Est-ce vraiment une grosse surprise ? Le débat est peut-être moins là que dans le virage pris par l’éditeur de la saga Call of Duty, dont le dernier opus, Call of Duty : Black Ops III, s’apprête à sortir à la fin de la semaine, le 6 novembre prochain. Mais voilà, une autre actualité donc, met déjà Activision Blizzard sous le feu des projecteurs, dans la rubrique économie cette fois, et non dans la rubrique culture (les jeux vidéo sont considérés comme des produits culturels, NDLR) car c’est officiel, l’éditeur a annoncé avoir avalé King l’éditeur de Candy Crush, le jeux aux célèbres bonbons « so tasty », pour la modique somme de 5,9 milliards de dollars.
Activision, dont on retrouve l’origine vers la lointaine Atari 2600, prend donc le virage du jeu sur mobile. La rachat de King Digital Entertainment fait de l’éditeur un géant encore plus grand, fier de compter « plus d’un demi-milliard d’utilisateurs actifs dans 196 pays » et disposant d’un portefeuille comprenant « 10 des marques les plus emblématiques au monde » dans le secteur des jeux vidéo, selon un communiqué.
Pour Activision, ce rachat, qui devrait être bouclé d’ici au printemps 2016 -après le feu vert des actionnaires et des autorités compétentes- devrait permettre de diversifier ses sources de revenus en exploitant l’expertise de King dans les micro-paiements à l’intérieur des jeux mobiles, les fameux « achats intégrés », et élargir son audience à un public plus diversifié, réunissant des joueurs chevronnés comme amateurs, hommes comme femmes, et vivant dans des pays développés comme sur des marchés émergents.
Rappelons qu’Activision Blizzard, compte, outre les différents épisodes des « Call of Duty », la licence « Warcraft » et celles de « Diablo », « Skylander » ou encore « Destiny ».