01 Mar

Départementales 2015 : les femmes, le nouveau sexe fort !

Avec le redécoupage des cantons et la mise en place d’un nouveau mode de scrutin, les hommes vont perdre beaucoup à l’occasion des prochaines élections départementales. La réforme territoriale a en effet introduit la parité de manière forcée en obligeant la constitution de binômes formés de candidats des deux sexes. Forcément, et surtout parmi les élus masculins, personne ne vous dira que c’est une mauvaise chose. Mais ils doivent bien ronger leur frein, tout de même, nos élus…

A l’issue des prochaines élections départementales (ex cantonales), l’égalité entre les sexes sera de mise au sein des nouvelles assemblées. Et c’est le moins que l’on puisse dire, les femmes vont (enfin) pouvoir donner de la voix ! Rendez-vous compte, elles n’étaient que trois parmi vingt-sept élus dans le Cantal ! Le 29 mars au soir, elles seront quinze, pour autant d’hommes ! L’infographie ci-dessous montre bien à quel point la gestion des départements est depuis longtemps une affaire masculine. Le Puy-de-Dôme faisait un peu mieux que ses voisins, les dames représentant un peu moins d’un tiers des conseillers généraux, mais on n’était loin du compte malgré tout.

La sous représentation féminine était d’autant plus flagrante que le recensement de la population fait état de plus de dames que de messieurs. L’écart est certes faible dans les quatre départements auvergnats mais il est toujours à l’avantage du sexe dit « faible ». Un sexe « faible » qui verra son pouvoir renforcer fin mars au détriment du sexe « fort », sérieusement affaibli dans cette affaire.

 

28 Fév

Départementales 2015 : La Voix est Libre spéciale Cantal – samedi 28 à 11h – en DIRECT ici

La campagne des élections départementales 2015 est lancée sur France 3 Auvergne !
Cette semaine, La Voix Est Libre vous propose un débat sur les élections départementales dans le Cantal autour de trois grands thèmes : le désenclavement du territoire, le chantier de l’éducation et l’attractivité du Cantal.

L’émission sera présentée par Yannick Kusy et animée par Patricia Olivieri, rédactrice en chef de l’Union du Cantal. Ils recevront quatre invités :

  •  Bernard Delcros (sans étiquette)
  •  Vincent Descoeur (UMP)
  •  Florence Marty (PS)
  •  Sébastien Prat (PCF)

Des reportages rythmeront cette émission. La Voix est Libre, c’est samedi 28 février à 11h00 sur France 3 Auvergne.

24 Fév

Départementales 2015 : les enjeux dans le Puy-de-Dôme

Quel visage aura le prochain conseil départemental du Puy-de-Dôme ? La Droite peut-elle faire tomber la Gauche dans un département qui ne lui a confié sa gestion qu’à une seule reprise, entre 1994 et 1998 ? Rien n’est moins sûr.

Le 22 mars, trente-neuf conseillers généraux sortants sur les soixante-et-un retourneront devant les électeurs. Toutefois, tous ne sont pas certains de retrouver un siège au sein du futur conseil départemental, comme il conviendra de l’appeler à l’issue du scrutin.

En effet, avec la réduction de près de moitié du nombre de cantons (61 avant la réforme territoriale, 31 après), de nombreux élus actuels sont opposés sur un même territoire. Ainsi, il est acquis que dix conseillers sortants, au moins, repartiront bredouilles à l’issue des deux tours de l’élection.

La gauche se déchire sur les Monts du Livradois

Sur le seul canton des « Monts du Livradois », ce sont trois conseillers généraux sortants qui sont en lice. Il s’agit de Jean-Luc Coupat, de Dominique Giron et d’Yves Fournet-Fayard. Les deux premiers forment un binôme Union de la Gauche quand le troisième porte l’étiquette Divers-Gauche. Ici, la Gauche est très représentée puisque le Front de Gauche cherchera aussi à tirer son épingle du jeu en présentant un duo composé de Ghislaine Dubien et d’Eric Dubourgnoux (conseiller régional d’Auvergne et suppléant du député communiste André Chassaigne).

