Elle était attendue, cette baisse de prix de 50€. Le Japon et l’Amérique du Nord y avait déjà droit, manquait la bonne vieille Europe… C’est donc désormais chose faite : à compter de ce mercredi 21 octobre 2015, vous pourrez acheter une PS4 pour 349,99€ au lieu de 399,99€ auparavant. Une bonne nouvelle pour le porte monnaie à l’approche de cette fin d’année et des fêtes de Noël.
La PlayStation 4 a été lancée le 15 novembre 2013 (le 29 novembre 2013 en Europe), et s’est déjà écoulée à plus de 20 millions d’exemplaires à travers le monde, loin devant sa grande rivale, la Xbox One de Microsoft (plus de 10 millions d’unités vendues).
Bref, avec cette baisse de tarif, la console de salon de Sony pourrait bien creuser encore un peu plus l’écart en cette fin d’année…
Val d’Oise my balade, c’es une application gratuite qui propose de nombreux parcours et activités selon le calendrier et surtout recence près de 1000 sites patrimoniaux dans le Vexin. Elle a été développée par le département du Val d’Oise pour un coût de 150.000 euros.
Focus à travers le reportage de Tania Watine et Veit Blumlhuber :
Val d’Oise MyBalade, c’est donc un guide de poche interactifplutôt novateur dans le genre, immergeant son utilisateur dans son environnement réel, avec des données et des paysages virtuels, sur son smartphone. On a bien aimé le pilotage via la détection des mouvements (leap motion) ou de celle du support mobile. Bref, si vous aimez le Val d’Oise, le Vexin ou simplement partir à la découverte du patrimoine francilien, voilà une appli à avoir dans la poche.
C’est une idée qui ne manque pas d’air qu’ont eue Romain Lacombe et David Lissmyr, en créant il y a un peu plus d’un an Plume Labs, une start up développée chez Agoranov, l’incubateur parisien supporté par le ministère de la recherche, ParisTech ou encore la Mairie de Paris.
Plume Labs permet d’observer heure par heure la qualité de l’air dans la ville de votre choix et vous aide dans l’exercice de vos activités en fonction de la pollution constatée. Trop de pollution ? Pourquoi ne pas remettre votre jogging à plus tard ? La qualité de l’air est bonne ? Sortez bébé ! Résultat : un site didactique et une application disponible depuis mai dernier (Plume Air Report, dispo sur iOs et Android) qui, « grâce aux sciences des données, à l’open et au big Data, permettent de mieux appréhender son activité en fonction de la qualité de l’air », résume ainsi Romain Lacombe, CEO de Plume Labs.
Capture du site Plume Labs
Tout est parti d’un simple questionnement, nous raconte l’entrepreneur. Qu’est-ce qu’on respire quand on est à Paris ? Est-ce que c’est grave ? Quid quand on fait une activité ? Quels sont les degrés de pollution ?…
« On s’est rendu compte qu’avec cette pollution très variable, on avait besoin d’une sorte de météo urbaine capable de montrer comment la pollution évolue, un peu à l’instar des météo des plages », explique Romain Lacombe. Ainsi, Plume Labs s’intéresse à Paris et son agglomération, bien sûr, mais aussi à 10 autres villes françaises et à 60 villes au total dans le monde.
L’application donne des conseils, des recommandations, vous envoie des alertes en plus des bulletins du matin ou du soir. Bref, d’avoir une longueur d’avance sur la pollution et d’anticiper.
A chaque pays ses sources, puisque chacun va avoir ses organismes, ses associations agréées… En Île-de-France, il s’agit d’Airparif. L’utilisation de leurs données en temps réel, ajoutée aux prévisions météo et à un algorithme qui analyse l’historique des phénomènes météorologiques permet d’offrir une approche inédite de l’étude de la pollution qui, représentée sous forme d’un graphe, devient simplissime. Ou comment démocratiser une information complexe et l’aborder de façon ludique…
« On rend visible un phénomène invisible », conclut Romain Lacombe. Et on est assez d’accord avec lui. Pas étonnant du coup que Plume Air Report ait été téléchargé plus de 10.000 fois des les premiers jours de sa mise en ligne.
