01 Oct

Laurent Wauquiez veut une police du rail en Auvergne-Rhône-Alpes

« Les agressions et outrages aux agents de la SNCF ont plus que triplé en sept ans et il y a eu en 2013 plus de 7 600 actes de délinquance dans (les) trains« , affirme Laurent Wauquiez, évoquant la situation sur le réseau ferroviaire en Rhône-Alpes. Dans une lettre qu’il a rendu publique mercredi, le candidat à la présidence de la région Auvergne-Rhône-Alpes va demander au Premier Ministre la création d’une police du rail sur ce territoire.

Si l’opposant direct au député-maire Les Républicains du Puy-en-Velay, le socialiste Jean-Jack Queyranne, conteste fermement ces chiffres sur l’insécurité, Laurent Wauquiez assure les tenir de source officielle. « J’accuse M. Queyranne de minimiser gravement l’insécurité dans les TER et d’immobilisme, car il n’a rien fait depuis cinq ans« , a-t-il également déclaré à l’AFP.

La tête de liste LT-MoDem-UDI avait avancé ces chiffres fin août mais la SNCF ne les a pas confirmé. M. Wauquiez trouvait alors « inacceptable que la région Île-de-France possède une force policière dédiée sur son réseau, et pas notre région« . Le réseau ferroviaire en Île-de-France possède sa propre police et monopolise environs 60% des agents de la SUGE (la police ferroviaire de la SNCF) qui en compte 2 800. En revanche, elle n’en déploie que 300 sur le réseau Auvergne-Rhône-Alpes, le deuxième plus important de France.

30 Sep

EELV : pour Danielle Auroi, Barbara Pompili fait « un caprice d’enfant gâté de la politique »

Danielle Auroi, députée EELV du Puy-de-Dôme (Crédit photo : MaxPPP)

Danielle Auroi, députée EELV du Puy-de-Dôme (Crédit photo : MaxPPP)

Après Jean-Vincent Placé et François de Rugy, c’est au tour de Barbara Pompili, députée Europe Ecologie-Les Verts de la Somme, d’annoncer son départ du parti. « J’ai décidé de reprendre ma liberté« , a-t-elle déclaré au journal Le Monde, mercredi, dénonçant une « stratégie de division de la gauche » qui « risque de nous orienter vers une victoire du Front national« , alors que les militants EELV ont refusé toute alliance avec le PS pour les régionales en Nord-Pas-de-Calais/Picardie.

Jean-Vincent Placé, Barbara Pompili et François de Rugy (AFP PHOTO / THOMAS SAMSON / BERTRAND GUAY / MEHDI FEDOUACH)

Jean-Vincent Placé, Barbara Pompili et François de Rugy (AFP PHOTO / THOMAS SAMSON / BERTRAND GUAY / MEHDI FEDOUACH)

Interrogée par l’AFP sur cette nouvelle démission au sein du parti écologiste, la députée du Puy-de-Dôme, Danielle Auroi, voit dans cette manœuvre de la « malhonnêteté » et un « caprice d’enfant gâté de la politique« . « Nous devions nous revoir jeudi pour finaliser le nouveau fonctionnement du groupe. Nous avons annulé au vu de l’incohérence et de la malhonnêteté de Barbara Pompili« , a déclaré l’élue puydômoise.

Pour la présidente écologiste de la commission des Affaires européennes à l’Assemblée Nationale, les trois démissionnaires sont « dans la tactique politicienne » et sont « des enfants de la politique qui ont commencé comme collaborateurs parlementaires et n’ont jamais connu la réalité sociale« .

Brice Hortefeux pense que Nadine Morano « n’a voulu blesser personne »

Brice Hortefeux souhaite que Nadine Morano dise « qu’elle n’a voulu blesser personne« . Invité de l’émission de Laurence Ferrari dans « Tirs Croisés » sur iTélé mardi soir, l’eurodéputé et conseiller régional d’Auvergne (Les Républicains) a réagi aux propos tenus par la députée européenne de Lorraine dans l’émission « On n’est pas couché » diffusée sur France 2, samedi soir. « Nous sommes un pays judéo-chrétien, de race blanche« , a dit la tête de liste LR pour les prochaines élections régionales en Meurthe-et-Moselle.

« Chacun connait la personnalité forte de Nadine Morano« , a tenté d’apaiser Brice Hortefeux, « elle a ses mots, elle a son tempérament, elle a son histoire. Je suis convaincu qu’elle n’a voulu blesser personne. Le mieux serait qu’elle le dise elle-même« . Justement, d’après BFMTV, l’ancien Ministre de l’Intérieur aurait été lui-même chargé par son parti de ramener Nadine Morano dans le droit chemin. Ce qu’elle aurait refusé.