Dans le canton du Sancy, ce sont deux figures importantes du paysage politique puydômois qui vont en découdre. Les deux conseillers généraux sortants Lionel Gay (PS) et Christophe Serre (président de l’UMP 63) se livreront un duel auquel le Front National assistera comme simple figurant. Vice-président de l’assemblée départementale, Lionel Gay semble tenir la corde dans un canton dont le redécoupage lui est plutôt favorable.

Du rouge et du vert, ensemble

Afin de présenter « une alternative crédible à gauche« , Europe Ecologie-Les Verts et le Front de Gauche (sans la Gauche Unitaire) ont décidé d’unir leur force sur certains cantons, de présenter des binômes d’un seul camps dans d’autres tout en respectant, dans ce cas-là, un pacte de non-agression. Cette union inédite, conséquence de l’appel des « chantiers d’espoir » lancé le 22 janvier, aboutit sur la présence d’au moins une des deux couleurs sur trente cantons. Ainsi, comme le rapporte La Montagne, les Verts seront présents sur douze cantons dont cinq de manière autonome. Cette alliance qui veut « faire émerger une alternative à gauche porteuse d’une politique, citoyenne, féministe, écologiste et solidaire » n’est pas du goût de tous les écologistes. Ainsi, dans un papier écrit le 9 février, Jean-Paul Besset, ancien eurodéputé EELV sur la circonscription Auvergne-Centre-Limousin, estime que « l’alliance du Parti écologiste (EELV) avec l’Extrême Gauche (Front de Gauche) est suicidaire…« 

La droite se rassemble (mieux qu’aux Municipales…)

Incapables de s’entendre pour soutenir un candidat commun lors des dernières élections municipales à Clermont-Ferrand, l’UMP et les forces du Centre ont, cette fois-ci, remisé leurs différences au placard et constitué de nombreux binômes bicolores. Est-ce pour mieux contrer la Gauche et lui ravir le département ? Ou alors pour amorcer une longue bataille en rangs serrés qui doit déboucher sur la prise de Clermont-Ferrand en 2020 ? L’avenir le dira. Si la Droite venait à prendre ce département, Brice Hortefeux a implicitement désigné Jean-Marc Boyer, chef de file de l’Union des Républicains au Conseil Général du Puy-de-Dôme, comme le futur président en cas de victoire le 29 mars.

Les réactions après le décès d’Yves Carroy, conseiller régional d’Auvergne (Parti de Gauche)

C’est dimanche dans la soirée que s’est éteint le Thiernois Yves Carroy à l’âge de 62 ans. Il a succombé « après un long combat contre la maladie« , comme l’écrit René Souchon dans un communiqué transmis aux rédactions. Le président du Conseil Régional d’Auvergne rend hommage à « un élu passionné, et un militant très actif au service des valeurs de progrès, de solidarité et de la justice sociale« .

Conseiller régional, Yves Carroy était également un des membres fondateurs du Parti de Gauche. En 2008, il avait quitté le Parti Socialiste et rejoint Jean-Luc Mélenchon pour mieux lutter contre la social-démocratie. « Le Parti Socialiste n’est plus une réponse« , disait-il alors devant la caméra de France 3 Auvergne, « il est d’autant moins une réponse lorsqu’on voit la gravité de la crise du capitalisme« . Alexis Corbière, le secrétaire national du PG, a salué sur Twitter un « militant inlassable pour l’écosocialisme« .

16 Fév

Pour Brice Hortefeux, la politique menée par le PS « fait monter le Front national »

Le Parti socialiste est « largement responsable de la montée » du Front national, ont affirmé l’ancien ministre Brice Hortefeux et la porte-parole de l’UMP Isabelle Le Callennec, lundi 16 février lors du point de presse hebdomadaire du parti à Paris.

Interrogé sur un sondage TNS Sofres selon lequel 43% des sympathisants UMP sont favorables à un « accord électoral national » entre leur parti et le FN pour les départementales et régionales de 2015, Brice Hortefeux a répliqué : « Il y a une réalité incontournable. La politique menée par le Parti socialiste conduit au désastre », « fait monter le Front national et le Front national, ça fait gagner la gauche ».

