09 Déc

Contre le FN, André Chassaigne voterait « sans hésiter » pour Bertrand ou Estrosi

Alors que Jean-Luc Mélenchon ne donne aucune consigne de vote dans les régions où le Parti Socialiste a retiré ses listes pour le second tour des élections régionales laissant les listes d’union de la Droite seules face au FN, l’autre figure du Front de Gauche, le député communiste du Puy-de-Dôme André Chassaigne, a indiqué que s’il était électeur en PACA ou Nord-Pas-de-Calais-Picardie, il voterait « sans hésiter » pour les candidats Les Républicains Xavier Bertrand ou Christian Estrosi.

« Si je devais choisir entre une liste FN et une liste Les Républicains, avec Bertrand ou quelqu’un d’autre, je voterais les Républicains sans hésiter« , a-t-il déclaré lors d’un point presse. L’élu auvergnat a cependant déploré la décision « unilatérale » du parti socialiste de retirer ses listes dans ces deux régions. Ainsi, en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, il voterait pour la liste PS conduite par le Cussetois d’origine Jean-Pierre Masseret pour faire barrage au Front National.

17 Nov

Eric Dubourgnoux (PCF) : « Contre la haine, opposons une véritable culture de Paix ! »

Suite aux attentats parisiens qui ont coûté la vie à 129 personnes et blessé plus de 300 autres (bilan provisoire), voici la réaction d’Eric Dubourgnoux, le président du Groupe Front de Gauche au Conseil Régional d’Auvergne.

« Le vendredi 13 novembre 2015 Paris et la France ont été une nouvelle fois frappés en plein cœur. A peine onze mois après les attentats barbares de Charlie Hebdo et de l’Hyper Casher de Vincennes, la capitale a vu sur son territoire un déchainement de haine sans précèdent. Le terrorisme fanatique s’est abattu froidement contre des innocents qui profitaient simplement de la vie et de la douceur d’un été indien jouant les prolongations. Toutes et tous n’aspiraient qu’à se détendre et à se retrouver pour vivre ensemble.

Personne ne pouvait s’attendre à de tels carnages dans ces lieux de vie. La violence de ces actes n’a aucune comparaison dans l’histoire de France depuis la libération. Rien ne peut évidemment justifier les actes terroristes perpétrés vendredi soir. Aucune excuse ne peut être trouvée à des fanatiques qui tuent des hommes et des femmes.

Nous exprimons aux familles et aux proches des victimes notre compassion et notre solidarité dans ce moment dramatique pour toute la nation. Personne ne pourra remettre en cause la liberté, l’égalité et la fraternité incarnées par notre République. Nous affirmons que la lutte contre le terrorisme doit être une priorité absolue.

Mais face à la barbarie de ces terroristes, la France ne doit plus céder à la tentation guerrière ou à la mise en œuvre d’une politique intérieure basée sur le sécuritaire et la privation de libertés. Nous ne pouvons pas accepter la fatalité selon laquelle il faudrait s’habituer à vivre dans la peur permanente. C’est pour cela que les libertés fondamentales ne peuvent être remises en cause. Les différentes lois et mesures sécuritaires adoptées ces dernières années n’auront rien réglées et n’auront surtout pas empêché le terrorisme de frapper violement notre république. A l’opposé du tout sécuritaire voulu par certains, il est urgent que les pouvoirs publics, les élus, le monde associatif puissent se réunir sur tout le territoire national pour imaginer et mettre en œuvre une communauté de vie basée sur le vivre ensemble et les valeurs républicaines.

Par ailleurs, nous appelons le Président de la République et le gouvernement à changer le cap de la politique internationale de la France, marquée avant tout par une orientation atlantiste et va-t’en guerre. Depuis 2001, les différentes attaques en Afghanistan, en Irak, en Lybie ou encore actuellement en Syrie, n’auront fait qu’aggraver le chaos et les guerres civiles. A l’inverse d’une guerre menée au nom de la civilisation, nous préconisons la mise en avant d’une véritable culture de paix impulsée par la France et avec une ONU qui puisse retrouver rapidement sa place pour en finir avec la guerre dans tout le Moyen-Orient.

C’est bien en réaffirmant haut et fort notre attachement à la Paix et aux valeurs de la république que nous pourrons combattre efficacement les obscurantismes de tous bords. »

09 Avr

André Chassaigne : « Jean-Luc Mélenchon, je n’ai pas de relation particulière avec lui »

André Chassaigne et Jean-Luc Mélenchon, en mars 2012, lors de la campagne présidentielle (Photo : AFP PHOTO THIERRY ZOCCOLAN)

André Chassaigne et Jean-Luc Mélenchon, en mars 2012, lors de la campagne présidentielle (Photo : AFP PHOTO THIERRY ZOCCOLAN)

Mercredi, le député communiste du Puy-de-Dôme, André Chassaigne, était l’invité de « Questions d’Info » sur LCP. Le président du groupe Gauche Démocrate et Républicaine à l’Assemblée Nationale est revenu sur ses relations avec Jean-Luc Mélenchon, la figure de proue du Front de Gauche. « Je n’ai pas de relation particulière avec lui. Si on se croise une ou deux fois par an, c’est bien le maximum« , a expliqué l’élu auvergnat.

