13 Jan

Beaumont (63): la Gauche unie derrière le maire sortant

C’est un accord historique qui vient d’être scellé à Beaumont, dans le Puy-de-Dôme. Toutes les forces de Gauche ont trouvé un terrain d’entente et partiront main dans la main derrière François Saint-André, le maire sortant, le 23 mars prochain.

« Pour la première fois depuis trente ans, aucune liste dissidente ne devrait s’engager dans la bataille« , explique Jacques Cocheux, conseiller municipal délégué à la communication et à la démocratie de proximité. Le mouvement « Idées Pour Beaumont » de François Saint-André a obtenu le ralliement du Parti Socialiste, du Front de Gauche (de toutes ses composantes) et d’Europe Ecologie-Les Verts. En cas de victoire de cette liste d’union, le Front de Gauche doit récupérer six sièges (dont deux adjoints), le PS cinq (un adjoint) et EELV un (un adjoint).

En 2008, le Parti Socialiste avait présenté sa propre liste face à celle de François Saint-André mais, entre les deux tours, la rose avait changé de camp. Patrick Néhémie avait alors perdu l’étiquette socialiste au profit de la liste conduite par le maire sortant.

16 Déc

Clermont-Ferrand: le PS et le PC ensemble dès le 1er tour des Municipales !

Le Parti Socialiste et le Parti Communiste ont annoncé la constitution d’une liste commune à Clermont-Ferrand dès le premier tour des élections municipales en mars prochain. Le PCF a donc décidé de rompre le pacte du Front de Gauche en signant un protocole d’accord avec le socialiste Olivier Bianchi. « Un protocole de trois pages qui porte sur trois points essentiels: la démocratie, les transports et la jeunesse » explique Cyril Cineux, conseiller municipal communiste et secrétaire départemental du parti. Continuer la lecture

25 Nov

Clermont-Ferrand : l’UMP ciblée par un marteau et une faucille !

umptag

Une faucille, un marteau et une inscription : « l’UMP dehors, l’humain d’abord« …Dimanche matin, Jean-Pierre Brenas a découvert que son local de campagne, situé sur la place de la Victoire à Clermont-Ferrand, avait été vandalisé durant la nuit. C’est le seconde fois en l’espace d’une semaine que la vitrine de la permanence est la cible d’attaques portées, selon les apparences, par des mouvements se réclamant du communisme. Le candidat UMP aux prochaines élections municipales nous a indiqué en fin de matinée avoir déposé plainte lundi. « Cet incident est la manifestation de l’intolérance, du sectarisme et du laxisme » a réagi Jean-Pierre Brenas qui estime également que « le PC ne tient pas ses troupes« . « Cela renvoie l’image que Clermont-Ferrand n’est pas entrée dans le XXIème siècle« , ajoute-t-il en affirmant que ce vandalisme ramène à « la lutte des classes« . Continuer la lecture

01 Nov

Ils l’ont dit sur #Twitter #3

Vous n’êtes pas sur Twitter, vous n’avez pas de followers et vous ne followez personne, vous savez qu’il se dit des choses sur ce réseau social mais sans savoir vraiment qui le dit et comment…Chaque vendredi, nous vous proposerons ici une revue de tweets. Les plus marquants, les plus engagés, les plus surprenants, les plus drôles ou les plus navrants…Episode #3 Continuer la lecture

26 Oct

Ils l’ont dit sur #Twitter #2

Vous n’êtes pas sur Twitter, vous n’avez pas de followers et vous ne followez personne, vous savez qu’il se dit des choses sur ce réseau social mais sans savoir vraiment qui le dit et comment…Chaque vendredi, nous vous proposerons ici une revue de tweets. Les plus marquants, les plus engagés, les plus surprenants, les plus drôles ou les plus navrants…Episode #2. Continuer la lecture