>> Les autres applications sur la météo et la qualité de l’air que l’on vous conseille d’avoir sur votre smartphone ou votre tablette : La Chaîne Météo, Airparif, Europe Air, Respire, Weather Pro…
La raquette Babolat Play permet de récolter de nombreuses informations sur le jeu du joueur.
La première raquette connectée est apparue il y a un an et a propulsé le tennis dans une nouvelle dimension. Imaginée par Babolat, cette raquette 2.0 truffée de capteurs est capable d’analyser les coups du joueurs, revers ou coups droits, de déterminer la zone d’impact de la balle, l’effet appliqué (lift ou slice ?), la puissance de la frappe… La Babolat Play -c’est son nom- a été adoptée par de nombreux joueurs du circuit pro. Et a été récemment sous les feux des projecteurs à Roland Garros, puisque c’est depuis le 1er janvier 2015 la raquette officielle de l’espagnol Rafaël Nadal, dont le parcours cette année s’est certes arrêté en 1/4 de finale (battu par Novak Djokovic 7/5-6/3-6/1) mais dont les performances sont toujours scrutées sur la terre battue de la Porte d’Auteuil…
Parmi les autres joueurs adeptes de cette raquette d’un nouveau genre, il y a aussi la chinoise Li Na, la danoise Caroline Wozniacki ou l’américain Ryan Harrison pour ne citer qu’eux… Mais il y a surtout les amateurs, car il s’agit d’un modèle destiné autant aux grand public qu’aux pros. Avec elle, l’expérience de jeu, et son approche, est inédite, enrichie, comme nous l’a expliqué Thomas Otton, Directeur Communication du fabricant, que nous avons croisé au RG Lab de Roland Garros.
>> VIDÉO – Voir l’interview de Thomas Otton en intégralité :
Pour M. Otton, cette raquette et les informations qu’elles peuvent envoyer, c’est l’avenir du tennis. « D’ici 10 ans, toutes les raquettes seront connectées » affirme-t-il
On enrichit l’expérience du jeu. Une fois qu’il a joué, le joueur synchronise sa raquette et continue à jouer, chez lui, avec ses amis, à comparer ses données, à les comparer à celles de Rafael Nadal [et d’autres joueurs pros], et puis il essaye de battre ses records…
« Il y a une vrai dimension ludique qui n’enlève rien au jeu sur le terrain mais qui rajoute énormément d’expérience pour le joueur de tennis » explique ainsi Thomas Otton. Ce dernier peut en effet tout analyser… (ou presque). Il suffit juste d’appuyer sur un bouton situé à l’extrémité du manche pour que la raquette se mette en marche. Une petite led bleue clignote et indique qu’elle fonctionne. Les capteurs, parmi lesquels un accéléromètre, un gyroscope et bien d’autres encore, sont tous intégrés dans le manche justement. La batterie aussi. Les ingénieurs de Babolat ont tout fait pour que malgré toute cette technologie embarquée, le poids, mais aussi la balance de la raquette, restent inchangés par rapport au modèle initial non connecté. Histoire de ne pas perturber le jeu du tennisman / de la tenniswoman averti(e).
Bref, ça fonctionne et c’est vrai que c’est sympa de voir ses performances s’afficher, une fois la synchronisation réalisée en Bluetooth, sur votre smartphone ou votre tablette… Comme toute technologie, l’innovation a un coût. Comptez environ 150€ de plus pour une raquette connectée en comparaison de son modèle standard. (à partir de 299€).
De nombreux système pour analyser votre jeu
150€… C’est le prix de quelques accessoires qui proposent les mêmes fonctionnalités que le système embarqué dans la raquette Babolat Play. A la différence que ceux là peuvent s’installer sur n’importe quelle raquette, et que si vous la cassez (la raquette…), eh bien vous pourrez toujours récupérer l’accessoire pour l’installer sur un nouveau modèle. Parmi les produits qu’on a retenu, il a le capteur Zepp. Cette société américaine propose ainsi plusieurs produits pour les sports de « swing » (tennis, baseball et golf). Là aussi, le capteur détermine la puissance, la zone d’impact, les types et nombres de coups (revers, coup droit, smash…) que vous aurez réalisé pendant votre match.
