11 Mai

Facetts, la messagerie qui n’en veut pas à vos données

facett mode emploi

Comment discuter tranquille, à l’abri des grandes oreilles des réseaux sociaux, et en révélant que ce que l’on veut bien révéler? Facetts, une appli  lancée à Rennes par deux jeunes ingénieurs, fait de vous un être social aux multiples visages.

Facetts offre une messagerie qui ne demandera pas votre profil Facebook, ni votre numéro de téléphone  pour échanger des SMS.

L’appli vous permet de créer un, mais surtout plusieurs profils, qui vous permettront de filtrer les informations par centre d’intérêts (perso, pro, jeux vidéo, voile), et en fonction du degré d’intimité que vous voulez conserver.

La messagerie permet ensuite d’échanger images, Gifs, vidéos – du classique ludique et bien fait – mais aussi de faire du live vidéo et… de jouer à shi-fu-mi avec vos contacts.

« Il y a beaucoup d’opportunités de se connecter aujourd’hui » explique Fredronic Valère, l’un des deux fondateurs, « et souvent on laisse un mail ou un numéro de téléphone, qui donne accès à beaucoup de réseaux sociaux, à des images personnes, etc ».

Avec Facetts explique-t-il, « je suis le fondateur de Facetts au travail, le père de Faustine à l’école, et j’utilise mon pseudo de gamer au Stunfest ». Facett sera donc logiquement partenaire de ce festival du jeu vidéo indépendant, qui se tiendra du 20 au 22 mai à Rennes.

Car la messagerie se veut être celle du premier contact, « lorsque l’on veut se parler, sans forcément devenir amis et tout dévoiler » explique Fredonic Valère. Utile, lorsque les échanges rapides et spontanés se multiplient à la faveur d’une économie du partage en pleine extension: échanges d’objets, de services, co-voiturage…

L’équipe de Facetts a débuté dans une pépinière d’association à Rennes, avant d’intégrer la pépinière de la French tech au Mabilais, son immeuble totem. Le projet est dans une phase de beta-test, fort de plusieurs milliers de comptes actifs qui utilisent régulièrement la messagerie, avant d’entamer une campagne d’acquisition de nouveaux utilisateurs, « plutôt par viralité, que par la publicité » explique Fredonic Valère.

Une fonction « radar », qui n’utilise pas le GPS mais une fonction bluetooth low energy, permettra de trouver des utilisateurs en fonction de l’endroit où l’on se trouve, mais également de se voir proposer, s’il l’on en a exprimé le souhait, des offres commerciales issues de comptes officiels. Une des facettes d’un business model qui s’inspire beaucoup de ce qui se fait en Asie.

 

Le mode d’emploi

facett mode emploi