Invité de Thomas Sotto sur Europe 1, mercredi, Nadine Morano a maintenu ses propos.

29 Sep

André Chassaigne : « Macron se comporte comme un cabot »

André Chassaigne est en pleine forme ! Mardi matin, à l’occasion de son traditionnel point presse hebdomadaire, la figure de proue du Front de Gauche à l’Assemblée Nationale n’a pas été tendre avec ses « alliés » socialistes.

Macron quand il est arrivé, il me donnait un peu l’impression d’un Saint-Bernard (…). Il se révèle comme étant le chien de garde d’un libéralisme exacerbé et se comporte en cabot qui va mordre les mollets de tout ce qui peut être considéré comme progressiste.

Le député communiste du Puy-de-Dôme a invité le Parti Socialiste « à faire le ménage avant de vouloir donner des leçons« . Dans sa ligne de mire, le ministre de l’économie, Emmanuel Macron, qui a affirmé dimanche : « le libéralisme est une valeur de gauche« . André Chassaigne a, visiblement, guère apprécié cette dernière sortie. « Macron quand il est arrivé, il me donnait un peu l’impression d’un Saint-Bernard qui vient pour sauver l’économie française« , a lancé l’élu auvergnat à la presse, « tout propre sur lui, il tenait aussi un peu du lévrier dans sa façon d’être. Il se révèle comme étant le chien de garde d’un libéralisme exacerbé et se comporte en cabot qui va mordre les mollets de tout ce qui peut être considéré comme progressiste« .

Que le PS commence à faire le ménage avant de vouloir donner des leçons.

Face à ce qu’il nomme des « macronites » quotidiennes, André Chassaigne s’étonne de l’idée socialiste qui consiste à faire un référendum sur l’unité de la Gauche et considère qu’aller main dans la main aux élections régionales avec une « même base programmatique que le PS » serait « de facto une acceptation de la politique gouvernementale« . « Ils peuvent faire tout le cinéma, la comedia dell’arte qu’ils veulent avec le référendum, tout ça c’est du pipeau », a-t-il insisté.

16 Sep

Régionales 2015 : Carole Montillet en piste avec Laurent Wauquiez

Carole Montillet, à côté de Laurent Wauquiez ( Les Républicains) lors de la conférence de presse du 16 septembre 2015 (Photo : AFP PHOTO/PHILIPPE DESMAZES)

Carole Montillet, à côté de Laurent Wauquiez ( Les Républicains) lors de la conférence de presse du 16 septembre 2015 (Photo : AFP PHOTO/PHILIPPE DESMAZES)

Pour remporter son match en deux rounds (les 6 et 13 décembre prochains) contre le socialiste Jean-Jack Queyranne, Laurent Wauquiez (Les Républicains) s’est adjoint les services d’une championne olympique de ski. Pour monter sur le trône régional regroupant l’Auvergne et Rhône-Alpes, le député-maire du Puy-en-Velay a fait appel à une spécialiste de la descente, Carole Montillet.

Médaillée d’or de la discipline aux JO de Salt Lake City en 2002, la skieuse française se présente aux élections régionales sur la liste Républicains-Modem-UDI dans le département de l’Isère d’où elle est originaire.

« Les gens qui me connaissent un peu vont être surpris« , a-t-elle déclaré mercredi lors de la présentation à la presse de 36 de ses co-listiers par Laurent Wauquiez, à Lyon. Si elle reconnait arriver « les bagages vides« , l’ex-sportive de haut niveau avance son « bon sens » et sa « ténacité » comme atouts.

Carole Montillet, au-delà de sa carrière sur les pentes enneigées, n’est pas une inconnue en Auvergne. Depuis 2011, elle est la marraine de la station de ski du Lioran dans le Cantal.

 

11 Sep

André Chassaigne pas à la fête (de l’Huma)

André Chassaigne (Crédit photo : MaxPPP)

André Chassaigne (Crédit photo : MaxPPP)

C’est « la rage au cœur » qu’André Chassaigne a annoncé, jeudi, qu’il serait absent de la Fête de l’Huma qui débute vendredi à La Courneuve. Le député communiste du Puy-de-Dôme est cloué au lit en raison d’une lombalgie aiguë.

La solide bête auvergnate que je suis, pourtant héritière des scieurs de long du Livradois au dos d’acier, est clouée à la maison.