Autre produit, le capteur de Décathlon, vendu sous sa marque Artengo et baptisé Personal Coach… Tout un programme pour un concept assez proche, le capteur ne se plaçant en revanche pas au bout du manche mais au cœur de la raquette de tennis. Point fort : le prix, à partir de 69€, mais à ce tarif, exit l’application dédiée et le transfert sans fil. Il faut utiliser un cable pour connecter le capteur et regarder les données sur un ordinateur… Moins fun… mais moins cher, donc…
A côté de cela, il y a les bracelet, (bientôt les montres ?) qui s’y mettent, avec un peu (beaucoup) moins de précision… pour l’instant. A noter pour être complet et puisqu’on parle de montre, que les applications autour du tennis qui vous facilitent le jeu fleurissent également sur ce type de support : on a bien aimé par exemple l’application TennisWatch, dispo sur l’Apple Watch, la montre connectée d’Apple, et qui permet d’inscrire le score d’un match et de le retrouver ensuite sur son smartphone. Pratique ! Et en plus ça évitera les disputes sur le point (« Mais on en était à 30A » – « Non, y’avait 40-30 là ! »).
Des murs interactifs pour s’entraîner…
Une autre innovation sympa également en démonstration au RG Lab de Roland Garros. Le mur digital au doux nom de code « Digi-Tennis 2.0« . L’idée est venue de Rémi Gilberton, ancien joueur professionnel à l’ATP et qui a aujourd’hui sa propre académie de tennis en Normandie, à Houlgate près de Deauville. Ce concept unique, breveté, permet d’apporter là aussi une petite note ludique, lors des entraînements cette fois. Le mur propose une sorte de grille composée de ronds de lumières.
Le Digi-Tennis 2.0, un mur digital à Leds (Crédit photo : OC)
En fonction de programmes prédéfinis, vous devez viser les lignes ou les zones et essayer de faire le meilleur score. Très sympa, en tout cas une alternative bien plus dynamique au traditionnel mur de béton des années 80. Le RG Lab l’a approuvé, tout comme d’autres tournois qui l’ont proposé en animation. « Ce mur est aussi adapté à d’autres sports, comme le football ou le handball », nous a confié Rémi Gilberton. « Avec ce type de mur, on rend l’apprentissage, toujours long et parfois laborieux, nettement plus fun ». Le Digi-Tennis sera d’ailleurs installé en exclusivité dans son académie dès le mois de juin pour les sessions d’été… Avant d’équiper des gymnases et terrains municipaux ? A suivre…
>> La vidéo de Rafael Nadal à la fin de son match du 1er tour à Roland Garros. Interviewé par Cédric Pioline, il a expliqué, écran géant à l’appui (combien a payé Babolat ?) la technologie de sa nouvelle raquette…
Il s’appelle Buddy et c’est une des stars de la Foire de Paris 2015 qui se tient actuellement à la Porte de Versailles, à Paris. Du haut de ses 60cm de plastique, Buddy est monté sur roulettes et pourrait prochainement débarquer dans votre salon pour vous aider au quotidien. Le mignon petit robot interagit grâce à la reconnaissance vocale ou via une tablette tactile ou un smartphone. Mais il est aussi autonome, capable de venir vous réveiller, de reconnaître les personnes qui l’entourent et d’adapter son comportement.
>> VIDÉO – Découvrez Buddy, le robot compagnon connecté de toute la famille :
Mais Buddy n’est pas tout seul. Une quantité de robots autonomes évoluent désormais autour de nous pour nous assister. Nous avions parlé il y a quelques semaines dans nos éditions d’un exemple d’intégration avec Zora, un modèle de robot Nao (fabriqué par le spécialiste Aldebaran) et devenu au quotidien coach pour séniors dans une maison de retraite d’Issy-les-Moulineaux. Une première en France qui fait sensation au milieu des chaises ou fauteuils roulants.
