Revenons brièvement sur la problématique des éclusées du Doubs franco-suisse. Si l’apron du Rhône a été déclarée par la fédération suisse de pêche poisson de l’année 2013; cette même année sera cruciale pour le Doubs franco-suisse.
Les trois ouvrages hydroelectriques du Châtelot, du Refrain et de la Goule sont soumis a un réglement d’eau commun datant de 1969. Tout le monde s’accorde à dire qu’il n’est plus adapté aux nouvelles exigences législatives et réglementaires suisses et françaises et il doit ëtre révisé d’ici 2014.
D’où les actions en cours pour tenter de trouver un compromis satisfaisant pour les fabricants d’électricité et les défenseurs du milieu aquatique. « Une année sous pression » précise Patrick Séac’hn directeur adjoint de la DREAL, l’administration française chargée de suivre ce dossier.
Si les électriciens font un effort supplémentaires pour diminuer l’impact des éclusées, ils vont perdre de l’argent. Et là, la situation est différente entre les deux pays. En Suisse, un sytème de compensation financière est possible mais pas en France. Edf ne manquera certainement pas de mettre en avant cette différence.
Une fois de plus, l’avenir d’une rivière, cette fois-ci une partie du Doubs, concrétise l’enjeu de société : comment concilier environnement et économie.
Isabelle Brunnarius
A propos de la récente mortalité de poissons due à une éclusée, La DREAL et l’OFEN ont demandé des explications techniques aux exploitants des barrages.