Revenant sur l’élection présidentielle de mai 2012 et la candidature de M. Mélenchon, André Chassaigne, un temps pressenti pour incarner ce rôle, reconnait qu’il « a fait la campagne avec talent, avec une façon de sublimer la politique » mais il lui reproche « une personnalisation trop forte« .

On ne peut pas ramener la politique du Front de Gauche à un seul individu, aussi talentueux soit-il.

A la question de savoir si Jean-Luc Mélenchon a cassé une belle idée, André Chassaigne commence par reconnaître que la question est bonne. Puis le député développe sa pensée en affirmant que « par définition, le Front de Gauche doit être une aventure collective ». « On ne peut pas ramener la politique du Front de Gauche à un seul individu, aussi talentueux soit-il« , poursuit-il avant de conclure sur ce thème : « il faut sortir d’une personnalisation extrême« .

André Chassaigne souhaite aujourd’hui que le Front de Gauche sorte d’un rassemblement qui « est en quelque sorte un carcan très limité, très corseté » pour aller vers une entité beaucoup plus large. « Il faut que la Gauche alternative puisse se rassembler« , dit-il, « on peut se retrouver avec les écologistes sur une politique de défense de l’environnement liée à la mise en cause de l’économie libérale« . Mais si M. Chassaigne voit chez les « écolos » de nouveaux amis, il n’hésite pas à jouer la carte franchise avec eux : « il y a un problème d’image, c’est catastrophique, ça alimente une vision de la politique désastreuse sur les question d’affichage d’ambitions« .

18 Mar

Municipales à Clermont-Ferrand: voir ou revoir le débat interactif avec Alain Laffont (Front de Gauche)

Suite de nos débats interactifs, proposés en exclusivité sur le site web de France 3 Auvergne. Après le socialiste Olivier Bianchi, l’UMP Jean-Pierre Brenas, le candidat du Front National Antoine Rechagneux, celui du Modem/UDI Michel Fanget, c’est Alain Laffont qui a répondu aux questions de notre panel d’internautes. Candidat à Clermont-Ferrand avec l’étiquette du Front de Gauche, à la tête d’une liste constituée sans le Parti Communiste, le leader local de la Gauche Anti-capitaliste pourrait, une nouvelle fois, arriver dans le trio de tête au premier tour des élections municipales à Clermont-Ferrand.

Beaumont (63) : l’art délicat du montage photo expliqué par la liste PS-EELV-Front de Gauche

Une photo de famille est un moment toujours particulier. Quand on parvient à réunir tout le monde, il faut ensuite espérer que chacun des participants offrira son plus beau regard, son plus beau sourire, dans le 1/50ème de seconde correspondant à l’immortalisation du moment. Il n’est pas rare de s’y reprendre à plusieurs fois, voire de finir par abandonner en se contentant d’une réussite à hauteur de 50%. Fort heureusement, avec l’arrivée du numérique, les logiciels de retouches d’images ont permis de régler le premier des soucis: celui de l’absence de certains membres.

A Beaumont, quand on regarde de près la photo de l’équipe menée par le maire divers gauche sortant, François Saint-André, on peut penser que certains colistiers n’étaient pas présents le jour J. La retouche photo a, semble-t-il, été utilisée pour faire apparaître les absents. Mais c’est un art délicat, la moindre erreur peut vite…sauter aux yeux.

Beaumont2014-2

Si vous constatez d’autres anomalies sur cette photo que nous n’aurions pas vues, n’hésitez pas à nous en faire part !

28 Fév

Clermont-Ferrand: de nouveaux débats interactifs, inscrivez-vous pour y participer

Mardi 25 et jeudi 27 février, France 3 Auvergne a permis à huit internautes d’interroger directement deux candidats aux élections municipales à Clermont-Ferrand. C’est d’abord Olivier Bianchi, tête de liste socialiste, qui s’est prêté au jeu, avant de laisser sa place à son concurrent UMP, Jean-Pierre Brenas. Si vous avez raté ces deux rendez-vous, vous pouvez les revoir ici et .