>> REPORTAGE – Un robot pour s’occuper des retraités d’Issy-les-Moulineaux :
Aussi esthétiques que Buddy et Nao, le grand public a déjà vu des images d’Asimo de Honda, ou des robots développés par le passé par Sony. Il y eut le petit chien Aïbo et le plus classique mais non moins innovant Qrio… Tous ou presque ont rencontré les personnalité les plus haut placées. Preuve que l’enjeu de la robotique est énorme et que leur marché est appelé à occuper une place centrale dans les prochaines années. D’autres robots sont développés dans le milieu médical, d’autres encore dans l’industrie… La nouveauté, outre leur précision et leur rapidité, c’est leur évolutivité et leur autonomie…
Quand la fiction devient réalité
On ne le soupçonne pas toujours mais la société cohabite avec des robots autonomes depuis des années déjà. Pas besoin d’un look de bipède et d’un écran affichant un large sourire pour nous séduire en facilitant notre quotidien. Il n’y a qu’à regarder le marché des robots-aspirateurs en plein essor. Et comme de la maison au jardin il n’y a qu’un pas, n’oublions pas que le marché des « automowers », ces tondeuses-robots capables de couper votre pelouse sans la moindre intervention de votre part. Elles n’ont pas l’air, mais ces tondeuses-robots fêtent aujourd’hui leur 25 ans ! Developpées au début des années 1990 chez Husqvarna, elles n’ont depuis cessé d’évoluer pour atteindre un haut niveau de fiabilité élevé et offrir des résultats de tonte optimum avec un minimum d’intervention humaine. Et tous les grands fabricants s’y sont mis. Elles sont aujourd’hui guidées par GPS, retournent toute seule à leur station de charge solaire et ne nécessitent quasi aucun entretien. Vous pouvez même suivre leur activité depuis votre smartphone… Et constater que durant votre sommeil, elles ont aussi travaillé… La nuit, les robots, ils ne connaissent pas…
La clé Leef iBridge est disponible en différentes tailles allant de 16 à 256 Go.
Il vous est forcément arrivé d’être à court d’espace mémoire sur votre iPhone ou votre iPad. D’être en train de prendre des photos ou une vidéo et de voir cette pop-pu fort désagréable vous informant que l’espace disponible est insuffisant pour poursuivre l’enregistrement et vous invitant à faire le ménage sur votre appareil. Jusqu’à présent, il n’y avait d’autre solution que d’obtempérer, de supprimer des fichiers ou de déverser le contenu de votre appareil sur un ordinateur… Encore fallait-il en avoir un à portée de main… Or dans la plupart des cas, ce genre d’incident arrive quand on en est dépourvu… Voilà une solution…
Leef vient de sortir une petite clé qui répond à cette problématique. C’est la première du genre car jusqu’à présent, impossible de greffer un quelconque accessoire de stockage extérieur pour y enregistrer quoique ce soir, l’unique transfert possible se faisait vers la mémoire du téléphone, en important des photos depuis une carte SD par exemple (grâce à un adaptateur facturé une trentaine d’euro). Cette clé donc, baptisée iBridge, constitue donc une véritable passerelle de stockage pour les terminaux fonctionnant sous iOS, iPhone, iPod et iPad donc.
Il suffit simplement de connecter la petite clé de stockage sur le port Lightning de l’appareil et de télécharger une petite application (gratuite). A l’autre extrémité de la clé, un vrai port USB permet de transférer si besoin les donner vers ou depuis un PC ou un Mac.
