Le smartphone, la TV de demain
C’est un document de l’INA sous l’influence de René Barjavel. Y est décrite la télévision de demain, grâce à l’intuition de l’auteur de science-fiction : elle tient dans la main et capte l’attention de tous, des personnages surgiront en 3D, et la matière fera écran. Du délire ? Ben non.
La pépite est à découvrir sur Ina.fr, dont la nouvelle politique d’offre éditoriale SVOD est alléchante.
Grâce à la complicité de René Barjavel, les téléspectateurs de l’unique chaîne se sont réveillés le 1er janvier 1947 avec une télévision du futur. Le réalisateur JK Raymond, à force d’images loufoques et de mises en scène, dévoile les applications du petit écran, « en passe de supplanter la TSF ».
On y découvrira qu’à l’époque, les plus intuitifs ont décrit l’usage… du smartphone.
68 ans après ce film intitulé « l’œil de demain », en 2015, la consommation de vidéo à la demande devrait dépasser la télévision, en nombre de sessions.
Cette courbe de la demande de vidéo en ligne a été accompagnée par celle de l’usage du mobile, 42% de ces vidéos étant effectivement regardée sur un appareil mobile.
Smartphones et tablettes sont bien notre premier téléviseur, et accessoirement, au salon, notre second écran.
Dans les rues, en voiture, tous ces écrans détournent l’attention de ces voyageurs de demain. L’économie de l’attention n’y est pas encore envisagée, mais l’inattention, elle, est le fléau redouté.
On peut y entendre que « les ministres ne seront plus choisis pour leur valeur mais pour la qualité de leur sourire et le velouté de leur regard ».
Et lorsqu’une femme dit à son mari, dans le lit conjugal, « Cyprien, je t’interdis de caresser les images », on fait référence à de la réalité augmentée ou des apparitions d’objets (du désir) en 3D.
La routine, pour le Cyprien du XXIème siècle