D’autres débats interactifs sont d’ores et déjà programmés et attendent votre candidature. En remplissant le formulaire ci-dessous ou en nous envoyant vos noms, prénoms et coordonnées téléphoniques à auvergnef3@francetv.fr (objet: Hangout), vous pourrez vous aussi participer à nos prochains rendez-vous:

  • mardi 11 mars, Antoine Rechagneux, tête de liste FN à Clermont-Ferrand
  • mercredi 12 mars, Alain Laffont, tête de liste Front de Gauche à Clermont-Ferrand
  • jeudi 13 mars, Michel Fanget, tête de liste MoDem à Clermont-Ferrand

On compte sur vous !

22 Fév

Clermont-Ferrand: la liste complète d’Alain Laffont (Front de Gauche)

Le Front de Gauche moins le Parti Communiste, qui a préféré rejoindre le socialiste Olivier Bianchi, a présenté les 55 noms qui composent sa liste pour les prochaines élections municipales à Clermont-Ferrand. On le savait déjà, c’est Alain Laffont qui porte le numéro 1. Aujourd’hui sous les couleurs de la Gauche Anticapitaliste, il a déjà été tête de liste par le passé, avec l’étiquette LCR, en 1989, 2001 et 2008. En seconde position, on retrouve la co-présidente du Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon dans le Puy-de-Dôme, la conseillère générale Patricia Guilhot.

La liste « Place au peuple à Clermont-Ferrand » fait la part belle aux syndicalistes et militants associatifs. Ainsi, on dénombre pas moins de vingt représentants syndicaux sur les cinquante-cinq noms. On peut aussi noter la présence de l’ancien bâtonnier Marc Guillaneuf et, en toute dernière position, celle de Serge Lesbre, conseiller général de Clermont-Sud. En 1995, il était aussi le directeur de campagne du socialiste Roger Quilliot avant de devenir son adjoint à la création culturelle puis celui de Serge Godard de 1997 à 2001.

Après avoir présenté sa liste, Alain Laffont a expliqué, samedi, la philosophie de celle-ci. « Nous voulons que le peuple puisse s’exprimer » a-t-il dit notamment sur le coûteux projet du stade Montpied. « La démocratie s’exprimera » affirme-t-il, « il coûtera à peu près 90 millions d’euros et nous proposons de construire des HLM, des crèches, des maisons de retraite avec cet argent« , fustigeant un « stade qui ne sert absolument à rien« .

La liste complète

  1. Alain Laffont – 66 ans – médecin généraliste – conseiller municipal.
  2. Patricia Guilhot – 47 ans – animatrice socio-culturelle – conseillère générale Clermont-centre.
  3. Florent Naranjo – 29 ans – contractuel fonction publique territoriale – militant associatif et syndical.
  4. Marianne Maximi – 28 ans – stagiaire de la formation professionnelle – militante syndicale et associative.
  5. Alparslan Coskun – 47 ans – graphiste – photographe – syndicaliste.
  6. Laurence Schlienger – 46 ans – employée logistique.
  7. Boudjema Haddad – 52 ans – ouvrier transport – syndicaliste.
  8. Fatima Chennouf-Terrasse – 52 ans – conseillère municipale – co-responsable du Droit au logement 63.
  9. Marc Guillaneuf – 68 ans – avocat honoraire – ancien batonnier.
  10. Huguette Ruiz – 63 ans – retraitée commerce.
  11. Yves Gueydon – 62 ans – chargé de mission – militant association de chômeurs.
  12. Claude Chamek – 40 ans – adjointe administrative – militante syndicale.
  13. Jean-Louis Martin – 60 ans – retraité industrie de pneumatiques.
  14. Zoulikha Mederreg – 53 ans – conseillère en insertion – syndicaliste.
  15. Romain Dureau – 19 ans – étudiant.
  16. Iris Lucand – 25 ans – contractuelle fonction publique territoriale.
  17. Gérard Charbonnier – 68 ans – retraité énergie – syndicaliste.
  18. Annie Montagnac – 68 ans – militante associative Droit au logement.
  19. Manuel Entradas – 63 ans – retraité cheminot – syndicaliste.
  20. Anne-Marie Harrand – 66 ans – médecin retraitée.
  21. Pierre Darmant – 78 ans – électricien retraité – militant associatif.
  22. Sylvette Reveillère – 57 ans – dentiste.
  23. Patrick Iabé Lapacas – 31 ans – étudiant – militant associatif.
  24. Aurore Boudet – 21 ans – étudiante.
  25. Christian Raynaud – 59 ans – retraité cheminot.
  26. Mathilde Clavero – 23 ans – étudiante – syndicaliste.
  27. Frédéric Campguilhem -37 ans – enseignant – syndicaliste.
  28. Françoise Pouilhe – 65 ans – assistante sociale retraitée – militante associative.
  29. Khalid Habballah – 33 ans – entrepreneur.
  30. Alia Akrim-Vasset – 49 ans – agent energie – syndicaliste.
  31. Jean Vray – 64 ans – employé municipal – syndicaliste.
  32. Marie Christine Julhes – 52 ans – enseignante spécialisée –
  33. Jean-Baptiste Artaud – 29 ans – conducteur cheminot – syndicaliste.
  34. Nadja Yahiaoui – Boumerdassi – 56 ans – professeur dans le secondaire- militante associative.
  35. Alain Fouilloux – 49 ans – employé hospitalier.
  36. Annie Balthazard-Fleury – 66 ans – retraité de la poste.
  37. Christian Mazet – 55 ans – économiste – militant syndical et associatif.
  38. Pascale Pol N’Diaye – 52 ans – adjointe administrative hospitalière – militante associative et syndicale.
  39. Bernard Clemençon – 65 ans – retraité des hôpitaux- chercheur en archéologie.
  40. Nora Hamza-Gatignol – 48 ans – secrétaire médicale.
  41. Sébastien Biras – 34 ans – prothésiste dentaire.
  42. Nicole Robles – 51 ans – employée municipale – syndicaliste.
  43. Gérard Citerne – 65 ans – artisan – militant associatif et vice-président d’AC ! 63 .
  44. Danièle Roussel – 52 ans – cuisinière.
  45. José Castro-60 ans – retraité fonction publique – président assocition de locataires de la rue des Trioux, des jardiniers et des Trois tours.
  46. Danielle Rasseneur – 63 ans – retraité ASH.
  47. Simon Lamure – 25 ans – assistant d’éducation – militant syndical.
  48. Chantal Beck – 55 ans – auxiliaire de vie.
  49. François Cournil – 32 ans – contractuel fonction publique territoriale – syndicaliste.
  50. Audrey Chapaud – 36 ans – employée commerce.
  51. Eric Brunet – 61 ans – chimiste.
  52. Françoise Dureau – 50 ans – enseignante dans le secondaire – syndicaliste.
  53. René Choisy – 83 ans – retraité industrie pneumatique.
  54. Michèle Aldon – 55 ans – enseignante dans le secondaire – militante associative et syndicaliste.
  55. Serge Lesbre – 75 ans – professeur retraité – conseiller général Clermont-sud.