On a aimé sa vitesse de traitement des infos. Le constructeur ne ment pas lorsqu’il dit que l’on peut tranférer 500 photos en utilisant moins d’1% de batterie. On a vérifié et c’est juste. Et étant donné l’autonomie de nos chers smartphones, c’est heureux…
Seuls bémols : le design et le prix de la clé. On a en effet peu adhéré à la forme tarabiscoté du produit, celui ci se positionnant au dos de l’appareil quand il est branchée sur le port Lightning. Si vous souhaitez poser votre iPhone ou iPad sur une table, il se retrouvera bancal. Et si vous le prenez en main, l’iBridge rajoutera de l’épaisseur à votre appareil. Le prix quand à lui nous paraît un poil excessif. A partir de 59€ pour la version 16 Go, ça fait cher le port Ligthning quand on sait qu’une clé USB traditionnelle de taille équivalente peut se trouver autour d’une dizaine d’euros sur le web. Mais cette dernière ne pourra en aucune façon augmenter l’espace de stockage de votre iPhone, votre iPod ou voter iPad. Et c’est bien là toute la différence, qui peut justifier un investissement de quelques euros supplémentaires…
L’Evry Games City, c’est un événement qui se déroule sur un week-end les 25 et 26 avril 2015, à l’initiative de l’ENSIIE (Ecole Nationale Supérieure d’Informatique pour l’Industrie et l’Entreprise) et de la Mairie de la ville d’Evry, en Essonne.
Objectif avoué pour cet événement : devenir un rendez-vous incontournable de la planète gaming en Île-de-France et proposer aux gamers et fans de la culture numérique un endroit qui favorise les rencontres, les échanges, la compétition aussi… tout en permettant de découvrir les dernières innovations dans le monde du jeu vidéo.
Nos journaslites Farid Benbekai et Philippe Aliès se sont rendus dans la « Playing zone » caméra au poing pour vous plonger au cœur de l’événement vidéoludique…
15% de places en moins à Paris en dix ans… Voilà le résultat de la politique de la Ville pour limiter la présence de la voiture dans la capitale. Du coup, ce garer à Paris est devenu un véritable calvaire… Pour y remédier, de nombreuses applications communautaires vous aident à trouver une place. Il en est une d’un genre nouveau, et qui devrait connaître à coup sûr un succès retentissant… Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle promet de vous aider à trouver une place dans Paris pour garer votre véhicule en orientant votre itinéraire par les endroits où le nombre de places disponibles -et du coup les chance de se garer- sont les plus nombreuses. L’appli s’appelle Pathtopark et l’idée ingénieuse, c’est qu’elle se base sur les données des horodateurs… En l’utilisant, on vous promet 80% de trouver une place du 1er coup, 96% du second… Pour l’instant en phase d’expérimentation à Issy-les-Moulineaux, PathtoPark devrait bientôt être effective à Paris…
Les explication à travers le reportage de Bruno Lopez et Daniel Petitcuenot :
L’Apple Watch va débarquer dans un marché déjà bien occupé par ses concurrents.
Ok, la montre d’Apple, la fameuse Apple Watch que beaucoup appelaient encore l’iWatch avant que Tim Cook prenne tout le monde de court avec ce nom, l’Apple Watch donc, était attendue depuis des années et est enfin visible, essayable, bref… disponible en précommande dans les Apple Store et dans un Shop in Shop de prestige aux Galeries Lafayette avant sa commercialisation officielle le 24 avril prochain. Hourra ? Oui, mais avec un bémol tout de même… Car même si le travail d’Apple pour sortir sa montre connectée a été remarquable tant en terme d’innovation et de qualité de finition, ce nouveau produit connecté que la pomme a développé se paie au prix fort (de 399 euros à 18 000 euros en France). Et si elle offre un sacré coup de projecteur sur le marché émergeant des montres connectée avec la couverture mondiale qui est consacrée à sa sortie, ce sont aussi ses petits concurrents qui vont en profiter. Car tous les consommateurs n’ont pas forcément envie de craquer 400 euros pour une montre, aussi révolutionnaire soit-elle, surtout que cette dernière, ne l’oublions pas, fonctionne exclusivement avec un iPhone (à partir de l’iPhone 5). Enfin, certains ne croquent pas la pomme, tout simplement.
Attirés tout de même par le concept de montre connectée, ceux là se porteront sur la concurrence. Une concurrence qui n’est pas en reste et qui n’a pas attendu Apple car, une fois n’est pas coutume, la firme de Cupertino n’a pas été précurseur en ce domaine. Et ses concurrents high tech historiques, Samsung, Sony et LG en tête, proposent des produits intéressants… On fait le point sur les concurrents…
La Samsung Gear Live.
La dernière montre connectée de Samsung, la Gear Live, sort en même temps que le Samsung S6.
La Gear Live, la montre connectée du géant sud-coréen est aussi mise en avant ce vendredi 10 avril, puisqu’elle est proposée en pack avec le nouveau smartphone de la marque, le Samsung S6, commercialisé le même jour que l’ouverture des précommandes de l’Apple Watch. Coïncidence ? Que nenni… Celui qui peut attirer la couverture à lui… A côté du S6, Samsung dispose pour sa montre d’une belle vitrine. La Gear Live, proposée à 179€, est sous Android Wear et résistante à l’eau et à la poussière. Pratique si vous souhaitez emmener votre précieuse à la plage. Quoi d’autre au programme ? Reconnaissance vocale et assistant « Google Now », cardio-fréquencemètre, capacité de stockage de 4Go… Bref, beaucoup de choses et un bon rapport qualité/prix.
La LG G Watch R
La LG Watch R.
Elle a été présentée à l’IFA de Berlin, en septembre 2014. Egalement sous Adroid Wear, la LG Watch R a surpris par sa forme circulaire. On aime ou on aime pas, mais elles n’étaient pas beaucoup, les montres connectées, à adopter cette forme là. Maintenant on trouve aussi Motorola et Withings (voir ci dessous). A noter pour la LG Watch R un écran Poled qui offre de belles couleurs et une belle définition. C’est sans doute la montre connectée au look le plus sportif. Très masculin. Podomètre, cardio-fréquencemètre, bluetooth… On regrette qu’elle n’ai pas de capteur de luminosité. Comme la Gear Live de Samsung, elle répond à la norme IP 67 et résiste donc à l’eau et à la poussière. On la trouve aujourd’hui autour de 209€.
La Motorola Moto 360
La Motorola Moto 360.
Aussi ronde que la LG Watch R, la Motorola Moto 360 propose un design plus sage. plus classique… On apprécie son bracelet en cuir et son verre doté d’une efficace protection contre les rayures du quotidien. En revanche, un point noir pour l’autonomie, en deça de ses concurrente et qui ne dépasse pas une journée. Il faudra donc la recharger chaque soir. Pas évident quand on est en voyage ou en vadrouille. C’est un des défauts notoires de toutes les montres connectées, mais il est ici plus visible qu’ailleurs. Mais avouons-le, la montre est élégante et son look qui se rapproche des montres classiques a séduit beaucoup de consommateurs.
La Sony Smartwatch 3
La Sony Smartwatch 3.
Troisième génération de montre connectée pour le fabriquant japonais, la Sony Smartwatch 3 connaît un vif succès auprès des sportifs qui souhaitent suivre leur activité. Point fort : son autonomie. Elle atteint deux jours. Au dessus donc de la moyenne de l’ensemble des montres connectées. Autre avantage, elle est certifiée norme IP 68, ce qui veut dire qu’elle est résistante à l’eau et à la poussière, mais peut aussi être plongée dans l’eau à un profondeur maximale d’un mètre pendant 30 minutes. On regrette par contre qu’il n’y ait pas de cardio-fréquancemètre et un design un peu brut. Sans quoi, la montre aurait fait un quasi sans faute, puisqu’elle intègre aussi un GPS pour permettre à celui qui la porte de suivre ses déplacements. Elle est affichée à 189€ dans de nombreuses boutiques aujourd’hui. Bien en dessous des 230 € que Sony réclamait à sa sortie.
L’Asus ZenWatch
L’Asus ZenWatch.
Pour un premier jet, Asus a frappé fort avec sa ZenWatch. Les matériaux utilisé sont nobles et bien assemblés : du véritable cuir pour son bracelet, un cadran en métal brossé, des ajustements parfaits… Même si elle s’affiche à un tarif légèrement plus élevé que la concurrence (219€), elle semble bien armée pour lutter contre ses rivales. Malheureusement, c’est du côté de l’autonomie que l’on voit apparaître quelque faiblesse. Aussi, ne la trempez pas dans l’eau, elle n’en supportera que les éclaboussures. En revanche, bon point pour l’écran AMOLED de bonne qualité et la finesse du boîtier : seulement 7,6mm de hauteur.