« C’est donc entre eux et nous, on n’est pas pour le entre eux », a affirmé le député européen et conseiller politique du président de l’UMP Nicolas Sarkozy, ajoutant que les socialistes avaient « passé un accord quasi-officiel pour faire élire Marion Maréchal-Le Pen dans le Vaucluse » et que « 40% des électeurs socialistes dans l’Oise avaient voté pour le Front national ». « Notre devoir est bien sûr d’être présent sur les sujets régaliens – sécurité, justice, immigration – en étant clairement à l’offensive. Il n’y a aucun terrain que l’on doit abandonner à qui que ce soit », a-t-il martelé.

Si des élus UMP faisaient alliance avec le FN, seraient-ils exclus du parti ?

« Cela a été dit et répété, je le confirme », a répondu Brice Hortefeux. « Nos candidats savent très bien qui sont nos adversaires, très clairement identifiés à gauche, et également le FN », dont les propositions en matière économique et sociale sont « complètement folles », a renchéri Isabelle Le Callennec.

« Nos candidats savent très bien où frapper et où argumenter pour dire que l’UMP et le FN, ce n’est pas la même chose, ce n’est pas la même histoire, pas les mêmes valeurs, pas les mêmes solutions aux problèmes des Français. Par contre, l’UMP parle à tous », a-t-elle ajouté, signifiant que son parti s’adressait également aux électeurs du FN.

Selon elle aussi, « c’est bien le PS qui est aujourd’hui largement aujourd’hui responsable de la montée du FN. On ne le dira pas assez. Mais on continuera à dire qu’en étant dans le déni de certaines réalités, en continuant à n’avoir aucun résultat probant, notamment dans la lutte contre le chômage, en continuant à abandonner des territoires entiers dans notre pays, la faute, elle est chez eux ».

Source : AFP

 

10 Fév

Lagarde : « Il y aura une liste UDI qui sera proposée aux électeurs de Rhône-Alpes-Auvergne »

Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI (crédit photo : AFP PHOTO/BERTRAND GUAY)

Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI (crédit photo : AFP PHOTO/BERTRAND GUAY)

Le président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde, a confirmé mardi matin qu’une liste UDI serait bien présente au premier tour des élections régionales en décembre prochain en Rhône-Alpes-Auvergne. Le parti centriste avait prévenu qu’une investiture de Laurent Wauquiez comme tête de liste par l’UMP compliquerait fortement la relation entre les deux formations en vue d’une union. « Laurent Wauquiez a, depuis quelques années, droitisé de façon extrême son discours et ses propositions » a-t-il expliqué sur Sud Radio.

Laurent Wauquiez a, depuis quelques années, droitisé de façon extrême son discours et ses propositions.

Entre deux lignes politiques « clairement différentes« , Jean-Christophe Lagarde avait fait son choix : « J‘avais prévenu Nicolas Sarkozy que si Michel Barnier était candidat, c’était une ligne politique à laquelle nous pouvions participer« . La menace devrait donc être mise à exécution et « il y aura une liste UDI qui sera proposée aux électeurs de Rhône-Alpes et de l’Auvergne qui ont bien besoin d’autre chose qu’un discours d’enfermement » a déclaré le président de l’Union des Démocrates et Indépendants.

29 Jan

Régionales 2015 : Michel Barnier appelle à l’union de la droite après un sondage Ifop/Le Progrès

AFP PHOTO GEORGES GOBET

AFP PHOTO GEORGES GOBET

A plus de 10 mois des élections régionales, le quotidien Le Progrès publie ce jeudi un sondage Ifop mené auprès d’un échantillon de 1008 personnes représentatif de la population des régions Rhône-Alpes et Auvergne âgée de 18 ans et plus. Les résultats de cette enquête montrent que les intentions de vote au 1er tour se portent majoritairement sur une liste d’union UMP-UDI (30%) et une liste Front national (23%). Les listes PS-PRG et EELV-Parti de Gauche font jeu égal, obtenant chacune les faveurs de 17% des sondés.

Autre enseignement de ce sondage : les sympathisants de l’UMP et l’UDI sont presque aussi nombreux à soutenir Laurent Wauquiez (52%) que Michel Barnier (48%) pour conduire une liste de droite en décembre 2015.

