À force de multiplier les initiatives dans l’éolien, l’éolien offshore, l’hydrolien, cela finirait bien par se voir. Si la Bretagne ne produit que 12 % de son électricité, elle n’est pas en reste pour innover, grâce à des gens passionnés, et têtus. Le journaliste Pierre-Henri Allain passe en revue les expériences originales qui mettent la Bretagne sur les rails de la reconversion énergétique. Continuer la lecture →
L’Arbre à vent s’insère dans l’environnement urbain
Le prototype d’arbre micro-éolien va être produit sur une première série. C’est ce qu’annonce la société bretonne Newind, lauréate du 1er Grand Concours de l’innovation du CNAM en octobre dernier.
Une éolienne, quelques hydroliennes, des panneaux solaires et bien sûr une « smart grid » pour gérer tout ça: voilà ce qui pourrait remplacer les trois groupes électrogènes de l’île de Sein, et en faire une île 100% verte. Le projet ne séduit pourtant pas tout le monde, à commencer par EDF. Continuer la lecture →
Jérôme Michaud-Larivière et une « feuille » de l’Arbre à vent
Son prototype est planté au côté du radôme de Plomeur-Bodou. L’arbre à vent, conçu par Jérôme Michaud-Larivière et la start-up Newind, veut s’imposer comme une solution d’exploitation du « petit éolien » en ville. Son design reprend la forme d’un arbre, et ses feuilles sont autant de micro-éoliennes. Le tout est destiné à créer de l’électricité au plus près du consommateur, avec une intégration habile dans le paysage.
Ce dispositif, qui a intégré la Cité des Télécoms en avril dernier, n’a pas encore été testé par un laboratoire indépendant. Mais son concepteur l’estime rentable à partir de vents soufflant à 3,5 mètres/seconde en moyenne sur un an. De quoi pouvoir exploiter les courants d’airs, difficiles à capter, qui circulent dans nos villes. « En se rapprochant de l’usager, on n’a pas de perte en ligne« , a expliqué à l’AFP Jérôme Michaud-Larivière. « Combiné à d’autres moyens de production d’énergie comme le photovoltaïque, la géothermie, à une bonne isolation des bâtiments et une consommation « responsable » des usagers, « la solution est pertinente« , assure-t-il.
Et de rêver occuper les quais de Seine, les toits des immeubles ou, pour un particulier, s’équiper d’une feuille ou deux pour garnir son balcon. L' »arbre » complet coûte lui 29 500 euros.
Une solution qui laisse sceptique l’Ademe, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, pour laquelle le potentiel du petit éolien en ville reste « assez faible« .
Un prototype sera toutefois installé sur la place de la Concorde en 2015. Et Jérôme Michaud-Larivière veut aller plus loin. Il projette la conception d’un « arbre idéal », doté d’un tronc en bois et de feuilles en fibres naturelles. « Avec ses feuilles, il récupérerait l’énergie du vent, avec ses racines l’énergie géothermique et avec son écorce » – couverte de cellules de Grätzel photosensibles – « l’énergie des photons » de la lumière.