Quel est le point commun entre les habitants de Liesle, Malbrans, Saraz, Mouthier-Haute-Pierre ou Amancey ? Ils sont tous invités à participer à la réunion publique de ce mercredi 4 novembre à la salle des fêtes de Tarcenay à partir de 20h30 organisée par le syndicat mixte du Pays Loue Lison. Tous ces habitants font partie de l’une des 77 communes du Pays Loue Lison qui vient de décrocher la possibilité d’utiliser des fonds européens pour « valoriser les ressources naturelles locales » du Pays Loue Lison. Lors de cette réunion publique, ouverte à tous, des exemples d’utilisation des fonds européens LEADER seront présentés pour donner une idée des potentialités de développement.
LEADER, cela veut dire Liens Entre Actions pour le Développement de l’Economie Rurale. L’Europe apporte une enveloppe de 2 320 880 euros à dépenser d’ici 2020. Cette somme servira à cofinancer des projets qui devront être préalablement portés par des collectivités locales (20% min pour les collectivités et 80% max pour l’Europe). Maintenant, il ne reste plus qu’à avoir des idées ! Mais pas n’importe lesquelles. Il s’agit de répondre à l’une des trois grandes orientations définies pour ce projet de Territoire :
-Soigner les ressources naturelles comme les rivières, la Loue, la Brême, le Lison etc… « Socle de l’identité du Pays Loue Lison »
-Utiliser ces ressources naturelles pour développer l’économie dans le respect de l’environnement ( forêt, énergies renouvelables, agriculture..)
-Valoriser ces ressources pour donner un rayonnement extérieur au Pays Loue Lison.
Ces trois axes ont été définis lors d’une précédente réunion publique en décembre dernier. Il a aussi été décidé de travailler avec d’autres territoires européens sur les thématiques de l’eau, de l’environnement et du Karst. Tout se récoupe ! La Loue faisant actuellement l’objet d’études approfondies qui pourraient effectivement intéresser d’autres territoires karstiques en Europe. Reste à savoir comment le futur pôle Karst peut s’intégrer à cette démarche.
Pour mieux comprendre ce que peuvent financer ces fonds européens, des exemples déjà développés en Franche-Comté seront présentés lors d’une video : l’aide versée à une fruitière du Pays de Revermont pour la mise en place d’un espace de vente de ses produits locaux. Le financement d’une plateforme de stockage de bois énergie dans le Parc naturel du Haut-Jura ou encore, en Haute-Saône, le soutien à la création d’un goûter hebdomadaire confectionné avec des produits locaux. Dernière particularité de ces projets, ils sont portés à la fois par acteurs privés et publiques.
Isabelle Brunnarius
isabelle.brunnarius@francetv.fr