15 Oct

Réforme des retraites : le vote des députés auvergnats

Mardi après-midi, le projet de loi sur la réforme des retraites a été adopté par l’Assemblée Nationale. Le texte, qui prévoit l’allongement progressif de la durée de cotisation à 43 ans, a reçu le soutien de 270 députés. La Droite et le Front de Gauche ont voté contre, pas pour les mêmes raisons comme on peut l’imaginer. Sur les 568 votants, 249 élus ont dit non à cette réforme alors que 49 autres ont choisi l’abstention. Continuer la lecture

04 Sep

André Chassaigne: « Jamais des bombardements n’ont permis d’installer la démocratie et de pacifier un pays. »

André Chassaigne ne veut pas d’une intervention française en Syrie. Après l’avoir dit dans un communiqué, lundi, il l’a répété mercredi après-midi devant les députés et le gouvernement à l’Assemblée Nationale.

L’élu du Puy-de-Dôme a notamment affirmé que « jamais des bombardements n’ont permis d’installer la démocratie et de pacifier un pays« . André Chassaigne et ses camarades « se veulent porte-voix de la paix face aux pulsions guerrières et aux passions vengeresses« .

Selon le président du groupe Front de Gauche au Palais Bourbon, « notre chef de l’Etat s’est engagé dans un discours qui fleure bon l’expédition punitive« , ajoutant que « les leçons du passé n’ont pas été tirées« .

Insistant sur le caractère de cette intervention, « illégale car injustifiée et infondée« , André Chassaigne s’est interrogé sur les motivations du Président de la République au point que « la France serait prête à lancer une attaque militaire illégale et violer ainsi ses propres engagements et ses valeurs« .

Le député auvergnat a enfin rappeler que François Hollande « peut laisser les parlementaires se prononcer et rompre ainsi avec les pratiques qu’il dénonçait lui-même en 2008 au nom de la dignité de notre démocratie« .


Guerre en Syrie : intervention d'A. Chassaigne par deputesCRCPG

Alors que le Premier Ministre justifiait la position française sur le dossier de la Syrie à l’Assemblée Nationale, une manifestation a réuni quelques personnes devant la Préfecture du Puy-de-Dôme à Clermont-Ferrand pour dire leur opposition à une intervention militaire.

05 Juil

André Chassaigne préside-t-il un groupe Front de Gauche constitué avec l’aide du Parti Socialiste ?

C’est le site de L’Express qui révèle l’information sous forme d’indiscrétion : le groupe Front de Gauche à l’assemblée nationale ne devrait son existence qu’à l’intervention de Bruno Le Roux, le président du groupe socialiste. Alors que le Front de Gauche a perdu sept députés à l’issue des dernières élections législatives, il lui fallait impérativement trouver cinq ralliements pour constituer un groupe. Le député communiste de la 5e circonscription du Puy-de-Dôme, André Chassaigne, et Bruno Le Roux, le président du groupe socialiste, se seraient rencontrés, toujours selon L’Express, une semaine avant l’annonce de la constitution du groupe, « dans un café proche de l’Hémicycle ». C’est à cette table que le député auvergnat aurait demandé à son homologue de « voir avec Victorin Lurel (ministre des Outre-Mer) si tel ou tel élu ultramarin pouvait rejoindre le groupe du Front de Gauche ». Requête à laquelle Bruno Le Roux aurait répondu favorablement.

Une révélation qui met à mal l’affirmation de Jean-Luc Mélenchon qui soutenait le 25 juin dernier que le PS tentait « d’empêcher un par un les députés ultramarins de constituer notre groupe (ndlr : celui du Front de Gauche) ». A moins qu’il ne s’agisse d’une stratégie de pure politique politicienne dans laquelle Jean-Luc Mélenchon devait faire écran en première ligne permettant ainsi aux discussions de mieux aboutir en coulisses.

