La fusion des régions n’ayant jamais été d’actualité, le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne presque enterré, la métropolisation va désormais être l’échelle de la concurrence de la coopération entre nos territoires. Nantes et Rennes ont toutes deux été récemment labellisées French Tech. Brest devra l’être lors de la prochaine fournée faute de quoi l’innovation finistérienne, stratégique sur les énergies marines, risquerait le décrochage. Trois métropoles, et l’une d’elles, Nantes, classée troisième Smart-City française derrière Lyon, très volontaire en la matière, et Lille, par le cabinet M2Ocity. 200 projets ont été passés au peigne fin, pour en retenir 50 qui sont autant de « source d’inspiration pour imaginer la ville de demain« . Celui de la restructuration de l’Île de Nantes, « formidable terrain de jeu » pour l’innovation, fait partie du trio de tête, avec ses éco-quartiers, son coffre-fort électronique pour préserver les documents d’identités des SDF, les données ouvertes et les applis développées par des start-up nantaises, et une politique de modes et d’outils collaboratifs. L’hebdomadaire La Tribune est allé un peu plus loin en interrogeant Johanna Rolland, maire de Nantes et Présidente de Nantes-Metropole qui en a fait l’enjeu de son mandat. « Pour moi, c’est la mise en oeuvre de nouveaux modèles urbains pour faciliter la vie des habitants, et où l’interconnexion sert le lien social », peut-on lire dans La Tribune. Voilà donc la capitale des Ducs de Bretagne en pôle position dans l’Ouest, ce qui ne doit pas faire oublier les efforts de Brest dans le domaine de l’économie contributive, à l’initiative de Michel Briand. Ou de Rennes et son projet open-source LoRa Fabian, dont j’aurai l’occasion de parler sous peu. A suivre, donc
29 Nov