Sur son blog, « Dédé » a tenu à s’excuser pour ce faux bond de dernière minute auprès de ses amis des autres fédérations et de Facebook. On ne pourra donc pas croiser l’élu auvergnat sur le stand des 3 Bougnats mais il espère pouvoir se plier à cet « agréable passage obligé » qu’est la Fête de l’Huma l’année prochaine…si son dos le veut bien…

25 Juin

Jean-Pierre Brenas fait son entrée au Conseil Régional d’Auvergne

Le chef de l’opposition municipale à Clermont-Ferrand, Jean-Pierre Brenas (Les Républicains) va faire son entrée, prochainement, au Conseil Régional d’Auvergne. Il profite de la démission de Marie-Michelle Bayle.

Septième sur la liste présentée par la Droite dans le Puy-de-Dôme aux élections régionales de 2010, Jean-Pierre Brenas hérite donc, logiquement, du siège laissé vacant par l’avocate thiernoise.

Sur sa page Facebook, l’élu clermontois précise qu’il a reçu un courrier de René Souchon, mercredi, et qu’il intégrera « bien évidemment le groupe Union Pour l’Auvergne présidé par Daniel Dugléry« . 

Conseiller municipal à Clermont-Ferrand, conseiller communautaire et maintenant conseiller régional, Jean-Pierre Brenas est convoqué pour la prochaine session qui aura lieu les 29 et 30 juin. « Ce qui m’intéresse, c’est la complémentarité entre toutes ces institutions, notamment sur plan du développement économique« , explique-t-il.

Alors que se profile, à l’horizon de décembre, les élections régionales qui aboutiront à la fusion entre Auvergne et Rhône-Alpes, Jean-Pierre Brenas souhaite se mettre très vite au travail pour préparer cette échéance. « Il y a un vrai risque pour notre territoire« , conclut le Clermontois.

22 Juin

Limiter à 70 ans l’âge des candidats à une élection, ou comment renouveler massivement les parlementaires auvergnats

Dans un rapport remis lundi matin à Patrick Kanner, ministre de la ville de la jeunesse et des sports, le laboratoire d’idées France Stratégie suggère de plafonner à 70 ans l’âge d’un candidat aux élections. Si l’idée venait à être adoptée en 2017 (on en est loin), les parlementaires auvergnats seraient massivement poussés vers la sortie.

Intitulé « Reconnaître, valoriser, encourage l’engagement des jeunes« , le rapport avait été commandé en décembre dernier par le ministre. Il passe en revue tout un tas de domaine et présente plusieurs pistes pour donner à la jeunesse une place plus importante dans la société.

Ainsi, le chapitre 21 est consacré au rajeunissement des institutions démocratiques. On peut y lire une idée pour le moins détonante, qui risque de susciter un vif débat (avant de finir dans un carton ?) : plafonner à 70 ans l’âge des candidats aux élections, qu’elles soient parlementaires ou locales. On imagine déjà que l’idée sera diversement appréciée d’une tranche d’âge à l’autre alors que Patrick Kanner, dans le préambule de ce rapport de 77 pages, estime qu’une « nation qui n’a pas confiance en sa jeunesse est une nation qui n’a pas confiance en son avenir« .

Justement, l’avenir, quid de celui des parlementaires auvergnats si cette idée devenait un jour une loi ? Parmi les douze députés et huit* sénateurs auvergnats, la moitié ne serait pas éligible lors du prochain renouvellement de leurs assemblées respectives en 2017. Cinq députés et cinq sénateurs auvergnats auront passé le cap des 70 ans. Il s’agit des députés de l’Allier Guy Chambefort (PS) et Gérard Charasse (PRG), du député du Cantal Alain Marleix (Les Républicains), et des députés du Puy-de-Dôme Danielle Auroi (Europe Ecologie-Les Verts) et Odile Saugues (PS). Quant à Gérard Dériot (apparenté Les Républicains, Allier), Gérard Roche (UDI, Haute-Loire), Michèle André (PS, Puy-de-Dôme) et Alain Néri (PS, Puy-de-Dôme), ils seraient amenés à quitter le Palais du Luxembourg au prochain renouvellement dans leur circonscription, idem pour Jacques Mézard, réélu en 2014 au Sénat, qui aura 70 ans à la fin de 2017.

Pour rajeunir nos assemblées parlementaires, le laboratoire d’idées France Stratégie a d’autres propositions comme celle qui fixe à trois le nombre maximum de mandats parlementaires ou exécutifs locaux successifs. Les rapporteurs mettent en avant que « selon le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, à la suite des élections législatives de 2012, 120 députés sur 577 étaient présents sur les bancs de l’Assemblée nationale depuis quinze ans, soit 4 mandats successifs, et 8 députés avaient accompli entre 8 et 11 mandats, ce qui signifie qu’ils étaient entrés à l’Assemblée entre 1978 et 1981« .

