02 Sep

Valéry Giscard d’Estaing affirme son opposition à une intervention française en Syrie

L’ancien président de la République, Valéry Giscard d’Estaing, s’est prononcé lundi matin pour un vote du parlement dans le cas d’une intervention militaire française en Syrie, « nous ne pouvons pas être parmi les trois grandes démocraties qui se sont préoccupé de ce problème de la Syrie et le seul pays à ne pas voter« , a-t-il dit sur Europe 1.

Interrogé par Jean-Pierre Elkabbach, VGE a réaffirmé son hostilité à cette intervention. Concernant les bombardements à l’arme chimique, l’ancien élu auvergnat déclare que « la France condamne naturellement cette action« , mais il s’interroge: « est-ce qu’elle doit agir à l’intérieur de la Syrie ? Ma réponse est non« . Pour Valéry Giscard d’Estaing « nous n’avons pas le droit. Les interventions militaires dans un pays doivent être décidées par le conseil de sécurité des Nations-Unies« .

La France est totalement isolée dans sa position, elle est totalement isolée en Europe et largement isolée dans le monde. – Valéry Giscard d’Estaing

Il rappelle également qu’on « ne sait pas qui frapper » tout en se demandant à qui profite le crime: « il faut savoir qui a pris la décision. Le paradoxe, c’est que c’est une décision qui est dangereuse pour Bachar Al-Assad puisqu’elle déclenche l’intervention américaine. Qui souhaite déclencher l’intervention américaine en Syrie ? Ce n’est pas Bachar Al-Assad« . Il ajoute que « la Syrie est un pays dans un état de désordre profond, le pouvoir est dans un état de désordre, l’opposition est dans un état de désordre« .


VGE : "On n'agit pas militairement sans l… par Europe1fr

01 Sep

Laurent Wauquiez, le bon candidat à l’Elysée en 2017 pour 2% des sympathisants UMP

Si Laurent Wauquiez veut passer un jour de l’hôtel de ville du Puy-en-Velay au Palais de l’Elysée à Paris, il devra apprendre à être patient et surtout convaincant auprès des sympathisants de l’UMP.

Selon un sondage* réalisé par l’Ifop, publié dans Sud-Ouest Dimanche et repris par l’AFP, 2% seulement des 424 personnes interrogées souhaitent la candidature du député de la Haute-Loire à l’élection présidentielle de 2017. Le vice-président de l’UMP arrive loin derrière Nicolas Sarkozy (54%), François Fillon (17%), Alain Juppé (11%), Christine Lagarde (5%) et Jean-François Copé (4%).

*Sondage réalisé en ligne du 21 au 30 août auprès d’un échantillon de 424 sympathisants de l’UMP, extrait du cumul de deux échantillons correspondant à un total de 1 998 personnes et représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas.

A lire également

  • Où sont passés les amis de Nicolas Sarkozy? (Le Parisien)
  • 2017 : Sarkozy, candidat préféré des sympathisants UMP (Europe 1)

29 Août

René Souchon pense déjà à l’Auvergne 3.0

« Pour faire une comparaison avec le train, on fait les rails et il faut développer les usages« . C’est ainsi que René Souchon, président 3.0 de la région Auvergne, a expliqué, lors de sa conférence de presse de rentrée, pourquoi il voulait mettre en place un Think Tank numérique dans les plus brefs délais.

« En amenant le Très Haut Débit partout, on donne un levier de développement exceptionnel à toute la population à condition que les usages se développent » explique celui qui veut une Auvergne couverte à 100% « jusque dans la moindre ferme reculée« .

René Souchon

René Souchon lors de sa conférence de presse de rentrée (28/08/13)

Si René Souchon a fait du développement numérique de la région un axe fort de son second mandat à la tête du Conseil Régional, il reconnaît avoir « besoin d’idées« . Ce brainstorming devrait débuter dès l’automne. Un groupe de réflexion sera mis en place et devra pencher sur la manière dont la santé, le tourisme, l’économie, ou encore la culture pourront utiliser le THD en Auvergne.

« Le numérique, c’est une évolution technique qui entraîne une révolution dans nos façons d’être et de vivre. »

Pour donner plus de poids à ce Think Tank, René -3.0- Souchon compte sur le philosophe et historien des sciences Michel Serres. « Je ne l’ai pas encore appelé » reconnaît le président de la Région Auvergne mais il espère que celui qui a enseigné dans les années 60 à l’Université de Clermont-Ferrand répondra favorablement à sa demande.

Mise en place à l’automne, ce Think Tank devrait fournir ses premiers résultats au cours du premier semestre 2014 avant un colloque sur les usages du numérique à l’automne 2014.

A lire également

27 Juin

Brice Hortefeux estime que « le pouvoir politique a eu raison de chercher une solution » dans le litige Crédit Lyonnais/Bernard Tapie

Invité sur iTélé, jeudi matin, Brice Hortefeux a donné son avis au sujet de l’arbitrage dans le litige Crédit Lyonnais/Bernard Tapie. Pour le conseiller régional d’Auvergne, et vice-président de l’UMP, « le pouvoir politique a eu raison de chercher une solution pour mettre fin à une affaire qui coutait aux contribuables chaque année« .

Alors que le gouvernement souhaite engager un recours en révision contre cet arbitrage qui a accordé, en 2008, plus de 400 millions d’euros à l’homme d’affaire, Brice Hortefeux estime que « les modalités, les montants relèvent des arbitres mais pas du pouvoir public » défendant ainsi l’initiative prise sous la présidence de Nicolas Sarkozy.

« Ce qui aurait été choquant, ajoute l’élu auvergnat, c’est que les pouvoirs publics n’interviennent pas pour mettre fin à une affaire qui datait de près de vingt ans, qui coutait des millions d’euros en honoraires d’avocats et donc aux contribuables et qui, mécaniquement, rajoutait à la facture dix millions d’euros par an« .

Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo