07 Fév

Clermont-Ferrand: les 55 noms de la liste « L’Union » de Michel Fanget (MoDem)

D’abord, la réponse à la question: Gilles-Jean Portejoie est-il sur la liste menée par Michel Fanget pour conquérir la mairie de Clermont-Ferrand ? Réponse…suspense…non ! Alors que l’avocat clermontois était annoncé, le 21 janvier dernier, en 9ème position de cette liste d’union MoDem/UDI et UMP dissidents, il a finalement disparu de ce pôle central. Peut-être s’est-il lassé des nombreuses tentatives de mariage à trois avec l’UMP Jean-Pierre Brenas, toutes avortées, ou alors celui qui espérait le poste de maire en cas d’union et de victoire avec Jean-Pierre Brenas estime-t-il minimes les chances de Michel Fanget de faire basculer Clermont-Ferrand…Le saurons-nous un jour ?

Médecins et retraités en force

En tout cas, Michel Fanget se lance une nouvelle fois dans la bataille municipale avec, à ses côtés, en deuxième position sur la liste, Anne Courtillé. La conseillère municipale UMP avait conduit la liste de son parti lors des Municipales 2008 face, notamment, à…Michel Fanget. En quatrième position, on trouve l’UDI Claudine Lafaye qui, pour mémoire, s’était étonnée que François Bayrou et son représentant dans le Puy-de-Dôme aient annoncé accorder leurs suffrages à François Hollande et pas à Nicolas Sarkozy au second tour des Présidentielles 2012. Bref, les uns et les autres ont mis des petits mouchoirs sur leurs divergences pour venir étoffer l’offre au premier tour des municipales à Clermont-Ferrand.

Parmi les 55 noms, le corps médical, cher au docteur Fanget, est particulièrement bien représenté. Avec Michel Fanget, une douzaine de co-listiers sont issus du monde de la santé. C’est un peu moins que les retraités qui sont, eux, au nombre de quatorze.

Les 55 noms de la liste « L’Union »

  1. Michel Fanget (Cardiologue)
  2. Anne Courtillé (Professeur des universités honoraire)
  3. Alexis Jamet (Directeur d’hôpital)
  4. Claudine Lafaye (Cancérologue)
  5. Stanislas Renie (Commerçant artisan)
  6. Céline Pires (Secrétaire Comptable)
  7. Jean-Philippe Degui (Médecin)
  8. Marie-Françoise Tête (Directrice établissement personnes handicapées à la retraite)
  9. Miloudi Yacine (Commissaire aux comptes)
  10. Claudie Martin (Responsable associatif)
  11. Louis Rollin (Ingénieur)
  12. Stéphanie Fagot-Revurat (Directrice ressources humaines groupe La Poste)
  13. André Ledu (Médecin)
  14. Françoise Dequaire (Aide soignante)
  15. Jean-Marc Villate (Psychiatre)
  16. Delphine Perry (Chef d’entreprise dans l’évènementiel)
  17. Jean-Louis Fourcade (Cadre de santé infirmier anesthésiste)
  18. Anne Gourdy-David (Documentaliste)
  19. Guy Ballet (Publicitaire)
  20. Séverine Levert (Contrôleur interne groupe Michelin)
  21. Eric Laurent (Cadre SNCF)
  22. Marie-Françoise Michel (Chirurgien dentiste
  23. Bernard Dimoyat (Ingénieur)
  24. Colette Chirouse (Gérante d’auto-école en retraite et vice-présidente du CNPA)
  25. Jérôme Bages (Comptable)
  26. Marie-Claire Papon-Noël (Notaire)
  27. Pierre Chassaing (Chef de projet en recherche d’emploi)
  28. Annie Gounel (Avocate)
  29. Georges Mazet (Conducteur de travaux à la retraite)
  30. Françoise Gagnaire (Retraitée de l’éducation nationale)
  31. Jean Barrat (Chef d’entreprise en retraite)
  32. Brigitte Eyraud (Fonctionnaire)
  33. Thierry Morel (Formateur-chercheur Isabelle)
  34. Bertrand (Kinésithérapeute)
  35. Samir Satih (Nutritionniste/Nutrithérapeute)
  36. Chantal Rapaly (Retraitée en assurances)
  37. Loï Chanemugan (Commerçant-restaurateur)
  38. Nicole Adolph (Retraitée MSD-Chibret)
  39. Christian Guittard (Artisan-boucher en retraite)
  40. Odette Lardy (Attachée de presse en retraite)
  41. Michel Charvet (Employé de ville en retraite)
  42. Amel Abdejlil (Courtière en assurances)
  43. Daniel Mathat (Manager d’une ONG)
  44. Sum El Bargui (Conseillère en banque)
  45. Pierre Vaisse (Masseur-kinésithérapeute)
  46. Brigitte Williot (Chercheur)
  47. Paul Serre (Fonctionnaire en retraite)
  48. Louisette Orlianges (Retraitée)
  49. Gonzague Spohn (Auto-entrepreneur en téléphonie)
  50. Sarah Ben Chaffi (Etudiante)
  51. Serge Caillot (Chef de cuisine en retraite)
  52. Patricia Gerbaud (Aide-soignante)
  53. Bertrand Boyer (Informaticien en recherche d’emploi)
  54. Marie-Thérèse Lao (Retraité du ministère de l’économie et des finances)
  55. Jean-Paul Chapus (Avocat)

01 Fév

Une deuxième liste à droite à Chamalières

Comme lors de la précédente élection, la droite se présentera divisée au premier tour des municipales à Chamalières. Une seconde liste conduite par Brigitte Vaury-Billebaud, qui vient de se mettre en congé de l’UMP, affrontera celles de Louis Giscard D’Estaing (UDI) et d’Eric Spina (PS). Cette liste nommée « Réveillons Chamalières » se veut une alternative à la municipalité actuelle mais elle apparaît clairement comme un signe de division et de querelle personnelle.

L’échange d’amabilités a déjà commencé : « Je n’ai pas retrouvé chez le fils les qualités que j’admire chez le père », attaque Brigitte Vaury-Billebaud. Riposte de Louis Giscard d’Estaing : « Si elle veut utiliser son énergie sur le plan local – puisqu’on ne l’a pas vue à Chamalières depuis 10 ans – qu’elle le fasse à Clermont-Ferrand où elle a déjà été deux fois candidate ».

Alors que ses militants sont présents dans les deux camps, l’UMP affirme ne soutenir ni l’un ni l’autre des candidats. Notons la présence, sur la liste « Reveillons Chamalières », de la belle-soeur de Brice Hortefeux ainsi que de Gérard Amblard (divers droite), déjà candidat contre Louis Giscard d’Estaing en 2008.

Reportage de Pierre-Oliver Belle et Eric Taxil. 
Intervenants : Brigitte Vaury-Billebaud (tête de liste « Ensemble réveillons Chamalières »),  Christophe Serres (président de l’UMP du Puy-de-Dôme), Louis Giscard-d’Estaing (tête de liste « Pour Chamalières, une équipe en action »).

28 Jan

Pour Gérard Roche, président UDI du Conseil Général de Haute-Loire, les territoires ruraux ont du mal à se faire entendre à Paris

A la fin du mois de juin, Gérard Roche quittera la présidence du Conseil Général de Haute-Loire qu’il occupe depuis dix ans. A 71 ans, le sénateur UDI a décidé de ne pas se représenter, non plus, sur le canton de Fay-sur-Lignon aux prochaines élections départementales. D’ici là, il a choisi de passer la main en douceur à son successeur, Jean-Pierre Marcon. Alors que Gérard Roche vient de présider sa dernière session budgétaire, il a accordé un entretien à Gérard Rivollier dans lequel il dresse le bilan de son action et fustige les « professionnels de la politique« . Continuer la lecture

27 Jan

Clermont-Ferrand: et l’on reparle d’un trinôme Brenas/Fanget/Portejoie…

De gauche à droite: Gilles-Jean Portejoie, Jean-Pierre Brenas, Michel Fanget

De gauche à droite: Gilles-Jean Portejoie, Jean-Pierre Brenas, Michel Fanget

C’est une histoire sans fin…Alors que Brice Hortefeux avait lancé « un appel solennel » devant le club de la presse d’Auvergne, vendredi matin, pour que la raison l’emporte et que l’union Brenas/Fanget/Portejoie se fasse, les trois hommes se sont retrouvés lundi matin dans le bureau du vice-président de l’UMP, resté en Auvergne pour régler définitivement cette affaire. Continuer la lecture

23 Jan

Clermont-Ferrand: le Pôle Central du duo Fanget/Portejoie fait réagir

A Clermont-Ferrand, l’annonce d’une liste « Pôle Central » avec le MoDem Michel Fanget à sa tête (et Gilles-Jean Portejoie en 9ème position), mêlant également des UDI et des UMP frondeurs, a fait réagir. Il s’agit là d’un énième rebondissement dans la campagne électorale qui sonne probablement le glas d’une union au premier tour des Municipales entre Jean-Pierre Brenas, Michel Fanget et Gilles-Jean Portejoie. Continuer la lecture

21 Jan

Clermont-Ferrand: Michel Fanget tête de liste du Pôle Central, Gilles-Jean Portejoie en 9ème position !