Enfin, il apparaît que l’UMP Michel Barnier bénéficie d’une meilleure image auprès des sondés : 56% ont une assez bonne ou très bonne opinion du challenger de Laurent Wauquiez, qui recueille quant à lui 49% d’opinion favorable. L’UDI Louis Giscard d’Estaing est également crédité de 49% d’opinion favorable, devant le PS Jean-Jack Queyranne (44%) et le FN Bruno Gollnisch (19%).

Michel Barnier saisit la balle au bond

En compétition avec Laurent Wauquiez pour devenir le candidat de l’UMP, Michel Barnier a rapidement réagit à cette enquête : « Il faut l’union la plus large, dès avant le premier tour, de l’UMP, de l’UDI et du MODEM et, au delà, des acteurs de la société civile pour faire la différence », a-t-il déclaré dans un communiqué de presse. Et d’ajouter : « Je souhaite que l’UMP dont je suis l’un des militants, et son Président Nicolas Sarkozy fassent le choix de l’union et me disent s’ils me font confiance pour l’animer. »

21 Jan

La députée socialiste du Puy-de-Dôme Christine Pirès-Beaune missionnée par Manuel Valls

Crédit Photo: AFP PHOTO/ FRANCOIS GUILLOT

Crédit Photo: AFP PHOTO/ FRANCOIS GUILLOT

Christine Pirès-Beaune a été chargée par le Premier Ministre de se pencher sur les finances locales et plus particulièrement une réforme de la dotation globale de fonctionnement. La DGF est une des principales recettes des collectivités territoriales.

La députée socialiste du Puy-de-Dôme formera avec Jean Germain, sénateur PS d’Indre-et-Loire, un binôme dont la mission est de proposer des pistes de travail pour réduire l’écart entre les dotations des grandes villes et des petites communes, souhait exprimé par Manuel Valls devant le congrès des maires en novembre dernier.

« Cette réforme devra permettre de rendre les dotations de l’Etat aux collectivités plus lisibles et plus justes« , peut-on lire dans le communiqué émis par Matignon. Cette dotation annuelle de l’Etat avoisine les 50 milliards d’euros. Certains, comme Christian Eckert, la considère « injuste » et « illisible et complètement déresponsabilisante« . « Il n’est pas normal que dans les Hauts-de-Seine, il y ait des communes qui reçoivent par habitant des produits doubles ou triples de (ceux de) la Creuse« , estime le secrétaire d’Etat au Budget.

Un rapport d’étape sera remis fin février par les deux parlementaires. Le rapport définitif est attendu pour la fin juin.

16 Jan

Régionales : René Souchon répond aux critiques de Laurent Wauquiez

Au lendemain de l’annonce de la candidature de Laurent Wauquiez aux prochaines élections régionales, l’actuel président de la région Auvergne a vivement réagit aux critiques du sénateur-maire du Puy-en-Velay. Dans un communiqué de presse intitulé « A droite, rien de nouveau » diffusé vendredi, René Souchon dénonce « l’outrance mensongère » des propos tenus par le numéro 3 de l’UMP, notamment concernant les coûts liés à la construction du nouvel Hôtel de Région.

Un partout, balle au centre. La campagne des élections régionales (dont le scrutin est prévu en décembre 2015) s’annonce mouvementée !

 

Le communiqué de presse de René Souchon

C’est dans un contexte national particulièrement troublé, après les évènements dramatiques survenus la semaine dernière, que le Secrétaire général de l’UMP a souhaité annoncer sa candidature aux élections régionales de décembre prochain.

Si le temps de la campagne n’est pas venu, il est cependant impensable de ne pas réagir compte tenu des nombreuses approximations et contre-vérités affirmées par ce dernier. Le candidat UMP a choisi d’utiliser le registre de l’outrance mensongère, à renfort d’expressions du type « ils ont asphyxié la région », « ils ont laissé dériver la dépense », « on a fait exploser les impôts », « on a gaspillé l’argent ».