Ces cumulards dans le temps, on en trouve en Auvergne et il occupe depuis fort longtemps, pour certains, un siège au Palais Bourbon. Ainsi le Cantalien Alain Marleix, élu pour la première fois à l’Assemblée Nationale en 1993, assume actuellement un 5ème mandat (après avoir été député européen de 1984 à 1993. Gérard Charasse dans l’Allier, Jean-Paul Bacquet et Odile Saugues dans le Puy-de-Dôme, affichent déjà quatre mandats de député. Le communiste André Chassaigne bouclera son 3ème mandat à l’issue de cette XVIème législature. Chez les sénateurs, Gérard Dériot compte trois mandats, alors qu’Alain Néri, locataire du Palais du Luxembourg depuis 2011, venait d’enchaîner cinq mandats au Palais Bourbon.

Enfin, parmi les autres propositions listées pour favoriser l’émergence de la jeunesse dans le fonctionnement des instances démocratiques du pays, le rapport suggère également, en cas d’égalité des suffrages à une élection, de supprimer le privilège de l’âge et de le remplacer par une prime à la jeunesse.

*L’élection de l’UDI Pierre Jarlier au Sénat a été invalidé en juin 2015 après le rejet de ses comptes de campagne

27 Mai

Régionales 2015 : échec des négociations entre l’UDI et l’UMP en Auvergne-Rhône-Alpes ?

Selon nos confrères de France 3 Rhône-Alpes : les négociations entre l’UMP et l’UDI auraient échoué pour les élections régionales du mois de décembre prochain en Auvergne-Rhône-Alpes. Le parti centriste, associé au MoDem, présenterait donc une liste indépendante face à celle de l’UMP que doit conduire le député-maire du Puy-en-Velay Laurent Wauquiez. On ignore encore qui mènera cette future liste d’union centriste. Les responsables régionaux de l’UDI et du MoDem doivent tenir une conférence de presse commune jeudi soir (28 mai).

Un peu plus tôt dans la journée du 27 mai, Laurent Wauquiez rappelait qu’il avait « toujours tendu la main au centre ». « La priorité, c’est de construire l’alternance pour notre région », a également écrit la tête de liste UMP.

 

Contacté par téléphone, le président de l’UDI du Puy-de-Dôme, Hervé Prononce, n’a pas démenti la constitution d’une liste commune UDI/MoDem même s’il évoque davantage une mise en ordre de marche au cas où les discussions entre Jean-Christophe Lagarde et Nicolas Sarkozy n’aboutissaient pas. Les deux hommes se seraient rencontrés mercredi dernier (20 mai) et l’entretien aurait été plutôt tendu. « Aujourd’hui, l’UMP veut nous donner les broutilles, dit M. Prononce, Sarkozy nous dit – c’est 15% des places, pas plus-« . Le responsable départemental de l’UDI cite alors l’exemple de l’Aquitaine où Alain Juppé laisserait 30% des places sur sa liste aux centristes.

Laurent Wauquiez : « Il est légitime d’avoir des ambitions personnelles, il m’arrive d’en avoir »

Paris, France, le 27 Mai 2015 - Laurent Wauquiez est l'invité de l'association des journalistes parlementaires à l'Assemblée Nationale  (MaxPPP)

Paris, France, le 27 Mai 2015 – Laurent Wauquiez est l’invité de l’association des journalistes parlementaires à l’Assemblée Nationale(MaxPPP)

Laurent Wauquiez a des ambitions personnelles, ne serait-ce que devenir président de la région Auvergne-Rhône-Alpes à la fin de l’année, en revanche le numéro 3 de l’UMP ne veut « pas entendre parler de primaires avant l’été 2016« . Autrement dit, que ceux qui ont des ambitions au sein de son parti se montrent patients.

Le député-maire du Puy-en-Velay s’est exprimé mercredi devant l’Association des journalistes parlementaires. « Que ceux qui ont l’oeil sur la primaire arrêtent et qu’ils se réinvestissent dans le collectif !« , leur a-t-il lancé. « Il est légitime d’avoir des ambitions personnelles, il m’arrive d’en avoir« , a-t-il précisé en indiquant toutefois que l’année 2015-2016 doit être celle « des idées et des propositions« .

L’élu auvergnat suggère, par exemple, à ses amis de l’UMP de redorer leur image « pitoyable« . « Avec les affaires qui nous ont affectés, on donnait l’impression d’être incapables de gérer correctement la dépense publique. Il est temps qu’on se réveille et qu’on comprenne que l’exemplarité ça commence par soi même« , a déclaré M. Wauquiez.