Des plus en plus, les projets développés lors des cursus technologiques au lycée se rapprochent des canons de l’innovation qui sont dans l’air du temps. Illustration avec les Echos de l’innovation, où projets étaient présentés par des lycéens, conscients des enjeux de demain.
Pour la seconde année consécutive, j’ai animé les Echos de l’Innovation organisés par l’Espace des Sciences et la Délégation académique à l’éducation artistique et à l’action culturelle. Je le fais car nous sommes trop peu en prise avec ce qui se fait sur nos territoires concernant les enjeux d’innovation, et c’est une manière de « rester au contact ».
L’éducation et l’enseignement en sont évidemment les fondements, et de ce point de vue, ce que l’on peut voir aux Echos de l’Innovation rassure. On y trouve des prototypes qui certes sont embryonnaires – cela reste quelques heures qui y sont consacrés chaque semaine – mais qui à chaque fois on vu juste dans les besoins et les usages.
Ainsi on a pu voir des projets concernant l’aide à la personne, comme une veste qui détecte une anomalie et prévient les secours, ou une ceinture qui détecte les obstacles pour faciliter le déplacement des personnes malvoyantes. Pour ce dernier cas, c’est une camarade de classe souffrant de ce handicap qui avait fait l’objet d’un entretien préalable à la définition du projet. Bien vu.
Les aspects environnementaux ont également tenu une place non-négligeable dans les projets, comme une « chasse d’eau sans eaux », qui est un distributeur de copeaux pour toilettes sèches. Amis bénévoles dans les festivals, priez pour que cela arrive !
La robotique était également présente, avec plusieurs projets qui seront au concours Robofesta organisé à Lorient. Présent comme grand témoin avec Martial Gabillard (directeur de Véolia Bretagne et partenaire de l’Espace des Sciences), Cortney Knorr nous a fait part de son expérience comme champion de France de robotique. Et oui, cela existe.
« Ne vous laissez jamais vous dire que vous êtes trop jeunes pour innover » a-t-il répété plusieurs fois, « car on ne pourra jamais vous reprocher d’avoir essayé ».