels à commercialiser sa montre intelligente, Samsung et Apple devraient rapidement lui emboîter le pas. Le projet de Samsung est connu sous le nom de projet J et la marque coréenne a clairement fait comprendre qu’il constituait une de ses priorité au sein de ses services de développement.

De son côté, Apple ne confirme toujours pas le lancement d’une iWatch. Mais, selon une source de Bloomberg, le projet serait sur les rails. Elle pourrait offrir des fonctions de communication et des outils liés à la santé (podomètre, rythme cardiaque). Apple, en tous cas, a précisé que de nouvelles innovations seraient présentées l’année prochaine… De quoi entretenir le suspense et laisser libre court à tous les fantasmes, une fois encore. Une chose est sûre, sur le nez ou sur le poignet, notre futur numérique se fera à travers les objets connectés. Ce n’est pas pour rien que le thème des « connected devices » était retenu par LeWeb’12 que nous vous avons fait vivre en décembre dernier pour vous présenter autant de produits qui nous donnent envie d’être -déjà- à demain.