fanget-pole central

Énième rebondissement, mardi, dans la campagne des Municipales à Clermont-Ferrand. Alors qu’une liste d’union Brenas/Fanget/Portejoie était encore d’actualité au moment des fêtes de fin d’année, il semblerait que la rupture entre le premier et les deux suivants soit consommée. A 18h, mardi soir, Michel Fanget a présenté sa liste du « Pôle Central », soutenue par le Modem qu’il dirige dans le département du Puy-de-Dôme, l’UDI et qui compte quelques membres de l’UMP. Michel Fanget a annoncé qu’il prenait la tête de cette liste. L’autre information de la soirée, c’est la présence sur cette liste de Gilles-Jean Portejoie en 9ème position ! Les places de 3ème, 5ème et 7ème lui ont été proposées mais, « à sa demande« , c’est à la 9ème qu’il figure. Continuer la lecture

16 Déc

Clermont-Ferrand: Michel Fanget et Gilles-Jean Portejoie, c’est déjà fini ?

Gilles-Jean Portejoie (à gauche) et Michel Fanget (à droite), le 7 novembre 2013

Gilles-Jean Portejoie (à gauche) et Michel Fanget (à droite), le 7 novembre 2013

C’était en novembre. Le 7 très exactement. Dans un bar clermontois, le MoDem de Michel Fanget et Gilles-Jean Portejoie soutenu par l’UDI annonçaient faire équipe pour reprendre la mairie aux socialistes. A l’époque, les deux hommes n’avaient pas encore arrêté l’identité de la tête de liste et avaient décidé de ne pas s’exprimer. Depuis…rien…Jusqu’à ce qu’on apprenne il y a quelques jours que l’ancien premier adjoint de Serge Godard serait sur le point de conclure un accord alambiqué avec l’UMP Jean-Pierre Brenas, l’un conduisant la liste, l’autre devenant maire en cas de victoire. Continuer la lecture

04 Déc

Clermont-Ferrand : l’UMP Jean-Pierre Brenas prêt à conduire Gilles-Jean Portejoie à la mairie ?

A quoi joue la Droite clermontoise ? La question se pose alors que la formation d’un tandem entre Jean-Pierre Brenas et Gilles-Jean Portejoie est à nouveau à l’ordre du jour pour reprendre la ville détenue depuis 70 ans par la gauche. Invité à débattre avec Olivier Bianchi, mercredi matin sur RCF 63, la tête de liste désignée par l’UMP pour les prochaines élections municipales a tenté de préparer le terrain avant la mise en place d’une possible stratégie en deux temps pour la conquête de Clermont-Ferrand.

Je suis prêt à jouer contre mes intérêts personnels pour la victoire. – Jean-Pierre Brenas (UMP)

Jean-Pierre Brenas a d’abord rappelé qu’il était « contre le cumul des mandats« . Le candidat UMP attaque et prépare. Il attaque son adversaire socialiste qui n’a jamais caché sa volonté de présider aux destinés de la ville mais aussi de Clermont Communauté. Il prépare l’auditoire à une explication de texte : « personnellement, je suis prêt à jouer contre mes intérêts personnels pour la victoire, la victoire de notre camp passe par l’union« .

Jean-Pierre Brenas entame-t-il ici un renoncement à devenir maire de Clermont-Ferrand ? Est-il prêt à laisser la place à Gilles-Jean Portejoie, ce « notable de droite ou… je ne sais pas bien » comme le décrit Olivier Bianchi ? Va-t-il accepter la présidence de Clermont Communauté en guise de lot de consolation ? Il l’affirme : « aucune décision n’a été prise de façon définitive« . Le leader de l’opposition clermontoise a « bon espoir de bâtir cette liste de rassemblement avec Gilles-Jean Portejoie et avec d’autres« . On trouvera plus surprenant qu’il puisse évoquer « une démarche collective » et « pas une bataille d’égos« .

On a une discussion de tête de liste à tête de liste, mais la tête de liste de la Droite ne sera peut-être pas maire de Clermont-Ferrand. – Olivier Bianchi (PS)

Olivier Bianchi a répondu avec humour, d’abord, à cette annonce d’union prochaine entre le candidat UMP et l’ancien 1er adjoint de Serge Godard. « On vient d’apprendre qu’il va falloir organiser un nouveau débat, ici, avec Gilles-Jean Portejoie et moi-même« , a-t-il dit. « On est dans un drôle de débat », poursuit celui qui mènera la liste socialiste en mars prochain, « on a une discussion de tête de liste à tête de liste, mais la tête de liste de la Droite ne sera peut-être pas maire de Clermont-Ferrand« . Mais cette ironie de façade ne masque-t-elle pas une réelle inquiétude de la part du candidat PS de voir l’autre camp finir par se rassembler ? Et si la Droite pouvait vraiment faire tomber Clermont-Ferrand ? Et si le tandem Brenas/Portejoie était vraiment l’arme fatale à la gauche ?