Il convient tout d’abord de rappeler que la collectivité régionale ne prélève plus d’impôts directs et ce depuis plusieurs années. On ne peut donc laisser dire que « les auvergnats payent les conséquences sur les feuilles d’impôts » à partir du moment où la région ne perçoit plus un centime, que ce soit sur les taxes d’habitation, les taxes foncières et alors que la taxe professionnelle a été supprimée.

La Région fait l’objet, depuis près de quatre ans, d’une notation financière effectuée par une agence indépendante (Standard & Poor’s) et qui vient de confirmer la note de « AAperspective
stable » pour la collectivité et ce en vertu d’anticipation et d’une gestion rigoureuse qui permet notamment de maintenir un haut niveau d’investissement.

On ne peut enfin laisser affirmer que l’hôtel de région se traduit par un coût au m² de 5 000 € pour un coût total de 80 millions d’€. La dépense finale de cet équipement nécessaire au service public régional sera, dès lors que le remboursement de la TVA sera intervenu, de 68 millions d’€ toutes dépenses confondues. Dès lors, le prix au m² ne sera que de 4 058 €. Si l’on isole le coût des travaux de construction, d’un montant de 49 millions d’€, le prix au m² est de 2 924 €. Il faut enfin rappeler au candidat UMP que ses propres amis politiques ont adopté le principe de construction de l’hôtel de région, tout comme les crédits nécessaires à la construction de cet équipement.

La Région Auvergne n’a enfin pas attendu Monsieur Wauquiez pour déployer le Haut Débit et le Très Haut Débit Internet sur la base d’un partenariat exemplaire avec l’ensemble des Départements de notre région. L’Auvergne est aujourd’hui une région pionnière en matière de numérique, elle est en cela plus à même d’affronter les futurs défis économiques.

Oui, la région Auvergne a fait plus pour ceux qui ont moins !

Cette devise, aujourd’hui usurpée par l’UMP, figurait dans l’engagement n°70 des 82 engagements issus des Assises Territoriales en janvier 2005. La Région n’a eu de cesse de décliner ce principe fondateur de son action en direction de tous les territoires.

Le débat démocratique et la nécessaire confrontation des idées qui doivent avoir lieu dans le cadre des futures élections pour la grande région Auvergne – Rhône-Alpes, qui fait actuellement l’objet d’une co-construction entre les deux présidents, mérite mieux que cette série d’approximations et de contre-vérités.

Départementales : le FN de l’Allier retire l’investiture d’une candidate condamnée pour escroquerie

C’est une mésaventure dont le Front national se serait bien passé, à deux mois des élections départementales… Le parti de Marine Le Pen a dû retirer en début de semaine l’investiture d’une candidate sur un canton de Montluçon.

Cette ex-auxiliaire de vie, âgée de 57 ans, a été condamnée en juillet 2014, en première instance, pour escroqueries et contrefaçons de chèques, au préjudice de personnes âgées. Le tribunal correctionnel de Montluçon l’a toutefois été relaxée des faits d’abus de faiblesse. Selon le quotidien régional La Montagne, elle a écopé d’une peine de huit mois de prison avec sursis et a été condamnée à verser 20.000 euros de dommages et intérêts. Ayant fait appel, cette personne reste présumée innocente.

La future ex candidate avait été présentée samedi 10 janvier aux militants locaux, à Montluçon, en présence du député européen Bruno Gollnish, réunis autour d’une galette des rois. Gageons que la fève a été difficile à avaler, malgré les dénégations du responsable Front national de la jeunesse dans le département.

Arnaud Couture a ainsi déclaré à l’AFP : « Ce n’est pas un coup dur pour le FN dans l’Allier. Le problème a été tué dans l’oeuf et nous avons deux candidates à sa place pour la remplacer. (…) Nous avons simplement pris les devants pour lui permettre de préparer sa défense tranquillement et éviter une surmédiatisation excessive de cette affaire ».

Ce « couac » n’est pas sans rappeler la révélation du passé criminel d’un conseiller municipal FN, en avril dernier, quelques jours après son élection à Clermont-Ferrand. Une information fracassante qui avait considérablement embarrassé le parti et mené à la démission de l’élu.

 

Sources : AFP, La Montagne, France 3 Auvergne