  • Le PS aide le Front de gauche à avoir un groupe parlementaire – L’Express
  • Le Parti socialiste aurait aidé le Front de gauche à constituer son groupe parlementaire – FranceTV Info
  • Pendant que Mélenchon accable le PS, Chassaigne négocie – Le Lab Europe 1
  • 21 Juin

    André Chassaigne, futur homme fort de l’Assemblée Nationale

    Europe1.fr, le 20/06/2012

    « André Chassaigne, futur homme fort de l’Assemblée Nationale », ce sont nos confrères d’Europe 1 qui l’affirment. Dans un article daté du 20 juin, le député Front de Gauche de la 5ème circonscription du Puy-de-Dôme est présenté comme une personnalité qui va compter dans cette législature. André Chassaigne devrait, sauf cataclysme, prendre la présidence d’un groupe Front de Gauche élargi. Dans les colonnes du journal Métro, il explique : « Nous allons pérenniser un groupe de type GDR (Gauche démocrate et républicaine, groupe formé à la dernière législature, ndlr) avec des députés d’outre-mer, qui va nous permettre d’être tout de suite opérationnel. Il y a unanimité des dix députés du Front de gauche sur ce scénario et pour que j’en sois le président ».

    metrofrance.com, le 19/06/2012

    Pas besoin, donc, de réclamer une modification des règles du Palais Bourbon pour passer de 15 à 10 le nombre d’élus nécessaires à la constitution d’un groupe parlementaire. Cet accord avec des députés « progressistes » arrange un peu les affaires du Front de Gauche qui vient de perdre neuf représentants.

    Pas de communiste au gouvernement

    Par ailleurs, 500 délégués du Parti Communiste Français, réunis mercredi à la Mutualité, ont voté contre l’entrée d’un des leurs dans le nouveau gouvernement Ayrault. Cela ne veut pas dire pour autant que le groupe Front de Gauche s’opposera systématiquement à la politique conduite par le premier ministre. Le Figaro rappelle qu’André Chassaigne « ne semble pas être dans un état d’esprit très critique vis-à-vis des socialistes ». Le député auvergnat déclarait mardi : « on ne va pas passer notre temps à dégoupiller des grenades pour les jeter dans les jambes du gouvernement ».

    lefigaro.fr, 21/06/2012

    Enfin, si Europe1.fr affirme que le député Chassaigne est un homme fort de la nouvelle assemblée et qu’il entend bien imprimer sa marque à la tête du groupe Front de Gauche, il va falloir enregistrer son prénom qui est André et non Marc.

    Europe1.fr, le 20/06/2012

    20 Juin

    En Haute-Loire, un jeune démocrate veut plus d’élus FN à l’assemblée nationale

    Pierre Cheynet, le secrétaire départemental du Front National, et Julien Béal, un Jeune Démocrate du même département, se font les yeux doux sur Internet. Sur son fil Twitter, Pierre Cheynet a « salué l’appel au pluralisme lancé par Julien Béal sur son blog », ajoutant que « beaucoup devraient s’en inspirer ».

    Il faut dire que les deux formations ont sans doute assez mal digéré les élections présidentielle puis législative. En avril dernier, Marine Le Pen avait obtenu 17,9% des voix avant que son Rassemblement ne réunisse 13,6% des suffrages au 1er tour des législatives. De son côté, François Bayrou s’est contenté de 9,13% des voix le 22 avril dernier, et le MoDem  s’est effondré, les 10 et 17 juin. Dans le même temps, Eva Joly séduisait tout juste 2,31% des électeurs avant qu’Europe Ecologie-Les Verts, grâce à un accord avec le Parti Socialiste, ne s’assure la présence aujourd’hui à l’Assemblée Nationale de 17 députés, malgré un score de 5,46% au premier tour des élections législatives.

    Sur son blog, Julien Béal, Jeune Démocrate de Haute-Loire, a affirmé qu’il ferait « partie des Français qui vont se battre pour une part de proportionnelle à l’assemblée nationale ». En bon démocrate, il dit vouloir des députés FN et il ajoute qu’il en veut « autant que des députés communistes, même si (il) ne partage pas du tout leurs valeurs ».

    Pour compléter :

    L’Assemblée nationale avec une proportionnelle intégrale : http://elections.lefigaro.fr/presidentielle-2012/2012/06/19/01039-20120619ARTFIG00615-le-ps-sans-majorite-avec-la-proportionnelle-integrale.php