Reste à savoir ce qu’en pense Michel Fanget, le président du MoDem 63 qui s’affichait il y a peu avec Gilles-Jean Portejoie et qui voudrait bien conduire une liste également…et ce que pensent aussi les électeurs de cette stratégie à droite qui ressemble surtout à un pari.

12 Nov

Egocentrés ? – l’édito de Jean-Paul Vincent

Jean-Paul VincentLa campagne officielle pour les prochaines Municipales est encore loin mais déjà Clermont-Ferrand est le théâtre d’une guerre fratricide et sans merci. Pour la première fois depuis la Libération le maire sortant ne se représente pas, ce qui ouvre des perspectives et aiguise des appétits, à gauche comme à droite.

A gauche la bataille de l’investiture est terminée. Des quatre prétendants en lice les militants ont choisi, non sans drame, Olivier Bianchi, 43 ans, adjoint à la culture du maire sortant. On la pensait terminée aussi à droite après la désignation par l’UMP de Jean-Pierre Brenas, 53 ans. Il n’en est rien. Voilà qu’une liste s’annonce au « centre droit ». Une coalition hétéroclite qui laisse perplexe.

On sait aussi que l’estime réciproque n’est pas le trait dominant de cet attelage.

Sur quel programme vont, effet, se retrouver ces hommes et ces femmes pas toujours d’accord. Au centre de la photo de groupe, Gilles-Jean Portejoie… autrefois à droite, passé par le PS, qu’il a quitté depuis, longtemps premier adjoint socialiste de Serge Godard. Autour de lui, ses adversaires dans le conseil municipal sortant : Anne Courtillé (ex-UMP), Claudine Lafaye (Centre), Michel Fanget (Modem?) et quelques autres. On sait aussi que l’estime réciproque n’est pas le trait dominant de cet attelage.

Leur point commun ne serait-il pas l’amertume voire la rancune ?

-Dans la guerre de succession à Roger Quilliot, Gilles-Jean Portejoie a pris le parti, l’histoire est connue, de Serge Godard.  En échange, ce dernier s’était engagé à lui céder le fauteuil de maire en cours de mandat. Promesse non tenue. D’où une probable rancœur.

-Anne Courtillé, longtemps chef de file UMP de l’opposition municipale s’est vue préférer à ce poste Jean-Pierre Brenas. Perdant la place, elle perd du coup son fauteuil au bureau politique départemental de l’UMP. C’est mal passé, c’est peu de le dire.

-Quant à Michel Fanget, conseiller municipal d’opposition (MODEM), il a souvent voté socialiste. Surfant sur une vague bleue il fut élu député en 1993, et après un seul mandat, est revenu aux batailles électorales locales qu’il a toutes perdues. Il ne s’en est jamais remis.

Une ancienne génération qui a du mal à lâcher la barre et à quitter la scène.

Une dernière donnée semble marquer cette précampagne clermontoise. Voilà des décennies que les vieux caciques de la politique hexagonale verrouillent le système pour empêcher les jeunes loups d’accéder aux manettes. Depuis quelques années, les verrous sautent. Y compris au plan national. On a vu nommer des ministres trentenaires et quadras aussi bien sous Sarkozy que sous Hollande. Ce vent de « jeunisme » arrive, avec un peu de retard, à Clermont-Ferrand et avive les tensions. On s’en est déjà rendu compte lors de la désignation des têtes de liste, aussi bien à l’UMP qu’au PS. Cette nouvelle liste pourrait bien être aussi celle de l’ancienne génération qui a du mal à lâcher la barre et à quitter la scène.

Une question encore. Qui prendra la tête de cette liste ? Comme à l’UMP et au PS, la désignation du chef pourrait donner lieu à un triste spectacle. Les têtes de listes désignées, les listes constituées, la vraie campagne pourra commencer. Au vu de l’agitation actuelle, on risque de s’y ennuyer.

Jean-Paul Vincent (@JPVincentF3Auv)

05 Nov

Michel Fanget (MoDem) veut faire basculer Clermont-Ferrand…au Centre !

« Il y a aujourd’hui, à Clermont-Ferrand, un pôle qui se crée au centre et qui a vocation à faire changer la majorité en place« , dixit Michel Fanget. Le président du MoDem 63 était l’invité du journal de France 3 Auvergne, mardi midi, à quelques heures de l’officialisation de l’union entre son chef de file, François Bayrou, et l’UDI de Jean-Louis Borloo.

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