On n’est jamais mieux servi que par soi-même. Participant au boom de l’investissement participatif dans les entreprises, la plate-forme Rennaise We Do Good a besoin de se développer. Elle a réalisée sa deuxième levée de fond, 67 000 €, « à domicile », et prévit d’accompagner 50 projets en 2016.
We Do Good revendique deux choses, au moins. Etre la première start-up de française de financement participatif via les royalties, et promouvoir des projets à « impact positif ».
Le système des royalties est une alternative aux prêts ou à la prise de capital. L’entreprise verse chaque mois un pourcentage son chiffre d’affaire à ses investisseurs, plutôt que de diluer son capital ou rembourser une somme fixe.
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Une alternative qui, selon We Do Goog, a non seulement l’avantage de ne pas diluer le capital de l’entreprise, mais encore évite les sorties de capital conflictuelles.
Côté investisseur, il y a l’opportunité de doubler sa mise en trois ans en cas de succès et de croissance du chiffre d’affaire, de se rembourser en cas de poursuite de l’activité… ou de tout perdre en cas de défaillance.
Le fait de passer par une plateforme d’investissement participatif, en plein développement depuis la création du statut du conseiller en investissements participatifs en 2014, permet d’investir dans des projets ayant été analysés par l’équipe de la start-up, puis soumis aux votes de la communauté d’investisseurs.
Pendant cette levée de fonds, WE DO GOOD a obtenu l’agrément du Pôle de compétitivité mondial Finance Innovation, a été lauréat du concours La Fabrique Aviva et finaliste du Global Fintech Challenge, un concours international qui récompense les start-up qui innovent dans le domaine de la finance.