21 Jan

La Voix est Libre lance le débat des Municipales 2014 en Haute-Loire – le 25 janvier à 11h30

A deux mois des élections municipales, l’émission politique de France 3 Auvergne, La Voix est Libre, s’intéressera aux enjeux dans le département de la Haute-Loire, le samedi 25 janvier à 11h30. Dans ce département, 260 communes sont concernées par le scrutin.

Sera-t-il strictement local ou influencé par les turbulences de la politique nationale ? Quel sera l’impact de l’impopularité de François Hollande ? La gauche peut-elle bousculer l’ancien ministre UMP Laurent Wauquiez au Puy-en-Velay ? Le Front National, qui présente au moins cinq listes, fera-t-il son entrée dans les conseils municipaux ? Comment répondre aux priorités affichées par les électeurs sur la fiscalité, la sécurité et l’emploi ? Les maires ont-ils les moyens d’imposer une pause fiscale, ou d’inverser la courbe du chômage ?

Pour répondre à toutes ces questions, Brigitte Cante et Gérard Rivollier ont invité trois personnalités alti-ligériennes:

  • Pierre Cheynet, secrétaire départemental du Front National
  • Jean-Noël Lhéritier, Parti Socialiste
  • Isabelle Valentin, Divers Droite
  • Michel Valentin, Front de Gauche, secrétaire départemental du PCF 

14 Jan

Pour André Chassaigne, l’affaire Closer « occulte l’essentiel »

André Chassaigne aimerait bien qu’on recentre le débat sur les « difficultés des Français« . Le député communiste du Puy-de-Dôme et président du groupe Front de Gauche à l’Assemblée Nationale estime, mardi, que le battage politico-médiatique fait autour des révélations du magazine Closer autour de la prétendue relation entre François Hollande et la comédienne Julie Gayet « occultent l’essentiel« .  Continuer la lecture

13 Jan

Clermont-Ferrand: le Front de Gauche arrose son local de campagne

Le Front de Gauche clermontois, ou ce qu’il en reste, a trouvé son local de campagne. Il sera inauguré le jeudi 16 janvier et se trouve au 51 du boulevard Trudaine. Alain Laffont (Gauche Anticapitaliste) et Patricia Guilhot (Parti de Gauche), lâchés par le communiste Cyril Cineux qui a rejoint la tête de liste socialiste Olivier Bianchi, donnent rendez-vous « à l’ensemble des clermontoises et des clermontois à la nouvelle -Mairie du Peuple-« .

Le communiqué de presse précise que l’inauguration s’articulera autour d’une prise de parole à deux voix des deux responsables politiques. Une prise de parole qui, de la part de la tête de liste désignée par le Front de Gauche, Alain Laffont, ne devrait pas manquer de piquant envers le tandem PS/PCF.