08 Mai

Le week-end du 16 mai, l’habitat partagé ouvre ses portes

L'immeuble de l'association Ekoumène

L’immeuble de l’association Ekoumène

Les projets fleurissement un peu partout. L’habitat partagé, ou participatif,  permet de vivre ensemble mais chacun chez soi. Souvent, c’est aussi un idéal de développement durable qui  sous-tend ces initiatives. Du 14 au 17 mai, les habitats partagés ouvrent leurs portes. L’occasion de découvrir, par exemple, le projet brestois Ekoumène.

Vous vous posez des questions sur l’habitat participatif ? pas étonnant. la formule séduit de plus en plus, même si ce n’est pas facile de franchir le pas. Il faut trouver les bonnes personnes avec qui monter son projet, et se poser les bonnes questions. car partager des parties communes, une chambre d’ami, un bureau, une salle de jeu, tout en restant chez soi, cela suppose une architecture adaptée. Dans la plupart des projets, une logique de développement durable est également à l’ouvre. Là encore, il faut que toutes les familles soient en phase.

Les Portes Ouvertes sont une occasion unique de découvrir l’Habitat Participatif.


Du 14 au 17 mai, partout en France, des habitants ouvriront leurs portes pour présenter leur projet et partager leur(s) expérience(s). Chaque lieu de vie présente des caractéristiques bien différentes selon les aspirations du groupe d’habitants qui l’a conçu. Il en existe des petits et des grands, en milieu urbain ou en milieu rural. « La plupart d’entre eux favorisent la dimension intergénérationnelle, d’autres encouragent les activités professionnelles ou associatives, d’autres visent la mixité sociale » peut-on lire sur le site habitatparticipatif.net.

 

Plusieurs points de rencontres et visites guidées sont prévues en Bretagne, une trentaine en tout sur le territoire. A Rennes, on pourra découvrir notamment le projet porté par un promoteur, Aiguillon. A Brest, le projet Ekoumène est lui sorti de terre, mais il reste encore des travaux à faire. L’immeuble est construit en bois par des artisans locaux, memebres de l’association. Passif, il consomme 17KW au mètre carré. Et, par dessus tout, les statuts de l’association garantissent un projet non-spéculatif.

Les week-end prolongés sont l’occasion d’avancer dans ce qu’il reste à faire. Voir le reportage de Chloé Tempéreau et Gilbert Quéffélec.