Comme prévu, Suisses et Français se sont retrouvés à Délémont à l’initiative de nos compatriotes hélvétiques pour faire le point sur l’état de santé du Doubs. Une réunion organisée par Philippe receveur, ministre de la République et du canton du Jura. Les maires de Goumois, de Charmauvillers, des représentants de la société de pêche la Franco-Suisse et le sénateur Martial Bourquin se sont rendus à cette réunion.
Le canton du Jura devrait se doter prochainement d’une centrale de mesures en continue pour mieux analyser la qualité de l’eau dans le Doubs. Une méthode que les membres du collectif SOS Loue et rivières comtoises aimeraient voir utiliser pour la Loue. D’après les participants, il y a une vraie prise de conscience du canton du Jura pour améliorer la situation; une nouvelle réglementation plus contraignante est à l’étude pour notamment éloigner l’épandage et le traitement du bois de la proximité de la rivière.
Reste un important point de blocage : l’activité hydraulique sur le Doubs. Les administrations suisses concernées par l’industrie hydraulique ne participaient pas à cette réunion. Les lâchers d’eau trop intempestifs sont nuisibles au bon état des poissons mais c’est aussi une activité économique à préserver . D’autant plus, qu’avec l’abandon progressif du nucléaire, les Suisses vont certainement utiliser plus ce type d’énergie. Le projet de rendre étanche le lit de la rivière La Ronde pour mettre en place une station de turbinage à la Chaux-de-Fonds (canton de Neuchâtel) inquiètent les Français et le canton voisin du Jura.
15 Sep