La Withings Activité
La Withings Activité.
Nous l’avons intégrée dans notre sélection, même si elle n’est pas véritablement une montre connectée, mais plutôt un montre dotée d’un traqueur d’activité. Pour son Activité, Withings a fait appel au savoir-faire suisse. Cuir, verre saphir, cadran étanche… L’Activité ne dispose pas d’écran LCD mais d’aiguilles, pas de batterie lithium à recharger tous les soirs mais d’une pile tout ce qu’il y a de classique à remplacer tous les six mois. Un parti pris totalement différent des autres modèles exposés plus hauts, mais qui suit la lignée des produits Withings, spécialisé dans lest produits connectés pour la santé. Si la Withings Activité vous semble un peu chère (390€), vous pourrez optez pour sa petite soeur, l’Activité Pop à 149,95€. Cette dernière n’est malheureusement plus du tout Swiss Made mais plutôt Made in China… Mais conserve toutes les fonctionnalités de l’Activité originale. Bref, de jolies montres avec un excellent traqueur d’activité relié avec votre smartphone via l’application dédiée…
L’Apple Watch Shop Barricade aux Galeries Lafayette, à Paris.
La très attendue montre connectée d’Apple, l’Apple Watch, commercialisée le 24 avril 2015, a trouvé un écrin de prestige pour se dévoiler aux yeux du grand public parisien, avec un espace spécifique qui lui sera entièrement dédié aux Galeries Lafayette, à Paris. Un shop-in-shop (boutique dans la boutique) ouvre en effet le 10 avril prochain pour permettre aux geeks et fashion addicts à la pomme d’essayer différents modèles de la gamme et de pré-commander la précieuse montre sur le site d’Apple.
« L’expérience d’achat pour une Apple Watch est profondément personnelle. Les grands magasins et boutiques spécialisés avec lesquels nous travaillons sont parmi les meilleurs au monde à offrir de telles expériences. C’était donc naturel pour nous d’y voir nos produits. Compte tenu de la distribution très ciblée que nous avons choisie pour ce lancement, chaque enseigne qui vend l’Apple Watch va offrir une expérience incroyable et mémorable à chaque client qui franchira sa porte. » Paul Deneve, vice-président d’Apple en charge des « Projets spéciaux »
Cet accord passé entre Apple et le célèbre grand magasin du boulevard Haussmann offre ainsi la possibilité de découvrir les innovations de ce produits 15 jours avant sa commercialisation officielle. Le concept de shop-in-shop n’est pas nouveau pour Apple, qui utilise déjà ce principe pour présente ses produits dans les Fnac par exemple. Il s’agit en quelque sorte d’espaces reprenant l’esprit de la marque à la pomme et très chartés. Même si, dans le cas des Galeries Lafayette, la marque de Cupertino a dû faire des concessions. Ainsi les employés de la boutique ne seront pas habillés comme dans les Apple Store traditionnels, mais devront respecter le dress-code des Galeries, à savoir t-shirt et pantalon noir. Pas sûr que ça choque les consommateurs qui n’auront sans doute d’yeux que pour l’Apple Watch et non la couleur des vêtements d’un vendeur…
Pour rappel, l’Apple Watch sera disponible à la vente le 24 avril dans de nombreuses boutiques, notamment Colette à Paris, mais donc, aussi, les Galeries Lafayette, en plus de l’Apple Store et des autres enseignes ayant négocié la vente de la montre connectée pommée. L’Apple Watch sera dispo de 399 € à 449 € (modèle Sport), de 649 € à 1 249 € (modèle standard) et à partir de 11 000 € TTC pour le modèle Édition, en alliages d’or jaune ou rose 18 carats… Un coût plus important que bien des modèles de montres connectées déjà existantes et qui fait réagir bon nombre de détracteurs de l’obsolescence programmée, mais qui n’auront aucun impact sur la fièvre acheteuse des Apple addicts et geeks à l’affût des dernières nouveautés…